Mode de fonctionnement des abuseurs

La voix peut vous sembler monocorde, pour autant, attachez-vous au texte.
Extrêmement bien expliqué : vous comprendrez mieux pourquoi les victimes restent auprès de leur bourreau si souvent.
J’ajouterais à ce qui est dit un point de compréhension primordiale : les victimes engluées dans ce genre de relation ont tendance à avoir un profil hautement empathique et à trouver du bien-être à aider ceux qui vont mal.
Partant de ce principe, le narcissique va pouvoir jouer avec ça en utilisant le chaud et le froid : il va mal, il fait une crise, la petite Pomme bienveillante que vous êtes réfléchit, cherche à mettre des mots sur ce qui se passe, trouve et bam ! le piège vient de se refermer sur elle : satisfaction d’avoir trouvé, elle fonce voir le bourreau, lui explique (donc, lui pardonne), l’autre tordu reprend de la puissance, fait un petit compliment et le tour est joué… jusqu’au prochain tir.
Mettez-vous à l’abri !
Il y va de votre santé psychique.

Lettre au promeneur du dimanche (5 avril)

Quel manque de respect !

Quelle prétention !

Quel manque de discernement !

Tu détiens le record.

Voilà donc que tu n’en pouvais plus dimanche. Tu n’en pouvais plus par un grand soleil. Parce que, soyons clairs, s’il avait plu des cordes, tu te serais bien gardé de t’évader n’est-ce pas ?  Et même curieusement, pour tes enfants, qui soit-disant, avaient envie de sortir, tu aurais utilisé les arguments écrans liés au virus. Là, tu aurais su trouver les mots, non ? Et si tu n’as pas d’enfant (Dieu nous en protège !), tu aurais bien réussi à faire de l’auto conviction et trouver un bon bouquin ou un peu de ménage à faire.

(Tu ne lis certainement pas beaucoup, pour en être arrivé à faire cette énorme conner*#% , mais un petit bouquin, avec des images aurait fait l’affaire)

Tu n’aurais pas pris l’excuse des enfants.

Tu n’aurais pas pris d’excuse du tout.

Des excuses, pour dimanche, tu n’en as AUCUNE.

 

Te crois-tu un être unique qui a besoin de sortir PLUS que les autres en ce moment ? Bien sûr, comme tu es sorti, tu t’es rendu compte qu’il n’y avait pas que toi dehors. Et donc, tu t’es senti moins coupable. Il y avait tous tes complices. Tous ceux qui pourraient bien contribuer à piétiner les efforts des autres. Ceux par qui la pandémie pourrait avoir encore de beaux jours devant elle. De beaux jours, tu vois ?

Et puis, surtout, surtout … crois-tu que les soignants, tous ceux qui se penchent sur NOS malades (visiblement, toi, tu n’es pas touché, de près ni de loin), tous ceux qui se sacrifient pour sauver des vies ou pour continuer à te servir ton petit confort quotidien et remplir ton assiette au moins 3 fois par jour, crois-tu vraiment qu’ils n’auraient pas envie de sortir avec leurs enfants ?

Tu ne vas sans doute pas en revenir, mais tu ne devineras jamais pourquoi ils ne sortent pas, eux …

Dans le désordre, il y en a  :

  • ils sont éloignés de leur famille (parce qu’ils viennent d’une autre région pour aider leurs collègues dans les hôpitaux, région vers laquelle maintenant, ils doivent vraiment avoir envie de repartir, vu ton comportement …),
  • ils ne s’approchent pas de leur famille parce qu’ils craignent forcément d’être contagieux. Des malades, c’est leur quotidien. Le virus, ils savent de quoi on parle,
  • ils sont fatigués de leur semaine, parce qu’ils bossent, que ce soit dans les hôpitaux ou dans l’alimentation ou toute entreprise encore ouverte pour maintenir le pays à flot,
  • ils ne le font pas parce que le danger, ils le croisent tous les jours
  • IL EST INTERDIT DE SORTIR.

Nos soignants voient la vie partir, impuissants. Tous ceux qui sont OBLIGES de sortir, sont inquiets à l’idée de l’attraper ou de contaminer leurs proches.

 

Pas toi.

 

Ils te voient aussi depuis leur fenêtre si c’est leur jour de repos.

Ah oui, jour de repos … tu vois à peu près à quoi ça correspond, toi qui est chez toi depuis 3 semaines, payé, à attendre que le temps passe et que la planète soit nettoyée au mieux de ce satané virus ?

Tu sais quoi ? le PV devrait être bien pire : on te sucre ce que tu devrais toucher disons … de moitié. C’est une idée ça non ?

Tu crois peut-être que tu devrais en plus être compris, avec le peu de respect que tu as eu dimanche ? Toi, si prétentieux, que tu pensais pouvoir passer au dessus des lois. Tout comme ton frère, ou quelqu’un des tiens sans doute (comme nous aurait dit La Fontaine) , qui a pris la voiture pour … partir en vacances (sucrage de la totalité du mois pour lui).

Vraiment, sur le moment, je n’y ai pas cru.

Et puis j’ai lu les journaux et pour être tout à fait objective, j’ai lu aussi ce qu’on raconte dans les régions dites balnéaires du nord, de l’ouest ou du sud.  Vous êtes bien arrivés. Les locaux doivent vous haïr. On ne saurait les blâmer !

Si, si ! il y en a qui se sont crus en vacances, ne doutant pas un instant qu’ils pouvaient en être dispensés à l’heure actuelle alors qu’ils risquaient d’aller offrir à la région balnéaire, le virus.

Je me demande juste comment on peut avoir envie d’être en vacances, en ce moment, vu les conditions…

Est-ce encore quelqu’un des tiens qui glisse des lettres anonymes à nos soignants ou pompiers (qui ne partent pas en vacances, eux !) pour leur demander … de s’éloigner de ton lieu de vie ?

On notera que les policiers n’ont pas reçu de lettre anonyme, pourtant eux aussi en première ligne, quand ils doivent te contrôler ! Aurais-tu peur de leur écrire ?

