Préambule (2018, ce billet datant de 2008) : n’ayez JAMAIS honte d’avoir aimé un toxique/pervers/tordu ! Donner de l’amour est sain. Ce qui ne l’est pas, c’est détruire quelqu’un qui aime, juste par vengeance de sa propre histoire passée. Seule façon « d’exister » pour un pervers.

On ne vient pas au monde pervers, on le devient.

Toute éducation basée sur la haine, sur l’absence de tendresse, sur la violence, …, peut créer des pervers.

Répandons un peu plus d’amour tous les jours sur nos enfants et ceux qui nous sont chers car l’amour n’a pas de prix. La haine, si.

Elle détruit la société et provoque des guerres.

Des guerres d’ego, qui détruisent aussi sûrement que les autres où les armes sont les prolongements des êtres qui les portent.

J’écrivais, à l’époque de ce billet, sur la pointe des doigts, avec une peine immense au cœur, une envie folle de comprendre aussi.

J’écrivais pour me soulager, pour avancer et ne plus jamais revivre l’enfer que j’ai vécu en aimant aussi fort un être aussi abject !

J’avais une peur bleue d’être jugée. J’avais peur qu’on ne me comprenne pas. Alors que, finalement, la première personne qui devait comprendre le pourquoi de tout ça, c’était juste moi.

Je n’ai aucun regret, je ne m’en veux pas. Je suis vivante.
Lui non.

Mais il était déjà mort à l’époque !

Parce que la vie, ça ne peut être autre chose qu’aimer.

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Par le plus grand des hasards (qui fait toujours bien les choses dit-on), je suis arrivée un jour sur le blog d’un psy qui parle des pervers.

Le texte est assez long. Il décrit beaucoup des travers de ces hommes avec force détails.

Avant, je les appelais « manipulateurs » mais le terme « pervers » convient effectivement lorsqu’on lit les détails.

J’ai reconnu dans cette description le père de mon fils sans difficulté.
Jusqu’à présent, j’avoue que je n’avais peut être pas pris le recul nécessaire pour analyser ces 5 années de ma vie.
Sur ce blog, ont été laissé des centaines de commentaires qui aujourd’hui pourraient faire un livre, tant il y en a.
Des femmes comme moi, parfois encore dans les griffes du pervers, parfois tout juste sorties de cette terrible emprise.

Et puis, une des femmes a parlé d’un autre site que je suis allée voir hier.
Il est très bien fait, facile à lire.

Si j’ai été stupéfaite des descriptions que je lisais dans le premier blog, je peux vous assurer que celles que j’y ai vues dans le second m’ont littéralement glacée.

Je n’avais, jusqu’alors, absolument pas pensé aux dégâts. Je n’avais pas pensé non plus que j’avais été une victime d’un être qui avait tout calculé pour me détruire, ou sans aucun doute, tenté.

Je me suis revue 8 ans en arrière.

Si je donne l’impression d’être énergique, c’est que je le suis, en effet. Et pourtant, j’ai perdu au moins 50 % de cette énergie.
J’ai perdu surtout ma motivation. Celle ci, je ne sais pas l’expliquer. Elle était profonde, elle était une grosse partie de moi.
Je sais qu’il a cassé en moi quelque chose d’important.
Le sachant, en ayant pris conscience, cela va certainement m’aider à faire un grand pas en avant pour reconstruire.

Je vous livre un petit résumé de ce qu’on trouve donc dans ce site.

Auparavant, je tiens à préciser à tous ceux, et surtout toutes celles qui liront et qui n’ont pas été victimes d’un pervers, qu’il vous sera impossible de comprendre pourquoi on devient aussi « bête », aussi soumise.
Il faut l’avoir vécu pour pouvoir comprendre les autres. Ça, c’est évident.
Ça l’est d’autant plus que je suis entourée de gens qui m’ont souvent dit des choses que je n’aurais jamais voulu entendre. Du style : « mais comment tu as fait pour aimer un mec pareil ? » …

Quand vous rencontrez un pervers, aucun signe annonciateur. Il vous charme et vous livre le grand jeu.
Il a tout du prince charmant. Il est attentif, passionné et vous êtes pour lui, « la seule personne au monde qui l’aime et qu’il aime ».
Comme les victimes ont souvent le même profil, à savoir : beaucoup d’empathie et un fort besoin d’aimer parfois jusqu’au sacrifice, les mots sonnent juste et le piège commence à se refermer.

Une fois la proie ferrée, le pervers va commencer un autre jeu où il jouera d’autres scènes, toutes plus déstabilisantes les unes que les autres.
Tantôt odieux, voire violent (en paroles ou en actes), tantôt victime (pour que votre rôle de « protectrice » revienne à la surface très vite), rapidement, vous vous mettrez à croire que vous allez le « sauver » car il est une victime de ses parents bien souvent et de ses ex aussi, tant qu’à faire. Victime de ses parents, cela ne fait aucun doute, il suffit de les rencontrer pour se rendre compte rapidement que ça déraille dur dans cette famille. Pour les ex, c’est évidemment une autre façon de voir les choses ou … de les présenter à la nouvelle proie. Il prétend que l’amour que vous lui portez va être plus fort que tout.

Je vous passe tous les épisodes qui vont se dérouler entre deux, c’est du même style. Cependant, les doutes sont bien là.
Pourquoi alors, on ne se sauve pas ?
Parce qu’il nous rattrape toujours rapidement. Dès qu’il sent que vous risquez de lui échapper, il se met à vous faire des excuses à renfort de pleurs et de promesses. Et … à rejouer au prince charmant.
Des scènes comme ça, j’en ai eu un nombre incalculable.
Il joue aussi avec la peur. Et les doutes. Voire les menaces (pour moi, c’était avec notre petit et le fait qu’il en demanderait la garde).

Tous ses côtés pervers, vous commencez à en être sérieusement convaincue, et petit à petit, vous tentez donc l’éloignement.
Il finit parfois par arriver.
Pour ma part, j’ai eu une chance incroyable puisqu ‘il était tellement pervers d’un point de vue sexuel qu’il ne pouvait plus assurer ses petites fredaines sans se faire avoir, il a donc, une fois beaucoup d’argent mis de côté, choisi de mettre les voiles.

Seulement voilà, il y en a qui ne s’en sortent pas aussi bien et vont même jusqu’au suicide.

La manipulation morale est d’une force incroyable et on perd tout repère.

On ressort de ces histoires toutes cassées, lessivées, sonnées…

Aujourd’hui, bien sûr, il m’est indifférent et tout ce qui peut bien lui arriver m’est complétement égal.
Depuis, il a eu d’autres proies. Une est venue me voir. Il la fréquentait alors que nous étions encore ensemble.
Si elle a rapidement ouvert les yeux (au bout de 10 mois), c’est qu’il lui manquait cette sensibilité lorsqu’il fondait en larmes devant elle.
Il jouait le père malheureux d’être séparé de son fils mais dès qu’elle arrivait et qu’il avait le petit, il suggérait au petit qu’il devait s’ennuyer de maman, pour vite me le ramener et être tranquille avec cette femme.
Elle-même maman, avait été choquée et a vite pris du recul.

Il y a eu ensuite une autre femme chez qui il s’est installé très vite (parce que le pervers squatte beaucoup, pour garder ses sous), mais de chez qui il est aussi parti très vite. J’ignore la raison. Je n’ai jamais eu de contacts avec elle.

Je ne voudrais faire peur à personne en écrivant ceci, mais le plus terrible, c’est que c’est indétectable au premier abord, au second non plus d’ailleurs puisque le pervers s’assure d’avoir bien œuvré avant de se révéler. C’est à dire que vous êtes dans un piège dont vous pourrez vous sortir difficilement quand vous commencerez à comprendre.

Ces hommes ont en commun d’avoir un passé douloureux et ils ne peuvent vivre qu’en faisant du mal.

Les victimes ont probablement en commun d’avoir elles aussi un passé douloureux mais à l’inverse, elles ne veulent que le bien et ont développé une forte capacité d’empathie.
Elles sont toutes gaies, pleines de joie de vivre et d’optimisme et d’une sensibilité importante.

Il est impossible de prouver quoi que ce soit et une action en justice a du mal à aboutir car il est évident que, face à la gendarmerie ou un juge, le pervers va vite changer d’attitude et se faire passer pour la pire des victimes.

Le pervers ne supporte pas d’être séparé de sa proie car pour lui, elle lui appartient. Alors, même une fois parti, il va continuer à vous harceler.
J’ai connu ça.

Si j’ai réussi à le calmer, c’est parce que j’ai réussi à prouver, avec les appels figurant sur mon portable, avec des témoignages, avec une enquête sociale, qu’il avait une vie particulièrement hors du commun.

Il y a eu trois plaintes à la gendarmerie. J’ai eu la chance de croiser des gendarmes particulièrement humains qui m’ont écoutée, qui ne l’ont pas cru, qui ont su aussi le calmer un peu. Il a surtout fait l’erreur de m’envoyer un coup de poing qui avait laissé des traces, furieux qu’il était de me voir maquillée, en forme, sans doute prête à aller rejoindre un autre, devait-il penser.

Malheureusement, j’ai en commun avec lui un petit bout tout innocent qui sera aussi facile à manipuler. Plus encore peut être.
Il l’est déjà puisque, lorsqu’il l’a en weekend, il le gâte exagérément pour passer pour le bon papa. Il lui promet monts et merveilles pour le prochain weekend. Mais entre deux, aucune nouvelle, pas de signes de détresse indiquant qu’il s’ennuie de son petit ! Quant aux promesses, elles s’envolent dès qu’elles sont prononcées !
Comme dit le proverbe : une promesse n’engage que celui qui y croit !

Je me réjouis qu’il soit parti, je me réjouis aussi d’avoir fait connaissance d’autres femmes qui ont connu la même situation et qui sont des femmes formidables.
Aujourd’hui, prête à changer de travail, je me trouve une raison supplémentaire pour m’éloigner le plus loin possible de lui et peut être faire ainsi en sorte que mon petit ne devienne pas lui aussi, une victime, d’une autre façon.

