J’ai aimé un pervers

Préambule (2018, ce billet datant de 2008) : n’ayez JAMAIS honte d’avoir aimé un toxique/pervers/tordu ! Donner de l’amour est sain. Ce qui ne l’est pas, c’est détruire quelqu’un qui aime, juste par vengeance de sa propre histoire passée. Seule façon « d’exister » pour un pervers.

On ne vient pas au monde pervers, on le devient.

Toute éducation basée sur la haine, sur l’absence de tendresse, sur la violence, …, peut créer des pervers.

Répandons un peu plus d’amour tous les jours sur nos enfants et ceux qui nous sont chers car l’amour n’a pas de prix. La haine, si.

Elle détruit la société et provoque des guerres.

Des guerres d’ego, qui détruisent aussi sûrement que les autres où les armes sont les prolongements des êtres qui les portent.

J’écrivais, à l’époque de ce billet, sur la pointe des doigts, avec une peine immense au cœur, une envie folle de comprendre aussi.

J’écrivais pour me soulager, pour avancer et ne plus jamais revivre l’enfer que j’ai vécu en aimant aussi fort un être aussi abject !

J’avais une peur bleue d’être jugée. J’avais peur qu’on ne me comprenne pas. Alors que, finalement, la première personne qui devait comprendre le pourquoi de tout ça, c’était juste moi.

Je n’ai aucun regret, je ne m’en veux pas. Je suis vivante.
Lui non.

Mais il était déjà mort à l’époque !

Parce que la vie, ça ne peut être autre chose qu’aimer.

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Par le plus grand des hasards (qui fait toujours bien les choses dit-on), je suis arrivée un jour sur le blog d’un psy qui parle des pervers.

Le texte est assez long. Il décrit beaucoup des travers de ces hommes avec force détails.

Avant, je les appelais « manipulateurs » mais le terme « pervers » convient effectivement lorsqu’on lit les détails.

J’ai reconnu dans cette description le père de mon fils sans difficulté.
Jusqu’à présent, j’avoue que je n’avais peut être pas pris le recul nécessaire pour analyser ces 5 années de ma vie.
Sur ce blog, ont été laissé des centaines de commentaires qui aujourd’hui pourraient faire un livre, tant il y en a.
Des femmes comme moi, parfois encore dans les griffes du pervers, parfois tout juste sorties de cette terrible emprise.
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Une histoire inter minable

… si vous avez suivi, ce week end, je parlais de mon enfant triste.

Ce matin, au réveil, il me dit qu’il faut qu’il me raconte encore l’histoire de la flaque d’eau.

J’en suis au moins à la 20° édition.

Il me dit encore que son père s’est moqué de lui et puis l’autre aussi, la dame, la nouvelle.

Et puis, il ajoute que sur le chemin du retour alors qu’il était parti devant, boudant, il a tenté une autre flaque, une plus petite, qu’il a sauté avec succès.

Je ne sais pas si j’ai trouvé les bons mots mais je lui ai dit : « tu vois, moi, je suis fière de toi parce que, au moins, tu as essayé cette grande flaque, la prochaine fois, je suis sûre que tu réussiras, sans tomber »

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