Tu devrais vraiment faire gaffe parce que la poignée de porte qu’utilise le soignant, le pompier, le policier…, pour rentrer dans l’immeuble, c’est la même utilisée par le promeneur du dimanche … ton voisin … ou toi !

Est-ce ton frère qui s’est soudain trouvé la passion de faire du sport ?

Le problème vois-tu, c’est que tu n’es pas le seul à avoir eu l’idée de nous mettre en colère, nous tous qui ne bougeons que le strict minimum. Redoutant à la fois le virus, et maintenant, de croiser des types comme toi. Tes postillons en avant. Ganté de ton orgueil qui n’a rien à envier à ta conn%*# ! (Note : type peut ici s’entendre au féminin ou au masculin)

Vous étiez TRÈS nombreux à étouffer entre 4 murs dimanche alors que d’autres étouffent à l’hôpital puis… finissent … entre 4 planches.

Ah oui, autre chose. Pour faire l’analogie avec une guerre et des bombes, des tirs etc, tu sortirais si tu savais qu’on peut te tirer dessus, sur toi ou tes enfants ?

Ah non ! ça ne te viendrait pas à l’idée. Le danger, c’est mieux pour les autres n’est-ce pas !

Dommage, parce que le danger actuel, il vaut toutes les bombes du monde. Tu devrais allumer la télévision tous les soirs. Il y a un décompte. Mortel.

 

Je ne te salue pas. Je te déteste.

 

NB : je ne parle évidemment pas des personnes confinées avec des proches en situation de handicap. Ce sont peut-être même elles qui sortent le moins … prends exemple, ça te grandira !

NB 2 : ce billet, je l’ai classé dans la catégorie « Les tordus« , c’est tout ce que tu m’as inspiré. Parce qu’il faut vraiment l’être pour avoir mis la vie des autres en danger pour un rayon de soleil.

NB 3 : j’ai mis un masque sur la bouche pour m’adresser à toi, ce n’était pas pour ne pas te contaminer, c’était pour me retenir de te dire ce qui me venait un peu (trop) spontanément à ton sujet

École à la maison

👩‍🏫

Leçon du jour : compréhension de texte.

Pour éviter un choc trop violent, l’exemple utilisé sera court : « Restez chez vous »

RESTER : verbe signifiant qu’il ne faut pas changer d’endroit. Il est conjugué ici en mode dit « impératif » pour indiquer qu’on n’a pas le droit (donc) de changer d’endroit. En clair : c’est le contraire de sortir. Ou de bouger. Mais bouger, à l’intérieur, vous pouvez. C’est pour cela qu’on ajoute :

CHEZ : Préposition qui est employée devant un être animé mais qui indique pour autant un endroit selon l’être qui lui est associé (ex : chez lui, chez soi, chez l’autre et justement, en ce moment, c’est : chacun chez soi. Donc non, vous ne pouvez pas aller chez l’autre, ni chez lui). Attention, ce n’est pas parce que « chez » précède un être animé qu’il faut vous agiter et sortir puisqu’il est précédé par « rester » (vous me suivez toujours ? suivre, enfin, attention … sans sortir !)
Donc, dans le cas présent, il est associé à :

VOUS : Indique la personne à qui l’on s’adresse. Attention : ceci concerne aussi votre voisin bien sûr. Votre voisine aussi, tant qu’on y est. Ainsi, associé à « chez » , cela veut dire : votre lieu d’habitation. L’extrapolation à la rue n’est pas possible. Chez vous ne signifiant pas : votre rue, votre ville ni le périphérique de votre ville.

Les exceptions : certains pensent donc être des exceptions et l’on peut considérer à ce jour qu’ils font effectivement exceptions à la règle de « je pense donc je suis ». Ils appartiennent même à une règle spécifique qui est : « je ne pense pas donc je suis … » (complétez à loisir, ce sera notre petite récréation !).

Des questions ? 🧐

Valeurs, réseaux et coronavirus

Il n’y en avait pas assez du virus et de sa propagation à vitesse fulgurante, voici ce qui se diffuse sur les réseaux (et ce n’est qu’un échantillon) :

J’ai vu des gens partager en masse des fake news et ne pas les supprimer, même lorsqu’on leur démontrait le contraire, laissant diffuser leur publication presque aussi vite que le virus.

J’ai vu des gens tutoyer le premier ministre (ou le président) pour lui donner des leçons de morale sur ce qu’il aurait du faire (mais en publication réservée aux amis. Courageux, mais pas téméraires).

J’ai lu que certains faisaient des annonces AVANT le gouvernement (notamment sur les aides octroyées) …

J’ai lu des textes (partagés en masse) expliquant l’origine du virus (différente de toutes les autres théories, bien sûr).

J’ai vu des nouveaux sites ou des collectes de fonds émerger, surfant sur la vague du malheur qui nous submerge.

J’ai vu des « gourous » attester de (leurs) vérités avec tant d’aplomb que leurs « fans » les félicitaient (pauvres d’eux !).

J’ai vu des personnes qui sortaient allègrement de chez elles, alors que le confinement est obligatoire, interrogées par les journalistes, se vanter qu’elles continueront à sortir.

J’ai lu des textes certifiant qu’on voulait nous mettre en prison, nous priver de libertés et que cette histoire de coronavirus n’était qu’un prétexte.

J’ai lu des statuts Facebook disant qu’il fallait arrêter de croire ce que nous disait la presse (ou le gouvernement).

J’ai lu des appels à la haine.

J’ai lu des souhaits de contamination (oui oui, pas des souhaits de guérison !).

J’ai lu que c’était scandaleux de nous punir si on sortait.

J’ai lu que certains s’inquiétaient de « qui va payer ».

J’ai lu que certains ne voulaient pas renoncer à leurs journées de vacances, histoire de donner un petit peu pendant cette période où beaucoup d’entreprises vont souffrir de l’après virus (et ne pourront du coup, peut être pas les garder … ce qui leur fera de longues vacances…).

J’ai lu des souhaits de démission du gouvernement (c’est vraiment le moment ?).