Lorsqu’il est parti, j’ai vite voulu refaire ma vie et, pour ceux qui m’ont suivi depuis le début de mon blog, ça a donné la rubrique des fantômes.
je me rends compte aujourd’hui que je voulais surtout trouver un « autre papa » pour mon petit. Je voulais, au fond de moi, lui présenter une autre image d’un homme. Je voulais sans doute m’en présenter une aussi.

Rien n’est plus important pour moi aujourd’hui que mon bien être et je me protège maintenant de toutes rencontres toxiques.
Je sais avoir fait des erreurs avec ceux que j’ai rencontrés, parfois en m’impliquant trop vite.

Il faut du temps pour remettre les pendules à l’heure, voire changer de fuseau horaire.

Je tiens à rassurer mes lectrices (et lecteurs, parce que ça arrive aussi à ces messieurs) : on s’en sort. J’ai écrit beaucoup pour comprendre comment j’étais tombée dans un piège pareil. La roue finit par tourner. Mais il faut se (re) construire pour sortir grandi(e) d’une telle « expérience ».

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Les années ont passé. Vous venez de lire un billet écrit en 2008. Une action en justice a été entreprise et le pervers a été pris à son propre piège. Laissez faire leur ego, il les noie, tôt ou tard.

Et comme il est bon de se soulager, je lui ai écrit une petite lettre : Lettre à mon (ex) bourreau (cliquez); parce que franchement, il l’a bien cherché !

 

NB : Ce blog racontait toute ma reconstruction, toutes mes découvertes, petit à petit, toute ma rage (souvent mal dirigée, je l’admets) et enfin, toutes mes étapes pour voir la vie autrement et me « nettoyer » de tout ça. Ne soyez pas surpris, le blog a été allégé et nombre de billets ont été mis en off pour mieux se retrouver en on ici :

http://www.leseditionsdunet.com/autobiographie/4318-je-suis-la-reine-des-pommes-memoires-d-outre-vie-pomme-9782312045221.html

 

Et toute la suite :

http://www.leseditionsdunet.com/autobiographie/4675-je-suis-encore-la-reine-des-pommes-pomme-9782312049113.html9782312049113.html
http://www.leseditionsdunet.com/autobiographie/4954-je-suis-toujours-la-reine-des-pommes-mais-plus-pour-longtemps-tome-3-pomme-9782312052212.html

Et le tome dédié aux pervers et toxiques en tous genres (parce qu’il ne faut pas m’énerver !) (ah ! mais !)  :

http://www.leseditionsdunet.com/autobiographie/4962-pervers-narcissique-ou-autre-toxique-a-nous-deux–chacun-son-tour–pomme-9782312052298.html

Extrait : ICI

 

Et bien sûr, je suis sur Facebook. Je vis avec mon temps, moi !
Venez me rejoindre, je vous accueille avec plaisir : https://www.facebook.com/JesuislaReinedesPommes/

99 réflexions sur “J’ai aimé un pervers

  1. Article intéressant (et long :p ) mais une chose me choque : pourquoi sur la moitié de vos articles les hommes sont décris comme des monstres ?
    Les hommes sont insensibles, les hommes sont manipulateurs, les hommes…. toujours les hommes.

    Dois je rappeler que la femme n’a rien de parfait, et qu’il existe aussi des femmes insensibles, manipulatrices, perverses, destructrices ?
    J’espère que non sinon vous vous voilez la face :/

  2. Bonjour Alphonse,
    Vous vous trompez, je ne parle pas DES hommes, je parle de ceux qui sont pervers et manipulateurs;
    je n’ai rien contre les hommes et je suis désolée si c’est interprêté de cette façon (ou alors mal lu).
    Il est des hommes qui traversent notre vie et qui nous donnent en effet une bien vilaine image d’eux. mais JAMAIS je ne généralise (sauf quand je parle des quadras, mais il faut me connaître pour savoir qu’il faut aussi tempérer mes propos).
    Ce n’est pas de la provocation, ce n’est pas non plus une haine des hommes.
    Je ne relate que des faits qui sont réels.
    Vous savez quoi Alphonse ?
    je ne demande pas mieux qu’on me prouve qu’un homme peut aussi faire du bien ! 😉
    Quant aux femmes, vous avez raté l’épisode des garces. Dommage, vous auriez vu que je parle aussi des ces femmes qui font que les hommes peuvent aussi passer de sales moments en leur compagnie.
    Oh, j’ajoute une chose importante.
    J’ai des amis hommes que j’aime beaucoup et si j’avais pensé un instant qu’ils soient tous comme ça, je n’aurais jamais pu sympathiser avec eux.
    Je sais qu’ils sont aimants, aimables, sensibles, ils ont su me le prouver.

  3. Je n’ai pas raté l’épisode des garces… mais vous parlez plus généralement des hommes, et rarement en bien…
    « je ne demande pas mieux qu’on me prouve qu’un homme peut aussi faire du bien ! 😉 » il suffit de me connaitre 😀 hi :p

    Peut être est ce du à votre vécu, du même fait que je considère que toutes les femmes sont menteuses, infidèles et vénales. Où que pour moi toute tentative de relation sentimentale ou amicale amène forcément à la déception…

    Je n’ai rien contre vous en particulier, si on regarde bien vous faites souvent référence à des livres, ou des blogs… j’ai rarement vu un site ou un livre faire l’éloge de l’homme bien…

  4. Alphonse !!!!! réfléchissez ! si je rencontre un homme bien, je vais en parler ! évidemment.
    D’ailleurs, j’ai une rubrique « mes amis » où je parle aussi en bien des hommes.
    Evidemment que c’est mon vécu qui me fait parler de tout ça, avec tous les échos qu’il comporte pour moi aujourd’hui.
    Mais encore une fois, je ne généralise pas.
    Je lis en effet beaucoup, que ce soit des livres ou des blogs, et ce, depuis trés longtemps. Petite, je passais des après midi à la bibliothéque.
    Je cherche à comprendre. Comprendre l’être humain, me comprendre, comprendre ceux qui ont traversé ma vie.
    Je peux vous citer des hommes « bien » que je connais plus ou moins.
    Il s’agira en premier lieu de Joël, mon grand ami, fidèle lecteur et commentateur qui est d’une gentillesse et d’une empathie absolument fantastiques.
    Je parlerai de Thomas qui me fait rire, qui prend la vie comme elle vient et sait se faire plaisir autant qu’aux autres.
    Il me lit et me commente aussi.
    Je vous parlerai de Kevin qui rend Miki la femme la plus heureuse du monde. J’adore Miki, j’adore Kevin.

    Mais je ne vous parlerai pas d’un homme dans ma propre vie, la réelle, parce que je suis seule et pour le moment, trés heureuse de l’être.
    Mon blog me sert à raconter ma vie, présente, passée. Ca me fait le plus grand bien et j’aime écrire autant que lire.
    Si mes propos vous choquent, croyez bien que mes expériences m’ont choquée bien plus !
    Si, en plus, je peux aider d’autres femmes à travers mes expériences, alors, ce sera formidable pour moi.
    Et, au final, si je peux parvenir à me soulager de tout ça, youpi !
    Je vous rassure, j’ai une vie trés agréable, je sais m’amuser, d’ailleurs, je ris beaucoup mais tout n’est pas rose et il faut pouvoir l’évacuer pour mieux vivre encore.
    Allez, je vous promets que dès que je rencontre un homme qui me fait voir tout en rose, je vous tiens informé 😉

  5. lol merci je suis impatient de lire un article de ce genre :]

    Je comprend le but de vos articles, mais c’est « horrible » pour un homme de lire ou d’entendre tant d’échos négatifs sur nous 😦 même si je me doute bien que vous ne généralisez pas 😉

  6. Alors pardon pour l’écho. Je suis certaine que vous même, vous êtes un chic type, ça se sent bien. Vous avez vous aussi votre passé un peu trop lourd, comme beaucoup.
    Pardon d’ailleurs à tous les hommes qui pourraient recevoir cet écho comme un message terrible pour eux. Ceux qui ne sont pas concernés sont bien évidemment mis hors de cause immédiatement !
    Quant aux pervers, inutile de préciser qu’ils ne se reconnaitront pas puisqu’ils ne se rendent même pas compte … 🙂
    Je suis persuadée, Alphonse, qu’il existe plus d’hommes bien que de tarés sur cette terre !
    A l’inverse, je crois que c’est tout pareil pour les femmes !

  7. Bonjour Alexandre.
    La plus belle preuve que l’on puisse vous donner en tant que victime pour vous assurer que nous ne généralisons pas en ce qui concerne les hommes, c’est justement le fait qu’on s’y laisse prendre. Je sors personnellement d’une histoire similaire. J’ai rompu il y a deux mois devant faire face à la fois à l’amour que je portais à cet homme mais aussi à l’enfer d’un quotidien fait d’insultes, de dénigrement, d’humiliations etc…
    Nous avons – par définition – confiance dans les hommes et nous espérons toujours qu’il y en un qui nous aimera pour ce qu’on est. Et j’y crois encore. Mais la vie nous a fait rencontré non pas des hommes Alexandre, mais des MACHINES et c’est toute la différence. Ne voyez dans les propos de Pomme ou d’autres femmes, aucun féminisme. Nous avons été rattrapées par une réalité et notre souffrance n’a d’égale que notre espoir de rencontrer des hommes aimants que nous saurons – par nature d’ailleurs – aimer et choyer, soyez en certain.
    Belle journée

  8. Pardon Alphonse, je viens de me rendre compte de mon erreur. Je vous ai appelé par un autre prénom
    Vous voudrez bien m’en excuser.
    Belle journée

  9. Je n’ai rien à ajouter … c’est exactement ce qu’il fallait dire miss Anonyme 🙂

  10. Il m’est toujours très difficile de lire ce genre d’articles, Pomme, ils me font trop mal ces hommes qui t’ont fait tant de mal…
    Ma propre expérience avec les hommes dans le vie réelle est si différente, je n’ai eu affaire qu’a des hommes bien, et quand je lis tes articles, j’ai l’impression que tu parles d’un troisieme sexe, ou de martiens, ou de vampires, des trucs de ce genre quoi!
    Par contre mon expérience avec les hommes sur internet est plutôt catastrophique, a une exception près (L’Amour de ma vie!).

