Il n’y en avait pas assez du virus et de sa propagation à vitesse fulgurante, voici ce qui se diffuse sur les réseaux (et ce n’est qu’un échantillon) :

J’ai vu des gens partager en masse des fake news et ne pas les supprimer, même lorsqu’on leur démontrait le contraire, laissant diffuser leur publication presque aussi vite que le virus.

J’ai vu des gens tutoyer le premier ministre (ou le président) pour lui donner des leçons de morale sur ce qu’il aurait du faire (mais en publication réservée aux amis. Courageux, mais pas téméraires).

J’ai lu que certains faisaient des annonces AVANT le gouvernement (notamment sur les aides octroyées) …

J’ai lu des textes (partagés en masse) expliquant l’origine du virus (différente de toutes les autres théories, bien sûr).

J’ai vu des nouveaux sites ou des collectes de fonds émerger, surfant sur la vague du malheur qui nous submerge.

J’ai vu des « gourous » attester de (leurs) vérités avec tant d’aplomb que leurs « fans » les félicitaient (pauvres d’eux !).

J’ai vu des personnes qui sortaient allègrement de chez elles, alors que le confinement est obligatoire, interrogées par les journalistes, se vanter qu’elles continueront à sortir.

J’ai lu des textes certifiant qu’on voulait nous mettre en prison, nous priver de libertés et que cette histoire de coronavirus n’était qu’un prétexte.

J’ai lu des statuts Facebook disant qu’il fallait arrêter de croire ce que nous disait la presse (ou le gouvernement).

J’ai lu des appels à la haine.

J’ai lu des souhaits de contamination (oui oui, pas des souhaits de guérison !).

J’ai lu que c’était scandaleux de nous punir si on sortait.

J’ai lu que certains s’inquiétaient de « qui va payer ».

J’ai lu que certains ne voulaient pas renoncer à leurs journées de vacances, histoire de donner un petit peu pendant cette période où beaucoup d’entreprises vont souffrir de l’après virus (et ne pourront du coup, peut être pas les garder … ce qui leur fera de longues vacances…).

J’ai lu des souhaits de démission du gouvernement (c’est vraiment le moment ?).

J’ai vu des demandes de partage pour des messages haineux, tellement haineux… alors que des milliers de famille de part le monde, pleurent leurs morts

J’ai lu finalement que certains étaient plus prompts à hurler au loup qu’à juste réfléchir, prendre du recul et assumer d’être devenu une grande personne, normalement responsable.

Certains s’évertuent à chercher un coupable, des coupables. Comme si cela allait changer la donner. Comme si on allait échapper à la contamination. N’ont-ils jamais entendu parler que pareille attitude génère de l’énergie négative dont on se passerait bien en ce moment ?

J’ai vu finalement que c’est en pareille circonstance que les vraies valeurs de chacun émergent.

J’ai vu qu’il est possible de déclencher de la solidarité. Même si, depuis notre fenêtre, nous sommes seulement 2 à applaudir tous les soirs (pourtant, on tape fort dans nos mains, je vous l’assure !) pour remercier tous ceux qui aujourd’hui, sont à nos chevets ou à la porte de notre frigo (ne les oublions pas non plus, tous ceux qui travaillent pour qu’on puisse continuer à ne manquer de rien).

Heureusement, je lis aussi que notre humanité peut donner le meilleur d’elle-même et qu’il y a encore de l’espoir.

Si cette histoire était une occasion pour faire baisser le niveau de haine de chacun ?

J’ai fait du tri dans mes amis Facebook. Je n’ai pas pu (les) garder ceux qui faisaient tant d’appels à la haine depuis des jours.

Peut-être que si chacun faisait du tri ainsi, les teigneux seraient moins virulents, ayant perdu leur public !

S’il y a bien un moment où il ne faut pas être trop pomme, c’est maintenant.

 

Ouvrez les yeux aux toxiques psychiques, si vous y arrivez, sinon, faites du tri. Moi, je n’en peux plus !

Comme on a coutume de dire aujourd’hui : prenez soin de vous, des autres et restez chez vous !

PS : il y a évidemment (aussi) certaines chaines TV qui disent trop et du coup, n’importe quoi. Et déclenchent les réactions des teigneux sur les réseaux. Le verbe zapper prend alors tout son sens !

Et si on faisait un peu plus appel à l’amour ?

 

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