J’ai vu des demandes de partage pour des messages haineux, tellement haineux… alors que des milliers de famille de part le monde, pleurent leurs morts

J’ai lu finalement que certains étaient plus prompts à hurler au loup qu’à juste réfléchir, prendre du recul et assumer d’être devenu une grande personne, normalement responsable.

Certains s’évertuent à chercher un coupable, des coupables. Comme si cela allait changer la donner. Comme si on allait échapper à la contamination. N’ont-ils jamais entendu parler que pareille attitude génère de l’énergie négative dont on se passerait bien en ce moment ?

J’ai vu finalement que c’est en pareille circonstance que les vraies valeurs de chacun émergent.

J’ai vu qu’il est possible de déclencher de la solidarité. Même si, depuis notre fenêtre, nous sommes seulement 2 à applaudir tous les soirs (pourtant, on tape fort dans nos mains, je vous l’assure !) pour remercier tous ceux qui aujourd’hui, sont à nos chevets ou à la porte de notre frigo (ne les oublions pas non plus, tous ceux qui travaillent pour qu’on puisse continuer à ne manquer de rien).

Heureusement, je lis aussi que notre humanité peut donner le meilleur d’elle-même et qu’il y a encore de l’espoir.

Si cette histoire était une occasion pour faire baisser le niveau de haine de chacun ?

J’ai fait du tri dans mes amis Facebook. Je n’ai pas pu (les) garder ceux qui faisaient tant d’appels à la haine depuis des jours.

Peut-être que si chacun faisait du tri ainsi, les teigneux seraient moins virulents, ayant perdu leur public !

S’il y a bien un moment où il ne faut pas être trop pomme, c’est maintenant.

 

Ouvrez les yeux aux toxiques psychiques, si vous y arrivez, sinon, faites du tri. Moi, je n’en peux plus !

Comme on a coutume de dire aujourd’hui : prenez soin de vous, des autres et restez chez vous !

PS : il y a évidemment (aussi) certaines chaines TV qui disent trop et du coup, n’importe quoi. Et déclenchent les réactions des teigneux sur les réseaux. Le verbe zapper prend alors tout son sens !

Et si on faisait un peu plus appel à l’amour ?

 

On se console comme on peut

En fin d’année, j’ai vu le compteur macabre de féminicides atteindre les 149.

Depuis le début 2020, c’est reparti. Inlassablement, des hommes tuent de ne plus être aimés, de haine, de goût de pouvoir.

Alors, une amie d’une des victimes avait écrit un texte.

Sublime.

Triste.

Désespéré.

Et puis avant, une autre avait aussi parlé aux journalistes, tentant de faire passer un message.

Le même.

Presque à chaque fois.

Il dit que la victime avait tenté de se protéger. Il dit que la victime avait tenté de porter plainte aussi. Ou qu’elle l’avait fait. Mais qu’une fois de plus, elle n’a pas été prise au sérieux.

A moins qu’elle l’ait été mais que c’était égal pour ceux qui l’ont entendue ?

Peut-on imaginer ça ?

Et pourtant …

Nous appartenons à une société qui fait de l’argent la priorité absolue et pour qui une mort par ci ou par là, tant que ça n’est pas un membre d’une famille politique au pouvoir, bah, c’est quantité négligeable. Le même sort est réservé aux SDF. Les morts de l’hiver derniers ont été comptabilisés. Certains ont fait parler d’eux, le temps d’un journal du soir et puis, ils ont été balayés par d’autres nouvelles.

Et puis on a partagé sur les réseaux sociaux. Espérant sensibiliser. Espérant qu’enfin, il se passe quelque chose pour que ce fléau stoppe. On se console comme on peut.

On se console comme on peut d’avoir perdu une amie, une sœur, une mère, … on se console comme on peut oui.

On imagine même que cette mort là, ça sera peut être la dernière, parce qu’il y aura une réaction quelque part, au gouvernement, dans un bureau, même un tout petit. Mais dirigé par quelqu’un qui pourrait enrayer tout ça. On se dit : « enfin, là, quand même ! ça va bouger non ? » . Et le compteur continue…

Imaginons un seul type isolé, qui tue des femmes, quasiment de la même façon.

On appellerait ça un massacre. Toute la presse s’emparerait de l’affaire, ça ferait vendre.

Alors qu’une femme de temps en temps …

Ceux qui ont le pouvoir peuvent changer les choses. Ceux qui ont une plume aussi. Les journalistes seraient bien inspirés de ne rien lâcher. Parce que peut être malheureusement, un jour, ça pourra être une des leurs qui alimentera la rubrique de leurs faits divers.

En attendant, c’est une de nous toutes et on en a marre !

J’ai mal pour ces femmes qui sentent la mort les frôler comme j’ai pu le sentir aussi. J’ai mal pour ces femmes qui ont vu leur mort arriver. J’ai mal pour ces enfants qui sont témoins du drame qui se déroule sous leurs yeux, préparant ainsi une vie d’adultes déchirés, prêts à rejouer les mêmes scénarios. J’ai mal pour ces familles qui vont pleurer leur fille/sœur/cousine… perdue. Juste parce que personne ne semble vouloir que ça cesse.

L’art d’endormir l’autre

Comment va donc s’y prendre le toxique pour vous endormir si bien que la situation se retournera contre vous sans que vous n’ayez rien vu arriver ?

Simple !

Son comportement à votre égard commençant sérieusement à vous chauffer, vous êtes de plus en plus ferme dans vos attentes.

Logique !

Alors il va modifier une petite chose. Attention …

Il vaut mieux être prêt(e) à lire ce qui suit :

Il se conduit très mal, mais vraiment très mal dans une situation bien précise.

Prenons un exemple banal : il vous pourrit toutes vos vacances depuis des années.

Pirouette !

Sur une période de vacances, il va « bien » se conduire (note au passage : il vous en a pourri un paquet de vacances auparavant, avant de changer de technique). Donc, il va avoir une attitude que le quidam standard appellerait « normale ». Il va insister pour que vous valorisiez cet « effort » qu’il a daigné faire pour VOUS, exigeante que vous êtes. Il va en faire des tonnes. il va faire en sorte que ce comportement NORMAL soit considéré comme exceptionnel.

Astucieux non ?