    La oui, j’ai trouve qu’il y avait beaucoup de sadiques et de pervers parmi les hommes.

  11. Miki, Internet a surdéveloppé leurs capacités et leurs méthodes.

    Je t’assure que des hommes comme ça existent, nous sommes plusieurs à en avoir croisé. Ce ne sont que des faits que je relate ici, pas de la fiction !

  12. Oh je n’en doute pas, Pomme, que ce n’est pas de la fiction! Je voulais seulement dire que quand la propre expérience est si différente, il est extrêmement difficile de s’imaginer et d’intérioriser le contraire, et de comprendre qu’on parle de la même « race ». Je pense que c’est la raison aussi pourquoi certains hommes, « les bons », se sentent attaqués par tes articles, alors que toi tu parles des autres, « des méchants ».
    Tu sais je ne pense même pas qu’ils ont eu besoin de développer quoi que ce soit sur internet. Ici c’est tellement facile de se comporter en sadique et en pervers, beaucoup plus facile que dans la vie réelle!

  13. Miki, moi, je sais depuis longtemps qu’il y a des garces. Pourquoi les hommes ne sauraient-ils pas qu’il y a aussi des salopards ?
    Je suis d’accord, il faut quelques expériences pour connaître tout ça.
    J’aurais préféré voir ça ailleurs que chez moi !
    Si les hommes non concernés par ce comportement sont choqués, je les invite à cliquer sur le lien que j’ai mis dans mon billet.
    Des articles comme celui ci, il en existe un tas d’autres, des livres aussi.
    Je sais Miki que tu ne doutes pas de ce que je raconte.

  14. je suis désolée et consternée par ce que je viens de lire, ma pauvre Pomme pkoi n’es-tu pas partie plus tôt ???
    par peur surement ? pourquoi rester avec un bourreau ? ce n’est pas de l’amour. Je ne comprends pas quel sentiment cela peut être ??? tu as un caractère fort quand même cela se ressent dans ton écriture et tu devais avoir des amies ??? et la famille ???
    tu ne t’es jamais confiée à personne ? je ne sais pas quoi dire,
    des prises de becs on en a (sinon un des deux est idiot), chacun son caractère et on ne peut pas toujours être d’accord sur tout.
    Des fois, cela fait des étincelles ! mais c’est aussitôt oublié.
    le côté financier ? sinon, aucun intérêt on est mieux seule, on ne se retrouve pas mariés du jour au lendemain …. on vit ensemble. Attention, je ne dis pas non plus que tout est rose tout le temps !!! des fois moi aussi cela m’arrive, je prends ma voiture et vais dévaliser un supermarché ! (rien que pour le faire râler !) suis un peu garce aussi ….
    Je voudrais demander à Pomme, si elle ne connait pas une nana
    perverse, horrible à supporter ?
    De toute façon le mariage est une loterie dit-on, c’est je crois la vérité.
    On apprend à se connaître. y a-t’il eu des enquêtes sur ce brûlant sujet ? et ne trouve-t’on pas aussi des femmes perverses ? Bien sûr on sait que cela existe. comme je ne crois pas non plus au couple « parfait » sur tous les plans …. on est
    forcément différent sur certaines choses.
    Quand je pense que depuis 1 an complet, le mien est dans un fauteuil roulant tributaire soit de moi, soit d’une personne qui vient le soir et le matin pour la toilette …. et que depuis 1996 suite à une agression il se bat pour conduire sa voiture
    aménagée, essayer un maximum de sortir « un peu » m’emmener au restaurant, et que depuis sa dernière opération, il est coincé
    dans ce foutu fauteuil au premier étage jour et nuit ….depuis plus d’un an …
    Dans le fond, vous devez avoir raison j’ai peut être un mari exceptionnel …. mais qui, lui, n’a pas eu de chance.
    Je n’ai pas le temps de me relire vous voudrez bien m’excuser ?
    donc, en définitive, la vie est plus que mal faite, c’est une loterie, et malgré son handicap je suis bien « tombée » ?????
    si vous ne vous aimez pas, ne restez pas ensemble.

  15. Fanfan, ma réponse mériterait un billet tant tu te poses des questions !
    Je me doute que c’est consternant, vu de l’extérieur. Je peux te dire que je suis en relation avec des femmes ayant vécu la même chose et je suis tout autant étonnée. Mais, à la différence, je comprends le pourquoi des choses car ils pratiquent tous de la même façon.
    Déjà, je ne pouvais partir, c’est chez moi ici. C’est lui qui devait partir. Ce n’est pas la peur qui nous retient, c’est la manipulation. Dès qu’ils sentent que la proie risque de les lâcher, ils remettent le grand jeu. Terriblement déstabilisant.
    En effet, je n’en ai parlé à personne jusqu’au jour où j’ai vraiment eu peur qu’il n’y ait un vrai problème et j’ai appelé mes parents.
    Mon père a eu une réaction sidérante, il lui a collé une baffe magistrale et lui, il s’est effondré en larmes. Personne n’était dupe à ce moment là mais il reste un doute, un léger.
    C’est extrêmement difficile d’expliquer en détails comment les choses se passent.
    On est pris dans un manège dont on sort difficilement.

    Pour répondre à la question de l’équivalent de la femme, outre le livre dont j’ai parlé ici : « Les hommes préfèrent les garces », j’ai rencontré beaucoup d’hommes qui me racontaient aussi des choses hallucinantes sur le comportement de leur ex compagne.

    Plus près de moi, je connais un homme qui approche de la cinquantaine et qui vient de se faire joliment avoir par la nana avec qui il est parti, abandonnant femme et enfant. Elle est enceinte.
    Autant dire que le voilà bien piégé !

    Je crois que tu as un homme épatant Fanfan. Par sa force à lutter contre son malheur, par ce qu’il continue à faire malgré son handicap.

    Je ne crois pas à la vie mal faite etc.. je crois que notre passé fait de nous telle ou telle personne et que nous allons attirer inévitablement des gens qui nous rappelerons ce que nous sommes, tout au fond, sans pour autant l’entendre.
    C’est une fois que nous l’avons entendu qu’alors, on peut imaginer être sauvé.
    Je dis toujours que la vie nous ressert le même plat. Tant que nous ne voyons pas, on en reprend et un jour, tout change.

    Récemment, un homme a essayé de me convaincre qu’il était idiot de ne plus vouloir refaire ma vie.

    Je ne pense pas que c’est idiot, c’est une façon pour moi de me protéger contre un éventuel pervers au cas où la leçon n’aurait pas bien été entendue ! j’entends mal parfois 😉

    Si j’étais la seule dans ce cas là, je serais trés humble, ce n’est pas le cas, nombre d’entre nous ont connu la même histoire à un point tel que les phrases qu’ils prononcent sont les mêmes !
    Ca rassure, ça conforte dans l’idée aussi que, même si je n’aime pas ce mot, nous avons été plus victimes que coupables.

    A nous de tenter un autre chemin.

  16. je suis là depuis 5 minutes devant mon clavier et je ne sais pas quoi écrire… je pourrais faire des excuses au nom de tous les hommes, mais ça serait idiot, nous ne sommes pas tous des pervers, heureusement…
    je comprends que tu ne veuilles pas refaire ta vie après ce que tu as vécu. Mais j’espère qu’un jour tu changeras d’avis !

  17. je suis d’accord avec Alphonse, il serait temps que les femmes se rendent compte qu’elles ne sont pas que des victimes et je connais personnellement un grand nombre d’hommes tombés au champs d’honneur de la manipulation psychologique. On oublie souvent que les femmes sont tout de meme bien plus abiles que les hommes dans le domaine et surtout qu’elles y recours plus souvent. C’est une question d’avantage comparatif, c’est pour cela d’ailleurs qu’il y a bien moins d’hommes battus par des femmes que le contraire. Evitons donc de tomber dans un féminisme passéiste aux causalités unilatérales.

  18. @ Thomas : j’espère bien que tu ne feras pas d’excuses. Tu n’es pas comme ça, tant mieux, et en plus, tu sais faire le distinguo. On ne demande rien de plus tu sais.

    @ Mango : c’est quoi cette réaction ? voulez vous que je vous fasse un billet où je vous dis que j’ai été perverse ????? désolée, je n’ai pas ça dans mon registre.
    Si vous aviez pris la peine de lire d’autres billets, notamment où je parle des garces, vous auriez vu que je sais qu’il existe des femmes tout aussi tordues.
    Vous employez « on », moi, j’emploie, « je » parce que JE connais cette situation d’hommes pervers.
    Si vous avez été victime d’une manipulatrice, votre témoignage est le bienvenu, je ne suis pas sectaire.
    En revanche, ça m’agace un tantinet quand vous me parlez de féminisme, soyez un peu objectif, on a l’impression que je vous ai agressé personnellement ! (vu l’adresse mail trés bizarre que vous avez laissée, je doute qu’on se connaisse mais si c’était le cas, vous n’auriez pas laissé entendre que je puisse être féministe… )

  19. @ Mango : petite précision quand même, au cas où …
    Votre commentaire fait abstraction de mon histoire. C’est, je crois, ce qui me surprend le plus. Vous venez là pour me traiter de féministe. Je ne comprends pas trés bien en fait…
    Parce qu’une femme a été prise dans le filet d’un pervers, vous venez lui dire qu’il serait temps d’ouvrir les yeux sur le fait que les femmes peuvent être tordues aussi … ???? quel rapport ?