De sorte que vous ne pourrez plus lui reprocher quoi que ce soit.

Il n’a pour autant RIEN fait d’extraordinaire. Il s’est comporté comme n’importe quel homme normal doit se comporter avec son épouse pendant une période dite de détente.

Vous voyez comment la valeur d’un acte peut être modifiée juste de par le regard que l’on pose dessus et selon un repère différent ?

C’est comme si on vous donnait des claques et qu’on arrête. Qui aurait l’idée de demander à valoriser l’arrêt d’un acte qui fait mal ? le toxique !

En fait, chaque fois qu’il va se comporter de façon normale, il va demander à ce que ce comportement soit mis en valeur.

L’idée est bien évidemment de vous embrouiller pour changer vos repères puisque, comme vous trouvez ça normal, il va vous dire que vous n’êtes jamais contente. Le tour est joué. C’est vous la vilaine et lui le gentil.

Il va même mettre en avant qu’il a fait des efforts (entendez : pour vous, il a souffert) et que vous devriez lui être reconnaissante plutôt que geindre encore et toujours.

Parce qu’à force, vous êtes vraiment pénible hein !

On ne vous donne pas, vous râlez. On vous donne, vous râlez.

Ah oui ! il va jouer aussi avec les mots.

Par exemple, vous lui faites remarquer qu’il ne fait jamais quelque chose dans la maison (choisir au hasard : la vaisselle, les carreaux, les poussières, nettoyer la salle de bain, l’aspirateur…)(choisir au hasard est facile : il ne fait jamais rien, prétextant que LUI, est occupé à d’autres choses/est fatigué). Il va reprendre la phrase en disant qu’il ne le fait en effet pas souvent. Vous lui demandez quand date la dernière fois. Il vous répondra qu’il ne se souvient plus et qu’en effet, il ne le fait pas souvent. Il va jouer sur les mots de manière à ce que votre remarque soit minimisée. Il ne le fait pas « jamais », il ne le fait pas souvent. C’est quand même pas pareil bon sang ! Faites donc un effort s’il vous plait pour apprendre le langage du toxique. Comment voulez-vous que ça aille entre vous sinon ?

Autre exemple : il ne répond jamais aux questions qui le dérangent ou il les contourne. Faible que vous êtes, vous ne supportez pas et fuyez l’échange vain qui est en train d’avoir lieu. Vous fuyez sa mauvaise foi en fait, mais ça, il n’y a que votre petite voix qui vous le dit. Parce que sa grosse voix à lui vous dit que vous êtes une lâche puisque vous fuyez le dialogue. D’ailleurs il vous fait remarquer que vous refusez le dialogue. Il est amusant (une fois qu’on a envie de s’amuser, c’est à dire rarement quand on vit avec un toxique) de constater qu’il n’existe pas de dialogue justement avec un toxique.

Cela fait des mois/années que vous monologuez face à lui (qui fait comme s’il ne comprenait pas ou comme si vous étiez vraiment la pire des abruties et qu’on ne comprend rien à ce que vous racontez ou qui joue les offusqués ou qui est surpris ou qui ne voit pas bien de quoi vous parlez…).

Donc la phrase fuse, vous obligeant à faire demi tour (n’oubliez jamais qu’un toxique s’entraine depuis des années à l’être et qu’il sort d’un milieu lui même hautement toxique… des chats ne faisant toujours pas des chiens et inversement).

Il a un don particulier : vous faire sortir de vos gonds.

Sa mauvaise foi est un sujet inépuisable. Et tout avec lui est une histoire sans fin. Démonstration :

Prenons un sujet fâcheux qu’il vous promet mordicus de ne plus aborder, vous assurant que le problème est résolu. Il revient dessus (parce qu’il ne peut s’empêcher d’être bien toxique, sa raison de vivre) et une fois que ça a bien claqué entre vous à ce sujet, il laisse passer un peu de temps et vous fait remarquer que c’est fini. Sauf que avec lui, c’est toujours fini … jusqu’à la prochaine fois.

On ne le répétera jamais assez : fuyons !

 

PS : pour l’histoire du ménage … pareil : dès qu’il fait un (tout petit) truc, vous êtes priée de l’encenser. Merci pour son ego.

Il ne sera peut-être pas deux fois

Il était une fois la Terre.

Et il semblerait qu’il ne sera qu’une fois.

On pourrait justifier la bêtise humaine par de nombreuses (mauvaises) raisons.

On pourrait dire par exemple, que l’Homme a cherché à se protéger de nombreuses peurs et que, par là même, il aurait développé un instinct de tuer pour se protéger des énormes bêtes qui tentaient de l’attaquer.

On pourrait dire aussi qu’il a voulu se nourrir et qu’ainsi, il tuait pour manger. Comme l’animal et son instinct.

Cela lui permettrait de présenter une face digne.

On pourrait aussi se dire qu’il a développé la « connaissance » et donc appris à se méfier de ce qui lui était nuisible.

On pourrait se dire qu’il a développé l’intelligence de se protéger des énormes bêtes qui tentaient de l’attaquer.

On pourrait (au passage) ne pas oublier que ces énormes bêtes ne l’attaquent, elles, que pour se nourrir, sans volonté de détruire gratuitement.

Cela lui permettrait de se regarder dans un miroir.

Mais nous savons tous que ça ne tiendrait pas longtemps ces vaines explications. Car ça s’est vite gâté.

Par exemple, comment expliquer que des hommes aient l’idée d’aller massacrer des enfants, des peuples entiers, des personnes innocentes, des femmes qu’ils prétendaient aimer ?

Comment expliquer que des enfants disparaissent un jour et qu’on n’ait plus jamais de nouvelles ?

Comment expliquer que des femmes se font massacrer par leur ex. Juste parce qu’elles ne les aimaient plus, parce qu’ils ne savaient pas les aimer ?

Comment expliquer que les Hommes massacrent la nature, les animaux, leurs paires ?

Comment trouver un chemin qui ferait reculer et anéantirait cette volonté de toute puissance ?

Comment imaginer que la connaissance ne soit pas suffisante pour atteindre la soit disante intelligente humaine pour qu’enfin, unis, nous sauvions la planète et ceux qui la peuplent ?