  20. Bonjour Pomme,

    Je n’imaginais pas intervenir sur votre article. Cependant la lecture que vous proposez par le lien inclus dans ce dernier me fait changer d’avis. Le description du pervers narcissique dénommé aussi dans le texte ‘fion’ a été d’un éclairage puissant sur la nature de l’homme à qui je suis quotidiennement confronté sur mon lieu de travail. Imaginez la vie au travail avec un individu pervers, c’est tout bonement invivable. Enfin l’article propose une approche de riposte active et non-violente qui me paraît séduisante.

    Bon sang, pourquoi les êtres sont-ils parfois aussi tordus dans leur mode de pensé ? Il m’arrive parfois de me sentir comme le roi des imbéciles et je commence à comprendre la tactique.

    Je vais m’armer de patience, merci pour le lien et bonne journée pleine de soleil 😉

  21. @Mango
    J’interviens ici pour tenter de vous ramener à un discours plus élégant.. Et je suis certaine que nous n’en êtes pas dépourvu si tant est que vous acceptiez de lire ce qui suit.
    J’ai vécu non pas une mais deux situations similaires mais je vais tout simplement vous parler de la première. Dans les grandes lignes naturellement.
    A 20 ans, j’ai épousé le future papa de ma fille alors qu’il était en prison pour une bonne quinzaine d’années. Personne ne m’y a obligée me direz-vous mais là n’est pas le débat. Pendant 10 ans, j’ai fait toutes les prisons de France et de Navarre, géographiquement cela m’a beaucoup aidé à mémoriser les départements… M’autorisez-vous un peu d’humour au passage ? J’ai reçu suffisamment de lettres d’amour en 10 ans pour retapisser les murs de ma chambre .. Et j’y ai cru comme j’ai cru en lui car tout un chacun mérite une seconde chance dans la vie… Et j’espère qu’à l’issue de votre lecture, vous en accorderez également une à Pomme.
    A sa sortie, et au cours des premiers 6 mois, il ne m’a pas adressé la parole. Quand je lui parlais et notamment en famille etc… il feignait de ne pas me voir. Quand vraiment une réponse était nécessaire, j’avais droit « au petit papier ». Mais par contre, toutes les personnes qu’il s’agisse de la famille, de la sienne, de la mienne alors que celles là mêmes n’avaient pas bouger le petit doigt en 10 ans si ce n’est en parole d’ailleurs, toutes ces personnes étaient complimentées, valorisées, et moi j’étais humiliée systématiquement. Là je vous parle des faits en extérieur.
    A l’intérieur, c’est à dire à la maison … Notez, qu’il est arrivé avec sa valise en carton et rien d’autre dans ce que j’appellerai un nid très confortable, à la maison c’était des scènes de violence au point de tout casser dans la maison, des menaces de mort (il voulait régulièrement m’égorger), des phrases meutrières du style  » tu es néfaste à ma vie », ou « tu vas te faire …. », tu me les brises etc… Plus rien à voir avec les si jolies choses qu’il m’avait écrites dans ses doux papiers. Et moi, je doutais … de moi évidemment, et je redoublais d’attention, les courses, la bouffe, le ménage, l’administratif pour m’entendre dire au cas où j’aurais pris le risque de lui demander quoique ce soit, je le cite « je ne veux aucun souci, aucune responsabilité ». Et bien c’est cela un pervers narcissique. Un éternel insatisfait que vous choyez, que vous valorisez et qui en retour a décidé de vous détruire pour se sentir beaucoup mieux dans sa coque vide. Je lui ai redonné confiance, je l’ai accompagné dans ses projets les plus fous, je lui ai donné une petite fille merveilleuse, … Et tout cela pourquoi ?
    Question : qu’avais-je fait pour mériter un tel comportement à part sacrifier mes 10 plus belles années ? combien de kms ai-je parcouru de Châteauroux à Caen ou encore Poissy ? combien de fois en 10 ans ai-je affronté la pluie, le vent, la neige en attendant que les portes du pénitencier (çà vous rappelle un petit air sympathique, j’en suis certaine) veuillent bien s’ouvrir. Combien d’heures ai-je attendu dans une salle impersonnelle pour deux toutes petites heures de parloir ? Combien de nuit d’hôtels ai-je dû payer alors que mon salaire ne me permettait à peine à l’époque de subvenir à mes propres besoins ?

    Mango : comment vous seriez-vous comporté face à une femme qui vous aurait attendu pendant 10 ans et qui se trouvait être à votre sortie le jour J avec un immense sourire plein d’espoir sur l’avenir ? L’auriez-vous jetée, menacée, humiliée ?

    Pensez-vous Mango qu’une femme capable d’aimer à ce point, capable d’aider à ce point, puisse être un tantinet FEMINISTE ?
    Non, Mango… Ces femmes là, sont des femmes généreuses …. trop, ces femmes là sont des personnes humaines … trop, ces femmes là ont effectivement une estime de soi …. trop faible pour accepter et subir. Mais vous ne verrez jamais ces femmes là brandissant une banderole MLF défiler dans les rues de Paris en vociférant.
    A moins de vous lire trop souvent ?
    J’ai espoir que vous remettiez les choses dans leur contexte. D’après vous et je le disais hier encore à Alphonse, si nous devions généraliser, si nous devions ne plus jamais croire dans l’Homme.. Pensez-vous que nous aurions tant subi ? Pensez-vous que nous souffririons autant ? On croit encore en l’homme, on l’espère même, et on sait qu’il existe… Le chemin a seulement été jonché de PIERRES … mais la clairière n’est sans doute pas loin et peut être qu’après cette lecture vous saurez nous y conduire en toute amitié.

  22. @ Daud : Lisez : Le harcèlement moral au travail de MF Hirigoyen. Vous risquez fort de vous y retrouver encore plus…
    @ exdepn : ce témoignage glace littéralement. En effet, que d’amour !

  23. Alors on va reprendre, en commencant par une petite remarque, c’est interessant de voir ce que certains mots clé peuvent déclencher comme féminisme par exemple. A prendre littéralement ma phrase signifiait « attention j’ai le sentiment qu’on est à la limite là d’une systematisation de la posture victimaire, typique du féminisme de l’ancien temps (genre les anciens esclaves demandent réparation) ». Je ne dis pas qu’il n’y a pas eu souffrance ni intention de nuire mais de là à dire qu’il existe une catégorie clairement identifiée d’hommes définie par ces comportements… c’est un peu comme de dire « attention tous les hommes sont des violeurs potentiels donc appliquons leur un principe de précaution ». Il serait a mes yeux bien plus simple d’accepter la diversité de l’ame humaine, homme comme femme, capable de générer les plus belles et les plus odieuses choses. Ce qui ne réduit pas le besoin ou l’envie de livrer son expérience (en cela soit remerciée, ainsi que lesexdepn), simplement la replace dans ce qu’elle est, une histoire personnelle entre un homme et une femme et non le recit d’une victime d’un phénomène de société qui tend à se généraliser.
    Pour répondre à ta deuxième réaction, oui le fait même que je fasse abstraction de ton histoire montre où se situe le coeur de ce qui m’a fait réagir, la forme et pas le fond.
    Enfin, l’autre aspect de ma réaction est que si on doit s’exprimer en généralisant, alors le recensement des actes de manipulation conjugales montrerai certainement que les femmes en sont plus souvent que les hommes les instigatrices. Ceci pour dire, non pas que ton témoignage n’a pas lieu d’être, mais que de définir une catégorie (certes minoritaire) peut assui s’appliquer à la femme, comme par exemple… féministe… qui semble vous avoir fait beaucoup réagir. 😉 A vous lire mesdames.

  24. Mangon, trés bien de revenir donner des précisions.
    Alors, désolée de vous contredire une fois encore mais il existe bel et bien des « profils » de ces personnes.
    MF Hirigoyen, pour ne citer qu’elle, a su les décrire parfaitement dans ses livres. Elle n’est pas la seule et ce n’est pas un phénomène actuel.
    NOUS, ne sommes pas à l’origine d’une nouvelle tendance. Nous racontons juste notre vécu avec eux.
    Sans pour autant dire que le phénomène s’étend d’ailleurs. Il ne manquerait plus que ça !
    Le fait que vous refusiez de croire que ce soit vrai est sans doute une réaction émotionnelle et ça, on ne peut vous le reprocher.
    Si le terme féminisme me fait réagir c’est qu’il est loin de ce que je suis.
    L’égalité ne peut exister puisque nous, homme, femme, sommes différents à la base et heureusement.
    Le féminisme m’énerver dans son exagération et par là même, par le fait qu’on rabaisse l’homme.
    Il était des choses qu’il fallait remettre à leur place, j’en conviens, que les femmes aient un compte en banque à leur nom ne date que de 1965… mais l’homme doit aussi s’en sortir dans cette histoire.
    Je ne referai pas le monde, je n’ai pas les épaules assez larges.

    De plus, et ça, je tiens à le préciser à nouveau, mon histoire remonte à plus de 2 ans. Elle est digérée.
    En en reparlant ainsi avec d’autres femmes, je réalise simplement qu’il y a quelques brisures en moi qu’il faut que je colmate maintenant pour reprendre un mode de fonctionnement qui me ressemble.

    Et oui, encore une fois oui, ceci peut s’appliquer aux femmes. pas de soucis là dessus, je n’ai , simplement, pas d’exemples à donner pour le moment.
    Les témoignages sont les bienvenus.

    Je déteste les polémiques, je déteste aussi qu’on joue sur les mots, mon blog n’est pas prévu pour déclencher des bagarres (j’ai déjà connu), je trouve trés bien de votre part de venir réagir aux commentaires récents, mais de grâce, ne doutez pas de ce que nous écrivons. Ca ne fait pas avancer les choses. Et les discussions stériles me font perdre un peu de mon énergie 😉

  25. Merci de ta réponse, je partage pleinement ton avis sur les différences H/F, le féminisme qui rabaisse. Je vais voir si de telles catégories ont également été définies pour les femmes. 😉

  26. Mangon, en fouillant un peu sur mon blog, j’ai écrit un article sur les garces … et je fais référence à un bouquin fort bien écrit, … que j’ai lu ! 😉

  27. @Mangon.

    Finalement, j’ai l’impression qu’on a touché une corde sensible chez vous. A l’heure actuelle on ne se pose plus en victime mais belle et bien comme des personnes (notez que je généralise le terme pour que vous y entendiez Homme et Femme) qui ont envie de protéger ou plus modestement sensibiliser autrui à travers d’expériences vécues. Ce discours sur le féminisme est d’autant plus stérile que vous reprochez « aux femmes » et à nous indirectement et injustement, ce que l’Homme avec un grand H a expérimenté voire imposé pendant des siècles et des siècles … Amen.
    Nous aurions pu avoir les mêmes expériences dans l’homosexualité. Qui vous dit que j’ai eu cette expérience avec un Homme… Qui vous dit que dans nos histoires il y a systématiquement un homme et une femme ? Personne ne vous l’a confirmé. On parle de PN qui se conjugue aussi bien au féminin qu’au masculin. C’est aussi ce que Pomme vous répète depuis le début.
    Quel est le contraire de Féministe, Cher Mangon ? Je suis certaine que vous saurez me donner la réponse.
    Même si nous banissons le mot féminisme qui – par définition – nous impliquerai dans ce que nous n’aimons pas …. Le combat, prenez la peine de lire « Victoire ou la douleur des femmes » et on reparlera de féminisme (ou machisme, mysoginie …) A moins que vous nous accordiez le bénéfice du doute et que vous remplaciez le mot féministe par « être humain avant tout » et dans le sens le plus respectable du terme, car nul ou nulle n’a le droit de détruire une autre personne. C’est un fait, c’est une loi et ceci ne souffre d’aucun autre commentaire, je suis désolée.

  28. Un témoignage qu’une femme peut être une perverse manipulatrice oui oui moi j’ai ma mère si vous voulez je vous la laisse ! en même temps ch’ais pas trop ce que vous pourriez en faire alors je vais la garder comme maman et faire avec les « baffes » et « coups » que je prends à quasiment tous les coups de fils que je lui passe (pour ceux qui ne me connaissent pas je suis française vivant aux USA), et ce jusqu’au jour où je déciderai de couper les ponts parce que là j’en aurai vraiment ma claque!! mais bon c’est ma mère alors je suis un peu coincée entre l’envie d’être tranquille et sereine et mon envie de bien faire !

  29. Mangon

    Je viens de lire vos billets et ceux de mes petites camarades; je trouve qu’elles sont bien sympas avec vous; tout ceci est fort bien rédigé.

    Ce blog si mes récents souvenirs sont bons est un départ de base d’échanges de femmes qui ont souffert et souffrent encore au terme ou dans une expérience vécue avec un PN J’en suis pour ma part à une deuxième expérience moins douloureuse mais certes sidérante avec des profils un peu différents.
    Je ne comprends pas en quoi nos échanges sont révélateurs d’un féminisme exacerbé.

    Dire qu’il existe des toxicos ne ramène pas tout lhexagone à la toxicomanie, ni à dire qu’ils sont plus nombreux chez les hommes que les femmes, dire qu’il ya des chauffard criminels qui mettent les autres en danger ne veut pa dire que tous les conducteurs sont des criminels en puissance. Si une femme pleure un enfant disparu tué par un chauffeur alccolisé sur un blog où d’autres parents pleurent pour les mêmes raisons, ire-vous leur dire que leur vision des choses est peut être trop ceci ou cela ou un fait de société?

    Je vous invite à examiner le terme résilience mais peutêtre le connaissez-vous déjà car vous semblez aimer le « débat » et peut être comprendrez-vous rééllement ce qu’est notre écriture bien au delà des faits de société car bien entendu, ce sont des faits de société .

    Je ne comprends pas votre »polémique ».Emme me paraît hors propos et dénué de sens

  30. Je suis bien d accord avec le message laissé par Anonyme elle sont trop gentilles leur témoignages dénotent une souffrance et devant cela on leur doit le plus grand RESPECT se sont des FEMMES avec un grand F

  31. Pour Homeo, soigner le mal par le mal …… pour moi, cela a
    quelque chose de pervers. Ta maman a certainement subi des choses atroces dans sa jeunesse, je sais ce que tu vas me répondre :
    « je n’y suis pour rien » ….. et c’est bien vrai ! Mais la première à en souffrir doit être ta maman… Elle reproduit ce que l’on appelle le schéma par la vengeance …. je pense sincèrement qu’un psy te serait très utile pour t’expliquer le pkoi des choses. C’est horrible pour toi, mais cela doit l’être autant pour elle …. Quand il y a une telle maltraitance, il
    faut en chercher les causes souvent très lointaines et très douloureuses.
    Bon courage, avec de la persévérance je souhaite que vous
    arriviez à régler l’énorme problème. Pense que ta maman souffre
    autant que toi, essayez de parler c’est encore le mieux.
    j’espère seulement que je ne me trompe pas, mais creuse plus
    profond le problème. Je te souhaite d’y arriver.

  32. Fanfan,
    Je comprends ce que tu veux dire à Homéo mais tu vois, quand on est victime d’un pervers c’est exactement ce sentiment qui domine : vouloir le sauver, vouloir l’aider ! et au final, on est sur le carreau.
    Mes paroles vont te sembler dures parce qu’on parle d’une maman mais la perversité, à quelque niveau que ce soit, est à fuir !
    Etre dans les griffes d’un(e) pervers(e) est assez dur pour ne pas user son énergie à vouloir le sauver, il faut SE sauver, dans tous les sens du terme !

  33. je pense que tu as entièrement raison Pomme, seulement tu seras malheureuse toute ta vie à chercher le pkoi des choses …. peut être est-il possible de régler le problème « face à face », en
    parlant ??? où tu ne cherches pas à comprendre et tu subis toute ta vie ce mal être sans en connaître la raison, ou tu prends le
    dessus …. sinon tu restes « victime » toute ta vie et le pire,
    (sans en connaître la raison) bcp de gens après, se croient
    coupables eux …. Je vais essayer de t expliquer, je transmets mal ce que je veux dire …. je ne suis pas Pomme !! Ma maman a eu trois enfants, j’étais l’aînée, elle ne me désirait pas si tôt, je sentais très bien que mon frère et ma soeur (plus jeunes) eux, étaient à leur place,
    bon c’est vrai que je n’ai pas subi d’énormes problèmes, mais tout de même …. cela laisse des traces.
    Le jour de sa mort (83 ans), mon frère est venu me chercher pour aller la voir à l’hôpital et juste avant qu’elle ne meurt (scuse l’orthographe peut être meurre ????) quand je l’ai embrassée,
    elle m’a glissé dans l’oreille « pardon » …….et elle est morte ;
    pardon pour quoi ? certainement son manque d’affection, je ne le saurais jamais. Je n’ai rien pardonné du tout !!! mais cette
    phrase m’a fait du bien. La coupable c’était elle et pas moi
    comme je le pensais à l’époque. j’étais venue au monde trop tôt
    pour elle …. j’ai un frère et une soeur qui eux, n’ont rien à
    lui reprocher.
    Elle était plus ou moins sous le joug de mon père (côté pervers aussi … ) et en avait une peur bleue. Une chose bizarre s’est
    passée, cela nous a rapprochés (mon frère et moi) quant à ma
    soeur, la pauvre est décédée à 44 ans (je crois … ). Je ne suis
    pas très certaine que vous compreniez ce que je veux dire ….
    traîner toute sa vie un « mal être » pour entendre un « pardon »
    et je vous jure que je ne lui ai jamais pardonné…. j’ai dit « oui » pour qu’elle meurt en paix.
    et je n’ai toujours pas compris, je me dis que simplement je suis venue bcp trop tôt après son mariage.
    Bon, j’arrête ce n’est pas très gai ce matin !!!
    en plus j’attends une copine qui vient de Guadeloupe à midi
    et je suis heureuse comme tout de la voir enfin.
    souhaitons-nous bon courage, et pour moi, aujourd’hui la vie est belle profitons – en !!!!!

  34. Fanfan,
    Je comprends trés bien ce que tu nous expliques là. Evidemment qu’il faudrait essayer de comprendre.
    D’autant plus quand il s’agit de nos parents, ceux qui, en l’occurence, dans l’esprit d’un enfant, doivent nous aimer inconditionnellement.
    Il existe des livres là dessus où on parle de ces situations terribles de rejet.
    On ne peut, hélas, pas toujours parler avec eux pour une raison bien simple, ils refusent la vérité. Si ta maman a su te dire pardon, c’est qu’elle était parfaitement consciente de ce que tu as vécu et ça, pour toi, ça devrait être une once de soulagement.

    Mais la plupart des parents vont rejeter la faute sur l’enfant, incapables qu’ils sont d’admettre qu’ils ont failli à leur devoir.

    Lise, qui me lit aussi, va bien comprendre ça.

    Si la communication est impossible, le travail sur soi l’est. Il faut parvenir à comprendre que l’on n’est pas responsable; pour ça, il faut ouvrir les yeux : nos parents ne sont pas toujours parfaits. Ils ont parfois des défauts et peuvent nous faire beaucoup de mal.
    Dès l’instant où on a vu les côtés néfastes d’un de nos parents, voire des deux, alors, notre chemin peut être tout autre et la souffrance s’atténuer.
    Mais je persiste en disant qu’il faut avoir le moins de relations possibles avec eux afin qu’ils cessent de nous pourrir la vie !

    Il n’est pas évident que ta mère aurait pu te parler de son vivant, elle a choisi le dernier moment pour le faire, parce que parfois, c’est trop douloureux de pouvoir expliquer les choses.