Aujourd’hui, j’ai vu que des fous furieux avaient eu l’idée monstrueuse de faire des trous sur le flanc des vaches pour atteindre plus facilement leur estomac et y aller puiser ce qu’ils recherchent : comment améliorer la production de lait ?!

Aujourd’hui j’ai vu et revu passer des photos d’enfants disparus, des photos d’enfants exploités, des photos d’enfants mourant de faim, de leurs parents massacrés, des photos d’enfants frappés jusqu’à la mort pour les forcer à obéir.

Un vent de folie a soufflé sur les Hommes.

Il était une fois une planète qui n’avait finalement pas besoin des Hommes.

Il était une fois des Hommes qui ne méritaient pas de vivre.

Les plus riches cherchent le moyen d’envahir une autre planète pour rejouer le même scénario massacreur.

Il n’y a qu’un fléau : celui de la volonté de pouvoir.

Les Hommes ont pris le pouvoir sur tout, absolument tout !

Et si d’autres ont laissé faire, c’est parce qu’on les a endormis avec de la poudre magique : on leur a créé l’envie d’avoir, l’envie de posséder, la peur de ne pas avoir, la peur de perdre.

Il était une fois. Il ne sera peut-être pas deux fois.
Ça vaut le coup d’y réfléchir non ?

Comment se faire piéger par un toxique ?

Préambule : ce texte (comme beaucoup des textes de Pomme – c’est moi 😁) est au féminin.

Dans ma (riche) vie, j’ai rencontré des messieurs qui auraient pu être des Pommes.

Ils sont moins nombreux pour une raison évidente : dans nos contrées, sous nos tropiques dites évoluées, ils sont élevés à coups de : »sois fort« …

Donc.

Alors oui ! on raconte beaucoup, quand on l’a été, piégée.

Quand on peut raconter …

On raconte ce qu’on a vécu mais on ne donne pas le mode d’emploi POUR se faire piéger. Ou le contre mode d’emploi pour ne pas se faire piéger.

Tout de même important ça non ?

Allez, je vous livre les secrets de l’art de devenir une bonne proie pour les pervers narcissiques et autres toxiques.

L’enfance

Il faudra si possible avoir été dévalorisée dans votre enfance ou au moins peu valorisée. Il vous faudra également une petite touche de soumission du style : je fais comme on me dit de faire pour faire plaisir, pour plaire, pour ne pas déplaire, pour échapper au « qu’en dira-t-on », pour ne pas peiner les parents ou tout adulte s’occupant de nous, sans trop d’empathie, sur le mode « tout le monde fait comme ça« .

Il faudra également avoir tout fait pour ne pas être ce que vous vouliez être, avoir refoulé massivement vos élans, vos envies, vos passions. Il vous faudra avoir appris à vivre pour les autres et non pour vous. Surtout pas pour vous. Le sacrifice. En gros.

Vous ajoutez une petite dose d’absence totale de compliments sur ce que vous faisiez/disiez/aimiez/étiez. Peu de câlins peut aider largement au développement du syndrome de la proie idéale. Interdiction de donner votre avis (on s’en fout complet, d’ailleurs qu’est ce qu’on se marre quand vous le donnez !). Interdiction de penser par vous-même. Interdiction de faire autrement que les autres. Beaucoup d’interdictions. Beaucoup d’obligations. Aucune liberté. Ça vous fout dedans obligatoirement un traitement pareil !

Normalement, vous tentiez, comme tous les enfants, de vous faire aimer pour ce que vous étiez mais vous avez vite intégré (pas forcément compris, pas compris du tout d’ailleurs) qu’il vous fallait entrer dans le moule de la conformité des attentes des « adultes ». Parce que eux, ils savent. Vu qu’ils sont adultes. Parce que vous, vous êtes forcément ignorante, vu que vous êtes enfant. Donc, on vous faisait croire qu’on vous aimait. On vous aimait surtout si vous ne faisiez pas trop de vagues. Si vous ne vous faisiez pas trop remarquer. Que diraient les voisins/profs/oncles/tantes/grand mères/grand pères/marchands/ boulangers/épiciers … ?!

Bon, vous avez grandi. Vous êtes passée de l’autre côté : côté adulte. Maintenant vous savez … tout ce qu’on vous a imposé d’apprendre. Vous ne pensez pas forcément par vous-même puisque vous n’en avez jamais eu trop la possibilité. Vous êtes dans le moule. Yeah ! Une victoire pour les adultes anciens qui diront quand même de votre génération que eux, n’étaient pas comme ça. Qui continueront à vous critiquer parce que décidément, vous ne faites jamais ce qu’il FAUT ! Bref, ça n’ira jamais. Mais ça, c’est la cerise sur le gâteau. Quand il y a du gâteau. Et puis, vous êtes habituée ! au point où vous en êtes …

Options :

Option 1 : vous avez vu votre mère se sacrifier toute sa vie

Option 2 : vous avez vu votre mère se sacrifier ET être malheureuse

Option 3 : vous avez été le témoin impuissant des pleurs de votre mère

Option 4 : vous avez été l’épaule sur laquelle votre mère pouvait se pencher pour épancher ses malheurs

(ce sont des options, qu’il n’y ait surtout pas de généralisation hâtive voire dérangeante)

 

L’adolescence

Vous n’avez pas été épargnée. Il n’y a pas de raison ! Vous avez donc été une adolescente complexée, convaincue qu’elle n’était pas aimable, ni jolie, ni désirable, ni intelligente, ni bonne en classe (surtout en maths, puisqu’il est évidemment connu que les filles sont nulles en maths, comme me disait ma très chère prof de … maths au lycée), ni utile à grand monde …

C’est un peu le propre (quelle expression !) de l’adolescence ! mais bon, le bagage est plus lourd pour certaines que pour d’autres… et puis à force, ça fait l’effet « boule de neige » … forcément qu’elle finit par nous rouler dessus tôt ou tard !

Donc, premières amours.

Généralement, on tâtonne pas mal, on hésite, on rêve à celui là ou celui ci et puis … on prend ce qui se présente.