    Allez, note positive, je te souhaite une belle journée avec ton amie.
    Le soleil brille et moi, je vais à la mer !
    Bises ma Fanfan

  35. #

    Article intéressant (et long :p ) mais une chose me choque : pourquoi sur la moitié de vos articles les hommes sont décris comme des monstres ?
    Les hommes sont insensibles, les hommes sont manipulateurs, les hommes…. toujours les hommes.

    Dois je rappeler que la femme n’a rien de parfait, et qu’il existe aussi des femmes insensibles, manipulatrices, perverses, destructrices ?
    J’espère que non sinon vous vous voilez la face :/

    Alphonse a dit ceci sur juillet 27, 2008 à 10:24

    J’allai dire exactement la même chose. Ca me fait bien rire qu’on décrive la majorité des hommes comme des pervers, ou des manipulateurs, mais les femmes ne sont pas mieux…
    Personnellement, je ne pense pas qu’on puisse être « prise au piège » sans s’appercevoir de quoi que ce soit… Dans une relation comme tu décris dans cet article, les femmes voient bien les travers de leurs hommes, ça les agace, ça les blesse… seulement je pense (et ce n’est que mon avis personnel bien entendu) qu’elles ferment les yeux, par amour, par peur, vous savez, la peur de prendre une décision qui nous ferai du mal, qui ferai peut-être du mal à l’autre, et qui engendrerai des difficultés futures (surtout si elles ont des enfants avec). J’ai été avec des pseudos « manipulateurs » ou pervers comme tu dit, et je savais que ces relations n’allaient pas durer, n’étaient pas faites pour moi, seulement je continuai a espérer, je fermai les yeux car j’avais peur du lendemain tout simplement.

    Et j’insiste, les femmes ne sont pas mieux dans leur genre.

  36. Heley, dis moi simplement où j’ai décrit LA MAJORITE des hommes comme ça.
    J’ai bien précisé dans ce que j’ai écrit qu’il faut avoir vécu ça pour comprendre.
    Nous ne sommes pas maso, nous aurions toutes voulues autre chose.
    Qu’on puisse croire qu’on avait peur, possible, moi, je l’explique autrement.
    Je lis actuellement un livre qui permet de mieux comprendre le processus.
    Juger un homme ou une femme pris au piège par ces manipulateurs ne fait guère avancer les choses. Or, mon but c’est de tenter de comprendre et de faire comprendre.
    Comme tu dis, on ferme les yeux parce qu’il y a bien d’autres choses qui fait qu’on les ferme !
    Si c’était si facile de se sortir de leurs griffes, je doute qu’il y aurait autant d’homme ou de femmes détruits par leur manipulation.

  37. bonjour,
    Je sors tout juste d’une relation avec une Perverse N. En fait je ne le savais pas, je viens d’en prendre conscience.
    C’est juste incroyable de decouvrir ca et effectivement, on ne peut pas comprendre sans l’avoir vecu. La mienne est d’une grande intelligence, tres belle, bien elevé et travaillant pour une ONG. J’ai besoin de parler car je me sens vidé, en colere et parfois meme j’ai envie de me venger. J’ai conscience que cette personne souffre, qu’il va falloir que je la pardonne. Le plus difficile est de ne pas etre compris par son entourage. De s’etre fait pietiner à ce point.
    Que faut il faire ? faut il les pieger ?

  38. Surtout Laurent ! ne rien faire ! ils sont très malins et au final, c’est toujours nous qui sommes piégés !
    Evidemment que c’est rageant mais l’idéal, c’est de jouer l’indifférent.
    Crois moi, ça les décourage rapidement et pire, ça les fait enrager !
    Tu dis exactement ce qui est : on n’est pas compris et on est perdu car on ne peut pas mettre les mots sur notre mal être !
    Il te faudra sans doute quelques semaines pour te relever, mais crois moi il vaut mieux ça que d’avoir continué dans ce genre de relations !

    Quant au pardon, si tu as cette force, chapeau, moi, je ne l’ai pas eue et surtout, aujourd’hui, je ne lui accorderais jamais !

  39. Messieurs, n’attaquez pas reinedespommes lorsqu’elle parles des hommes. J’échange avec elle depuis déjà quelques temps sur le sujet puisque je suis moi aussi une victime comme elle … sauf que je suis un homme.
    Reinedespommes sait aussi bien que vous qu’il y autant d’hommes que de femmes PN. Son bourreau était un homme. Point.
    Reinedespommes, je te rejoins lorsque tu dis que seuls ceux qui ont vécu l’enfer d’être un jour victime d’un PN peuvent comprendre ce que nous avons vécu, pourquoi nous l’avons vécu et pourquoi nous avons été incapables de nous en sortir. Les autres ne peuvent pas comprendre. C’est ainsi.
    Concernant l’envie de refaire sa vie, cela revient, ne t’en fait pas. Bien sûr c’est différent d’avant. Je ne cherche plus l’amour de ma vie, celle avec qui je finirai mes jours. Je cherche juste l’amour de l’instant présent, celel avec qui j’apprécierai les minutes qui passent, sans me demander de quoi sera fait le lendemain.
    Vivre l’instant présent, retrouver ses sentiments, mais surtout ne plus se projeter, ne plus idéaliser, voilà d’après moi l’amour auquel nous pouvons tous aspirer à nouveau …
    Bon courage pour ta reconstruction,
    Hervé

  40. Hervé, voilà une intervention que je trouve intéressante !
    En effet, il ne s’agit pas là d’être d’accord ou non, je ne fais que relater de faits.

    J’ai fait un chemin considérable depuis le jour où j’ai écrit ce billet.
    J’ai préféré me retrouver avant de me lancer dans une nouvelle aventure.
    Ma vie aujourd’hui me convient parfaitement sans déséquilibre aucun.
    je sais que je suis reconstruite et j’aime la sérénité qui m’enveloppe.
    Je t’en souhaite tout autant.

  41. La sérénité qui nous enveloppe. Le bonheur de vivre chaque seconde. Le calme après la tempête. Le repos intérieur. L’instant présent, le soleil qui brille, la pluie qui tombe, les oiseaux qui chantent ou ne chantent pas, le silence de la nuit, les enfants qui crient, la solitude à certains moments et le plaisir d’être ensemble à d’autres moments, tout n’est finalement que bonheur. Il suffit juste de savoir l’apprécier.

  42. Je ne te comprends que trop bien j’en ai aimé deux, mon père et un homme que j’ai réussi à quitter à temps.
    Et je crois qu’il me fallait ça pour me défaire de l’emprise de mon père.
    C’est difficile à vivre et à expliquer et les commentaires sont parfois désagréables, du genre « ah mais il est charmant, tu es vraiment méchante »…

    Une fois que le processus pour quitter ou du moins se défaire de l’emprise est engagée on est en voie de rémission mais il faut arriver à engager ce processus…
    Trouver le recul et l’objectivité nécessaire et ne pas écouter les gens qui disent « c’est facile tu le quittes et voilà ».

    La reconstruction est longue et souvent douloureuse, être celle qu’on devrait être.

    Dur dur…

  43. Oui ! engager le processus est le plus terrible, car on est tellement affaibli qu’on a peine à se projeter dans une autre vie, hors de son emprise et des règles qu’il a instauré pernicieusement.
    On se sent incapable d’être seul.
    Je te rejoins, logorrhee.

  44. Logo, Stoma, le tout est en effet de réaliser qu’il se passe un truc pas terrible dans notre vie … qui nous échappe ! Mais parfois, et j’en ai des exemples vivants « autour » de moi, il faut des années ! quelle horreur !

    Oui c’est dur ! très très dur ! mais une fois sortie de là … ouffff ! que la vie nous semble belle !

  45. Ce qui est dur à digérer c’est que tout au long de ce genre d »histoire », on a été sincère, on a voulu jouer la transparence, en pensant que l’autre faisait de même. Puis on s’aperçoit que l’autre joue un jeu et que notre confiance aveugle a été bafouée.
    On essaie d’en faire de même, mais c’est contre nature et l’autre le sait… il continue, parce qu’il sait qu’à ce jeu là, il est plus fort.
    Il n’y a rien de plus déstabilisant.

  46. Et puis en toile de fond, il y a des promesses qu’on pensait sincères qui n’ont pas été tenues, vaguement « ressorties des cartons  » pour laisser croire qu’elles allaient se réaliser… puis rien !…… uniquement de la manipulation comme un chat joue avec une souris!….. j’en ai encore mal au cœur !

  47. Pour moi le pire c’est quand on a aucune promesse mais qu’on s’engage à fond quand même et qu’en plus on sait pertinemment qu’on fonce droit dans un mur…mais je parle de mon expérience perso.
    En fait, le plus dur c’est de réaliser que parfois on a un peu l’impression qu’on y a sauté à pieds joints volontairement!
    Mais oui une fois qu’on en est sorti, que la vie est lumineuse!

  48. Noura, c’est en effet très dur à digérer.
    Stoma, la plus grande victoire c’est quand tout ça ne nous fait plus rien du tout !
    Intéressant cette histoire de promesse. En fait, en y réfléchissant, je crois que je suis comme Logo : engagement total mais aucune promesse de l’autre côté.

    Non Logo, ce n’était pas volontaire, ils ont l’art de nous embobiner sans qu’on s’en rendre vraiment compte. C’est un piège habilement, diaboliquement monté !
    C’est quand on sait tout ça qu’il faut ensuite être très vigileant.

  49. bonjour, j’ai également été victime de ce genre de monstre et jusqu’à aujourd’hui je n’ai pu que lire les témoignages sans jamais y participer. Ils m’ont sauvé la vie, enfin ce qu’il en reste… car en effet, ils m’ont aidée à comprendre ce que je vivais puis avais vécu après la séparation, ils m’ont aidée à passer les étapes de la reconstruction; pas terminée ou blessée à vie je ne sais pas encore mais en vie et envie de l’être…

  50. Bonjour Mireille,
    On reste toujours longtemps à relire un témoignage comme le votre. Les mots sont parfois difficiles à trouver parce qu’on se sent impuissants nous même. Mais je garde le message d’espoir qui y figure : oui, après être passée sous un rouleau compresseur, l’envie de vivre est décuplée !