On n’est pas trop regardant sur la qualité vu qu’on est déjà très contentes qu’il y en ait un qui s’intéresse à notre pomme !

Avec un peu de chance, on en rencontre un, un (peu) mieux et hop ! on vit la grande histoire !

Dans le domaine de l’amour, vous avez un peu de lacunes. A part quelques bouquins glanés à la bibliothèque, vous ne savez qu’une chose : vos émotions sont prêtes à exploser si vous ne faites pas une rencontre dans la minute !

Donc, vous avez rêvé de la robe blanche, du mariage idéal, de la grande fête réunissant toute la famille (ouch ! beurk … tsss tu ne vas pas faire d’histoires ! on ne peut pas ne pas les inviter ! ils nous avaient invités – dialogue en voix off : oui, en même temps, leur mariage hein …).

Avec encore un peu de chance (si on peut encore appeler ça de la chance), votre mariage est réussi. Il n’y a pas eu un vieil oncle complètement saoul qui a roulé sous la table ou provoqué un scandale. La vieille tante qui râle tout le temps ne vous a envoyé que 3/4 piques au sujet de

1/ votre robe pas à son goût

2/ le vin d’honneur qui dure trop longtemps

3/le repas trop sophistiqué ou pas assez

4/la musique trop forte et …

5/ la température de la salle.

Qu’est ce qu’on l’aime celle là ! Et comme on a été bien élevé, on ne lui dit rien. Voire on se met en 4 pour lui faire plaisir. Sachant qu’elle ne sera jamais contente. Quel beau souvenir que celui là !

Avec une dose supplémentaire de chance (mais faut avouer qu’elle vous a bien laissé tomber celle là ! comme d’ailleurs certaines de vos copines qui vous regardent maintenant bizarrement puisque vous avez pris le risque d’épouser celui là), vous avez donc une belle mère sympathique qui vous accueille à bras ouverts … comme le beau père qui reluque en bavant votre décolleté ! Ses bras à lui, vous les éviteriez volontiers.

Sinon, vous avez glissé sur une marche et vous avez la belle mère aigrie, teigneuse, les sourcils froncés, qui se vante à tout le monde d’avoir cousu elle même son tailleur. N’omettez surtout pas de l’annoncer au micro sous peine d’être haïe à vie. Vous le serez, mais vous pourrez toujours lui rappeler son tailleur pour la calmer de temps en temps ! Jamais ô grand jamais ne lui dites que son tailleur était hideux ou alors le jour où le divorce est prononcé et que vos enfants sont majeurs (sans obligation donc de rendre visite à mamie teigneuse).

Bon, vous voilà entrée dans le monde des adultes pour de bon maintenant. Vous avez répondu à l’obligation sociale qui veut qu’avant 30 ans on soit mariée (et qu’on ait déjà 3 enfants mais ça dépend de la date du mariage ou de la probabilité pour vous d’avoir des triplés à la première grossesse).

Vous avez remarqué qu’à ce stade, pour autant, on ne vous prend toujours pas pour une adulte ? Vous en savez toujours moins que les autres. Les plus âgés. Ne l’oubliez pas ! on vous l’a appris très tôt : vous serez TOUJOURS inférieure à quelqu’un d’autre ! Va quand même pas falloir vous le répéter tout le temps non ?!

ça fait beaucoup pour un seul soir, j’en suis consciente.

J’ironise, j’ironise, mais quand même. Vous l’avez trouvée la part de vérité ?

Je vous laisse cogiter.

NB : commencez dès maintenant à réfléchir pour vos propres enfants. Les proies, comme vous venez de le voir, se fabriquent TRÈS tôt !

L’âge adulte

Considérant que les bases vues précédemment sont établies et ancrées solidement, la proie va pouvoir continuer à se confirmer qu’elle ne vaut pas mieux que ce que le toxique tente de lui faire entrer de force (ou facilement) dans l’esprit : c’est pas qu’elle ne vaut rien, c’est qu’elle est une moins que rien.

Donc reprenons.

Vous êtes tombée follement amoureuse d’un toxique. Pas le premier jour.

J’entends par là que vous ne connaissiez pas le niveau de toxicité du quidam le premier jour. Follement mais pas folle non plus. Disons que c’est l’amour qui était fou. Euh .. enfin, disons que vous étiez quelque peu éblouie et que c’était peut-être, oui, un coup de folie. Quoi que … non, parce que vous avez pris le temps de l’observer quand même. Moins que lui ne vous observait. Certes.

Beaucoup moins. Car lui a posé des questions, a fait semblant de s’intéresser à vous et en a profité pour récolter moult informations sur votre compte. Notamment votre manque d’estime de vous-même. Facile à détecter. Quasi sûr que vous avez lâché une phrase du style « on ne m’a jamais aimée ainsi« . Sur le compte en banque aussi d’ailleurs.
Il vous glissera une question un jour du style « Tu les regardes souvent les comptes ? » , non pour savoir si vous suivez ça de près mais pour pouvoir, accessoirement, retirer de l’argent subtilement sous votre nez, sans que vous ne le voyiez. Bah oui ! on fait confiance à celui qu’on épouse non ? et ses 13 ème mois fileront en douce, sur un compte épargne également. Et le jour du divorce il vous rappellera avoir fait un chèque de 200 euros juste après le mariage et que donc, vous lui en devez la moitié. Bref. Mais quand même. Ça énerve. Non ?

Revenons à la déclaration d’amour …

En écho, il a fait de même. D’ailleurs, il a fait écho à tout ce que vous avez dit. Le toxique a une excellente mémoire et vous ressert à l’envers ce que vous lui aviez servi à l’endroit. Exemple : il vous dit qu’il adore les poivrons farcis à la pâte d’amande (ce qui n’est guère commun) et comme vous avez oublié qu’il l’a entendu de votre bouche, vous hallucinez !

Vous doutez un peu alors vous lui demandez si vous lui en aviez parlé. JAMAIS DE LA VIE ! C’est incroyable non ?!

Bon, revenons à vous, petite proie.