  51. je remercie donc ceux et celles qui par leurs témoignages dans les différents forums et sites que j’ai visités durant si longtemps m’ont aidée et soutenue sans le savoir, et m’ont vœu aujourd’hui serait de transmettre, à mon tour, le soutien et l’espoir aux victimes de PN et leur souhaiter de se libérer au plus vite de ces malades car malades ils sont. J’ai cru moi aussi que je n’y arriverai pas, j’étais épuisée, moralement et physiquement et c’est avec la force du désespoir que je m’en suis sortie, la dernière qu’il me restait… mais Ô combien puissante, bien plus qu’on ne peut l’imaginer en « temps normal ». Le temps nécessaire à chaque étape de reconstruction fut longue pour ma part: mélange de colère, de désir de vengeance, de frustration, de solitude, de désespoir enveloppé par le sentiment de manque (inimaginable pour qui ne la pas vécu) de son bourreau. SURVIVRE… ou plus exactement sousvivre dans cette immense noirceur où se baignait mon âme… Et puis doucement, est remonté à la surface tout ce qui fait que la vie vaut d’être vécue. D’abord fragile et intermittent un sentiment de survivance s’est installé, par le biais d’une sérénité retrouvée, puis, naturellement, presque tout ce qui constituait mon être est revenu avec en plus une expérience de vie qui, si dure fut-elle, m’a permise de me connaitre bien mieux, de vivre en toute conscience le monde et les gens qui m’entourent et d’en mesurer plus facilement ce qu’ils peuvent m’apporter en bien ou en mal… la lumière ne me fait plus mal aux yeux… MERCI

  52. Il doit y avoir, comme vous Mireille, des lecteurs et lectrices dans l’ombre, qui suivent, lisent, reprennent espoir justement grâce à des témoignages comme le vôtre.
    J’ignore le temps qu’a duré votre calvaire mais j’imagine trop longtemps.
    Pour ma part, ce ne sont que quelques petites années. Et tout comme vous, j’espère tellement que nos expériences pourront servir à d’autres !

    Il apparait dans vos mots beaucoup de douceur que l’on retrouve commune à nos semblables.

    Vous le dites fort justement, le manque se fait sentir après la rupture mais c’est qu’on n’a pas encore goûté au bonheur !

    Avez vous lu le livre M.F Hirigoyen : Femmes sous emprise ?
    Elle y explique fort bien le processus d’attachement à son bourreau.
    Et que ceux qui n’y comprennent rien le lisent, avant de juger !

  53. merci pomme car avec la force il y a aussi la sensibilité qui se décuple et je te suis reconnaissante d’être ainsi à l’écoute de ceux qui besoin de parler… ma reconstruction est largement entamée mais j’ai du mal a savoir que d’autres sont encore dans l’incompréhension de se qui leur arrive et de ne rien pouvoir faire pour les aidés.

  54. Internet permet des excès mais des choses merveilleuses aussi !

    Je tente ici et ailleurs, comme d’autres, de diffuser le plus largement possible sur ce sujet.
    On ne saisira jamais assez d’occasions pour aider et pour faire connaitre.

    Il me semble que le plus important à dire c’est qu’un PN ne change pas ! et que personne ne peut l’aider. Et surtout que la seule solution, c’est la fuite.

    Et savoir que quelqu’un s’est sorti de l’ornière parce qu’il a lu nos mots (nos maux) est une belle victoire contre ces assassins.

  55. J’ai lu en effet des livres de M.F Hirigoyen et le harcellement moral y est très bien expliqué également dans « les manipulateurs sont parmi nous ». Mon « histoire » avec ce PN aura durée huit ans dont deux en vie commune. Mais je pense que le temps passé n’est pas toujours en équation avec le degré de souffrance endurée et la prise de conscience que de tels êtres nous entourent de si prés suffit à nous déstabiliser pour longtemps

  56. …Et savoir que quelqu’un s’est sorti de l’ornière parce qu’il a lu nos mots (nos maux) est une belle victoire contre ces assassins.

    C’est mon cas et merci encore, belle vie avec ton petit bout…

    je reste disponible pour rendre ce que vous m’avez apportée…

  57. Oups!!! je m’excuse pour pour le fautes d’orthographes… l’émotion sans doute…

  58. Merci Mireille. Je t’en souhaite tout autant.
    (Rassure toi, la forme compte moins que le fond et ici, on appelle ça des fautes de frappe 😉 .)

  59. Pour ceux et celles qui voudraient en savoir (encore) d’avantage :
    http://www.pervers-narcissiques.blogspot.com/

    Je me suis longtemps demandé pourquoi, avec tout ce qui est écrit sur le sujet, il restait encore autant de victimes.

    Et puis, il m’apparait de façon évidente qu’ils jouent tellement bien leur « rôle » qu’ils sont indetectables jusqu’au moment où l’autre finit par se poser des questions (mais il faut vraiment connaitre le terme pour savoir à quel point on s’est fait berner !).

    C’est pur hasard si j’ai pu mettre des mots sur le sujet mais là, je vous l’assure, je le remercie vivement ce hasard !

  60. ILs ne bernent pas n’importe qui, en général ils s’attaquent à des personnes fragiles, émotives, sensibles, en quête d’affection… voilà pourquoi ça marche !! … et c’est d’autant plus pervers.

  61. Tout à fait d’accord Karine.
    Ce que je veux dire dans mon commentaire précédent c’est qu’il faut commencer à se poser des questions pour trouver à qui on a affaire et mettre des mots (et voir qu’on n’est pas seul dans ce cas). Mais justement, le problème de la victime reste : quelles questions se poser ?

    Parce que justement la victime est fragiles (etc) elle est influençable, manipulable à loisir. Certaines ne se posent jamais la question et sont détruites jusqu’au suicide.

    Lorsque je vivais avec ce personnage, jamais il ne me serait venu à l’idée de taper sur internet ces mots puisque je ne les connaissais même pas !
    Je crois néanmoins une chose, j’en suis intimement persuadée : il a eu peur, c’est pour ça qu’il est parti. Je ne me posais peut être pas les « bonnes » questions mais j’en posais, des saignantes !

    Je n’étais pas dupe sur beaucoup de choses et se faire décortiquer ainsi ne lui a pas plu DU TOUT !

  62. bonjour,
    Je ne connaissais pas non plus cette pathologie de la « haine de l’amour » enfin pas avec les mots car je crois que ma mère était ainsi ce qui expliquerai cette mauvaise rencontre qui m’a quand même permise d’y voir plus clair sur mon parcours de vie mais quand même c’était cher payer cette leçon de vie et les séquelles de ce sadisme dure longtemps.
    J’ai su plus tard qu’il partageait le plaisir de « ma souffrance » avec un ami d’enfance et qu’ils en riaient bien… En fait il se moquait avec lui de mes réactions d’incompréhension et de colère… complètement immature et incapable d’aimer, une tare qui ne supportait pas non plus la moindre critique quant à son comportement. Ils se pensent tout permis et n’acceptent pas qu’un être inférieur (se persuadent-ils) leur face la « leçon »…

  63. …mais je pense au contraire que les victimes de ces personnages ont quelque chose en elles qui les attire et qu’ils veulent détruire par jalousie car ils n’arrivent pas à ce l’acquérir car ils ne ressente rien pour personne, ils sont vides de sentiments et faire et voir souffrir ses personnes les soulagent et les détournent de leur vide (pour ce qui est de la méchanceté gratuite)… Car ils peuvent aussi manipuler pour obtenir un avantage ou un service et rejeter la personne ensuite sans aucune morale comme beaucoup de manipulateurs même quand ils ne sont pas pervers.

  64. Oui Mireille, c’est cher payé.
    Que votre mère rit du mal qu’elle faisait est encore plus odieux.

    En ce qui concerne l’attirance, c’est tout à fait exact. Ils ne prennent que des personnes gaies, dynamiques. Justement d’ailleurs, il ne faut pas croire qu’ils s’attaquent aux faibles puisque leur seule jouissance est de vider l’autre de toute sa belle énergie et de sa joie de vivre !

  65. bonsoir, c’est mon ex qui, ne sachant plus comment m’atteindre m’a demandé, comme s’il s’agissait d’une bonne blague, si je me souvenais de mes colères et de mes besoins d’être rassurée, et je lui est répondu complètement détachée qu’en effet je ne me sentais pas bien du tout dans la relation avec lui et là c’est lui qui a été atteint dans son ego… une conversation avec son ami d’enfance m’a confirmé qu’il se moquait de moi à l’époque de cette relation et j’ai pu également rétorquer sans sourciller qu’elle délivrance c’était de sortir de la vie de cet être pervers et sadique, je ne sais pas ce que lui racontait mon ex mais il est resté surpris de ma réaction… quant à ma mère je me souvient d’une grande indifférence et beaucoup de violences gratuites sans jamais de remord ni de geste tendre elle se déchargeait sur nous de ces frustrations de sa vie mais nous étions plusieurs sœurs et bizarrement nous arrivions à passer outre sans grande souffrance, unies contre elle qui assumait si mal son rôle et avait la main si leste, mais il n’y a pas de hasard, un jour, adulte, mère, et bien dans ma peau je suis « tombée » sur un pervers narcissique et j’ai revécu la méchanceté gratuite de ces frustrés de la vie…

  66. Pendant qu’ils se nourrissent de larmes de leurs victimes, du calculs du prochains « coup bas » et de l’image (creuse) qu’ils s’efforcent à donner, sans compter se besoin incessant de séduire pour se rassurer, nous, nous aimons les chansons, les sourires sincères et nous ressentons et échangeons des émotions vraies avec ce et ceux qui nous entourent… feriez-vous échange de mode de fonctionnement???