Vous n’êtes absolument pas au courant, depuis votre prime enfance, que vous êtes aimable (au sens propre du terme). Vous doutez de tout : votre beauté, votre intérêt, votre intelligence, vos émotions qui vous envahissent régulièrement… alors dès que toxique va vous parler de votre nez trop petit, il va réveiller votre complexe et bim ! Et comme vous avez peur qu’il ne se mette en colère si vous réagissez et bien … vous ne réagissez pas ! et vous avalez ça. De travers, bien sûr. Au lieu de descendre dans l’estomac, ça va vers le cœur. Il se sert. L’autre, du coup, s’en sert aussi. Il calibre bien votre réaction, s’assure que la pointe est bien plantée dans le cœur et pour vous endormir, vous sert un compliment inversé. Du genre : mais tes yeux ! ah tes yeux ! je n’en ai jamais vus des pareils.

Plus tard, vous aurez toujours le doute : que voulait-il dire le fum#** ?

Certaines me diront, et elles auront raison, qu’elles ne se sont pas laissées faire. Vous avez eu raison, oui ! N’empêche qu’il a continué et que la séparation a été laborieuse.

[NB : je précise que je parle des femmes sans enfant, indépendantes financièrement également.

Oui, je précise car une fois qu’il vous a piégé avec les enfants ou depuis le départ avec l’argent, c’est la pire des horreurs et ça ne me fait guère sourire.]

Donc  on ne rétorque pas.

On n’en parle à personne car, comme chacun le sait, le toxique ne se montre pas odieux devant témoin. Pas fou le gaillard !

Vous n’osez donc pas en parler à votre entourage proche surtout si à la première parole, on vous a rétorqué « lui ! si gentil ! oh lala tu as toujours des problèmes ! si tu étais plus tolérante aussi !« . De quoi faire taire n’importe quelle pipelette non ?

Vous allez donc fonctionner uniquement à la peur.

Peur du jugement des autres, peur du courroux de l’autre, peur de vous retrouver seule, peur de vous être trompée et que c’est peut-être lui qui a raison, peur de vous retrouver à la rue, peur de surmonter votre immense déception, peur de devoir tout recommencer, peur qu’on ne vous aime plus …

Ces peurs ajoutées à vos complexes vous empêcheront d’ouvrir les yeux.

On ne maltraite pas quelqu’un qu’on aime. Point.

Personne n’est supérieur à personne. Point.

Personne n’a le droit donc, de prendre le pouvoir sur vous. Point final !

Que diriez-vous à votre fille si elle vivait ça ?

Ah …….

Pourtant, aux premières insultes, vous avez pardonné.

Aux suivantes aussi.

Il a même réussi à renverser la situation, effondré, en larmes pour réveiller en vous l’âme généreuse qui doit (toujours) se sacrifier pour les autres et comprendre l’autre mieux qu’elle même.

Il a utilisé le bon vieux argument de l’enfance malheureuse pour que vous passiez l’éponge.

Alors vous la passez.

Vous faites mieux. Vous culpabilisez !

C’est vrai quoi ! quand même ! avec ce qu’il a pris dans la tête enfant, vous pourriez être un peu plus gentille !

Vous avez juste oublié que vous en avez pris autant sinon plus et que vous, vous ne l’insultez pour autant pas, que vous êtes plutôt humaine quoi !

Allez, je vais être un peu acide (mais j’ai fait pareil) : vous vous gargarisez avec la dose ridicule (on peut bien le dire après) d’amour (faux, bien sûr) qu’il vous a servi au départ. C’était tellement bien ! alors vous vous accrochez désespérément à ça. Au fol espoir (ah là, fou/fol, c’est plus juste non ?) qu’il redevienne comme au premier jour.

C’est un peu comme si vous vouliez qu’un grand gaillard de 1m80, 16 ans, en pleine période adolescente – votre fils adoré – redevienne tout petit petit pour le prendre dans vos bras et le câliner. Vous voyez ?

Et puis il a du vous faire le coup du chantage affectif : je vais partir, je te préviens.

Mieux (pire) : j’en peux plus de tout ça, un jour, tu me retrouveras au bout d’une corde.

Ils sont champions du monde du chantage au suicide.

Et le pompon : je t’aurais prévenue, ce sera de ta faute !

Donc, comme on vous a appris à culpabiliser, que vous faites ça très bien, ça recommence.

Sauf que … personne n’est responsable des actes de l’autre. Personne !

donc, on récapitule :

Une fois qu' »il » est dans votre vie, vous :

– vous laissez insulter sans mot dire

– lui donnez, il prend sans rendre

– pliez l’échine, il bombe le torse

– suppliez, il se gargarise

– êtes malheureuse, il jubile.

Notez que dans tous les domaines de la vie, vous n’osez pas !

Vous n’osez pas parce qu’on vous a tellement de fois demandé de vous taire, de ne pas faire de vagues, de vous faire toute petite… que vous ignorez même qu’il puisse y avoir une autre attitude et une autre altitude.

Pourtant.

Quand l’autre abruti vous fait des appels de phare derrière vous qui roulez pourtant à la bonne vitesse, vous avez le DROIT de ne vous rabattre que lorsque vous-même aurez fini de doubler (un grand classique sur l’autoroute). Vous avez aussi le DROIT de refuser la xième invitation de belle maman à déjeuner et à rester TOUT le weekend pour la 3ème fois ce mois-ci. Vous avez le droit de ne pas vous en vouloir d’avoir refusé de venir chez vos parents saluer la tante du mariage qui tient le choc et est toujours acide « mais bon … elle vieillit et sa vie n’a pas toujours été rose » … (c’est pas une raison pour pourrir celle des autres !

Vous avez le droit de dire à votre médecin que vous ne voulez pas avaler tel cachet parce que ça vous rend malade (plutôt que le prendre à la pharmacie, le mettre dans un placard et le ramener à la pharmacie dans quelques mois, histoire de ne pas trop culpabiliser, avant la date de péremption).
Vous avez le droit de dire à votre collègue de travail qu’il empiète un peu trop sur votre vie et qu’il serait bon qu’il cesse de vous emm**** tous les matins pendant une demi heure.

Vous avez le droit de lui dire aussi que non, vous ne resterez pas plus longtemps ce soir pour l’aider à finir un dossier parce qu’il a passé la moitié de la journée à trainer dans les autres bureaux plutôt que bosser sur le dit dossier.

Vous avez juste le droit de dire « stop » à tout ça !

 

Coupable ?!

A une petite Pomme égarée, qui pensait devoir porter toute la responsabilité de l’échec avec un toxique, j’écrivais aujourd’hui :

il y a deux choses :

– ceux qui sont responsables avec des intentions néfastes

– ceux qui sont responsables avec de bonnes intentions.

Nous, les Pommes, nous sommes coupables de vouloir être aimées, parce que nous avons du mal à nous aimer nous-mêmes. Alors on donne cette responsabilité à l’autre, et quand l’autre est toxique, il fond sur nous pour nous engloutir.

J’ai appris à m’aimer, j’ai appris à me faire respecter pour ne plus jamais me poser la question précisément que vous vous posez ! Pensez-y.

Ne vous auto-flagellez pas, il s’en est chargé lui même.

Repérez où sont vos failles (je ne sais pas si vous avez lu mes livres mais j’en parle, bien sûr) et travaillez dessus en prenant du temps pour apprendre à vous pardonner. Au fond, nous sommes coupables de quoi ? ne pas savoir aimer, ne pas savoir être aimée, mais certainement pas d’avoir aimé !

C’est parti pour une année !

A mes fidèles lectrices & lecteurs,

à ceux qui le sont moins,

à ceux qui commentent,

à ceux qui restent silencieux,

à ceux qui prendront le temps d’écrire un petit mot,

à ceux qui n’oseront pas,

à ceux qui oseront un jour,

à ceux qui m’ont réchauffé le cœur tout au long de l’année 2018,

qui m’ont attendrie,

qui m’ont fait rire,

qui m’ont soutenue,

que j’ai rencontrés,

que je rencontrerai un jour,

à ceux que j’ai appris à connaitre,

à ceux que j’ai appris à apprécier,

à ceux que j’ai appris à aimer.

A vous tous, j’adresse très sincèrement mes vœux pour une année douce et sereine,

une année remplie de joie, de bonheur, d’amour,

une année où les résolutions seront celles que l’on peut tenir,

une année où vos projets émergeront, verront le jour, grandiront,

une année où votre miroir vous renverra une belle image.

Une année loin, très très loin des toxiques !

Je vous souhaite un pied ferme pour vous en éloigner.

Un talon efficace pour leur en donner un coup s’ils venaient à vous embêter.

Je vous souhaite une année de belles surprises !

Vous me suivez ?

Je me demande si on ne serait pas en train de fabriquer une société d’hypocrites ou … si tout ça existait déjà et qu’ils s’en donnent à cœur joie … ou … ?
Origine : les réseaux sociaux.

Si ça n’est pas déjà fait, rejoignez-les et savourez !

Je commence par le petit dernier (pour moi) découvert il y a quelques mois : Inst.***

Voyons le mode d’emploi.

(pour bien suivre, on appellera « follow » le fait de suivre – ça tombe bien, ça veut dire « suivre »)

Donc, on se follow les uns les autres.

Enfin, non.

On se fait follower (oui oui).

Une fois followé (je ne vous parle pas de l’ego quand un compte qui a des milliers de followers daigne vous suivre, vous et vos 45 followers !), vous êtes tenté de remercier en followant à nouveau.

Erreur !
Car dès que le nouveau follower aura vu que vous êtes tombé dans le piège, il retire son follow.

Vous me suivez toujours ? (eux non)

Bon, l’idée est simple : avoir beaucoup de followers pour qu’ils puissent devenir des influenceurs.

Ils followent peu, ils n’ont pas le temps (eux) !

Alors quid influenceurs me direz-vous ?

Et bien ce sont des personnes qui vont dire : j’ai acheté ce pantalon chez xxx ou yyy et qui recevront donc d’autres pantalons gratuitement de chez xxx ou yyy. Et donc à qui on va dire : « vous êtes beaux ! oh ! que vous êtes beaux et importants ! »

Ainsi, si on décortique tout le système : des personnes ont fait croire aux autres qu’elles étaient intéressées par leur profil juste pour qu’on s’intéresse à elles et les jeter comme un bon vieux kleenex (qui ne sponsorise pas d’ailleurs. Un tort !). Et toutes ces personnes qui sont restées à follower un influenceur n’ont pas bougé le petit doigt pour enlever leur follow !

C’était facile, il suffisait d’y penser !

Ça m’a épuisée, je ne développerai pas les autres réseaux. De toute façon c’est la même chose avec les pages !

Ça ne vous rappelle rien ce mode opératoire tordu/hypocrite du mensonge pour endormir l’autre ? …

Juste une traduction  : « Car dès que le nouveau follower aura vu que vous êtes tombé dans le piège, il retire son follow. = car dès que le nouvel amoureux aura vu que vous êtes tombé dans le piège, il ne vous aime plus » … notons qu’il ne vous aimait pas au départ ! Il n’a plus qu’à vous endormir avec de la poudre aux yeux et le tour est joué : vous aimez, pas lui / vous followez, pas lui

Mais vous pouvez toujours suivre ma page Facebook, sans vouloir influencer personne, bien sûr 😀

Unilatéralité

C’est sans doute le billet le plus court que vous trouverez ici …

Mais voilà …

Vous vous rendez compte :

– Qu’un homme demande la main de sa fille à un père (et on trouve ça tellllllllement romantique …)

– Qu’il ne viendrait jamais à l’idée d’une jeune femme de demander la main de son fils à un père …

Ah oui, il y a aussi : la femme qui prend le nom du mari.

Et puis : les enfants qui portent le nom du père.

Tout est dit non ?

Après on s’étonne que certains hommes prennent la grosse tête !

Alors forcément, après, il y a des Pommes qui s’énervent !

http://www.leseditionsdunet.com/autobiographie/4962-pervers-narcissique-ou-autre-toxique-a-nous-deux–chacun-son-tour–pomme-9782312052298.html