  67. Bonsoir Mireille,
    Je pense que votre ex a surtout était perturbé par votre détachement. Les réponses, ils les zappent. Vous savez bien qu’ils savent tout mieux que tout le monde !

    Son ami d’enfance est un drôle de personnage de s’être amusé de ça …

    Vous voyez, la différence lorsque vous étiez enfant c’est que vous étiez unies avec vos soeurs. Et surtout, en étant plusieurs victimes, vous pouviez reconnaitre le tort que l’on vous faisait.
    Ce n’est pas possible avec un PN puisqu’on vit en couple et qu’il se montre charmant à l’extérieur.

    Bien sûr Mireille qu’il faut privilégier la sincérité à n’importe quel autre type d’échange ! 🙂
    Eux ignorent les émotions positives !

  68. bonsoir Pomme,
    vous avez raison, il ne réagit pas aux sens des mots, j’avais oublié ça, mais très mal à l’indifférence et encore moins bien à cette « pseudo » sympathie que je lui témoigne encore car il aurai préféré que je le haïsse pour se prouver qu’il m’avait blessée pour longtemps… si je le vois encore c’est que nous travaillons ensemble mais je ne le croise pas tous les jours et quand je le vois c’est avec le sourire car il ne peut plus rien contre moi sauf me haïr en silence. J’ai longtemps eu peur de ce qu’il pourrait me faire et il a fait le maximum qu’il pouvait sans se faire repérer (beaucoup quand même, il est haut placé) mais maintenant ne pas lui en vouloir et aller bien est le pire que je puisse lui faire… enfin je crois… car on est jamais sur de rien avec « eux »…

  69. mais je laisse quand même sa « victime » actuelle sans réagir car je ne sais pas quoi faire pour elle, mes moyens d’actions sont plus que limités dans ce contexte, en plus ça passerait facilement pour de la jalousie et je lui donnerait une arme pour m’abattre mais je pense à elle souvent… je suis sure qu’il lui fait perdre sa confiance et qu’il la trompe souvent (il essaie encore avec moi le tordu), j’aimerai faire quelque chose mais quoi???

  70. Bonsoir Mireille

    Je crois que vous remportez de loin, la plus belle des victoires. En effet, il doit bouillir … mais une chose est sûre, s’il a une nouvelle victime, il va lâcher la bride de votre côté.

    Quant à la prévenir, et bien, pour être franche, j’ai pensé à ça aussi et puis, je me suis rappelé comment il m’avait décrite auprès d’une de ses ex qui me l’a raconté.
    Je me suis souvenu aussi de ce qu’il me disait de la fille avec qui il était avant moi.

    Cette femme, si elle sent que les choses ne sont pas normales, finira peut être par venir vous voir.
    Je doute qu’il faille prendre des risques de votre côté. En effet, elle peut lui raconter et la sentence, vous l’imaginez bien, sera terrible.

  71. C’est vrai qu’avec l’emprise qu’il doit avoir sur elle tout ce que je pourrai lui dire ne servirai qu’a me desservir mais j’avais pensé lui montrait ce qu’il valait plus qu’à lui dire mais le résultat serait surement le même et puis la situation serait tellement malsaine que c’est impossible à vivre ni pour elle ni pour moi; et la sentence comme vous dites serait en effet terrible pour moi…
    Je crois que nous devons avoir toutes envie de prévenir celles que nous laissons dans ses griffes et toutes, nous confronter à cette impossibilité;

  72. …Et si il me fait toujours du « rentre dedans » c’est parce qu’on se voit au travail et qu’il souffre de me voir bien; juste recommencer son petit jeu pervers avec moi, me voir souffrir à nouveau , voilà ce qui lui manque et qui le frustre quand il me voit… mais que quand il me voit car malheureusement le reste du temps il « s’occupe » de celles qui ne savent pas encore…

  73. En vous lisant, Mireille, il me revient cette idée qu’on a l’impression de ne jamais en avoir fini avec ces gens là et qu’on a toujours à vider, encore et encore.

    Tenez bon, ils finissent toujours par s’essouffler d’une proie qui leur glisse entre les mains. Vraiment !
    D’ailleurs, ils restent rarement sans une nouvelle victime. Je vois mon ex : c’est la valse des nanas dans sa vie.
    Et s’il parvient moins bien aujourd’hui à ferrer ses proies, je pense que c’est en partie parce que je l’ai destabilisé fortement en mettant des mots sur son comportement à l’époque. (même sans connaitre alors, le terme de PN)
    Dernièrement, il me dit : « Pourrions nous avoir des rapports normaux ? » réponse de la bergère : « Je ne peux avoir des rapports normaux qu’avec des gens normaux »

    Pour en revenir à cette femme qui est aujourd’hui la proie de votre ex, c’est terrible à dire mais vous ne pouvez rien, en effet.
    Laissez faire les choses. Il se peut que …

    En tout cas, je sais, à travers tout ce que j’ai pu lire et vivre, que le PN, même s’il ne peut changer ce qu’il est, vit mal ses échecs ! héhé, ça fait du bien non ? 😉

  74. Un collègue-ami de travail à qui j’avais parlé de ce que j’avais vécu a vu l’annonce du sujet avant l’émission de J-L Delarue, ça se discute ou toute une histoire je ne sais plus et me l’avait signalée en arrivant au travail, j’ai couru à la voiture, fonçais chez moi et me suis laissée absorber par l’émission sans me^me réfléchir au conséquence de quitter mon travail ainsi, mais on veux savoir, tout comprendre car sauver son psychisme est quelque chose de vital face à ce traumatisme…
    Yvonne Poncet Bonissol la psy qui se bat depuis plusieurs années contre ce « fléau et qui a d’ailleurs écrit plusieurs ouvrage à ce sujet disait qu’il fallait entre 3 et 7 ans pour être délivré de ce genre de relation;
    Continuer à voir nos ex, dans quel contexte que se soit, ne nous aide pas à oublier mais pour ma part ça reste très supportable quelques 4 ans après la séparation…
    Il y a beaucoup d’étapes à passer à partir du déclic jusqu’à la reconstruction surtout quand cette pathologie nous est totalement inconnue mais quel soulagement enfin de pouvoir, ainsi que vous l’avez fait, hors conflit, sans peur ni doute, que c’est bien l’autre qui ne fait pas parti des gens normaux.
    Mais même quand on a tout compris, en phase bien avancée de reconstruction, sans y penser tous les jours, on reste encore sidérés et choqués d’une telle « aventure »…

  75. J’ai vu cette émission aussi oui, par le net.
    En fait, j’ai l’impression que nous cherchons à mieux comprendre pour pouvoir nous libérer de tout ça.
    Je n’ai pas la même impression quant à l’état suivant cette histoire.
    Mais je sais pourquoi : j’ai vidé tout ce que j’ai pu, j’ai écrit, ici ou ailleurs. J’ai même raconté tout ça sur des pages qui n’ont jamais été publiées.
    Quand il était à la maison, je notais toutes mes réflexions, tout ce qu’il me disait, tous ses comportements. J’ai gardé tout ça précieusement et puis un jour, j’ai tout ressorti pour le mettre en page sur mon ordinateur.
    j’ai eu l’impression de me laver de cette histoire.

    Nous n’avons pas suivi tous les mêmes étapes dans nos histoires. Il y en a qui découvre cette pathologie alors qu’ils sont encore en couple et parviennent donc, tant bien que mal à se séparer. D’autres, comme moi, qui la découvre plus tard.

    Mais le point commun est évident : nous mettons des mots sur un « phénomène » dont on pouvait douter s’il était normal ou non.
    Reconnaitre que nous avons bien affaire à une personne dangereuse, que nous ne sommes pas fous nous mêmes, c’est un pas vers la liberté et la guérison de cette souffrance.

    Mon passé est par définition passé. Je m’attache au présent et au futur, bien sûr, parce que j’ai vidé toutes les émotions qui s’y rattachaient.

  76. euh, si j’en crois tout ce que j’ai pu lire ou vivre, le pervers narcissique ne se vente pas de l’être, il assure même que ce sont les autres qui le sont… ou alors, celui là, c’est un cas gravissime …

  77. oups !!!
    Alors, je peux vous dire que vous me confirmez ce dont je me doutais : il y a bien des degrés et vous avez eu le pire ! 😦

  78. -Mon passé est par définition passé. Je m’attache au présent et au futur, bien sûr, parce que j’ai vidé toutes les émotions qui s’y rattachaient.-

    Pourtant ce blog… ???

    Pour moi,Le passé, le présent et l’avenir sont liés et les expériences de ma vie font partie intégrante de ce que je suis.
    Les souvenirs de cette histoire même si ils ne sont plus douloureux et la découverte de cette pathologie (de si prés) me laisse encore sidérée…

    J’avais également le sentiment d’avoir été salie quand j’ai découvert ce qu' »il » est réellement mais avec le recul (et un bon lavage(LOL)) me revoilà comme un sou neuf. Nous, nous étions sincère dans cette histoire et je ne garde que mon ressenti pour ne pas à porter sa « crasse à lui » (in lavable même à sec)…
    Pour moi ne pas oublier le passé, c’est ressentir encore plus la sérénité retrouver, pas tous les jours mais de plus en plus souvent…

  79. ;(( , ravie de voir le sourire revenu ! 😉

    Mireille, je crois que vous devriez aller voir la présentation de mon blog : colonne à droite : PAGES, Qui suis-je.

    J’avais envie de partager mon vécu, j’avais envie aussi de raconter parce que j’aime écrire.
    Mais ce dont je ne me suis pas rendu compte, c’est le bien que ça allait me faire.
    Alors, un jour, j’ai parlé de mon passé plus lointain (dans certains articles du début, j’ai même dit que je n’en parlerai pas) et j’ai tiré toutes les ficelles.
    A force, j’ai fait le vide.
    Mon passé existe mais il ne me fait plus souffrir. C’est ça qui est important.

    Il se peut aussi que je ne réagisse pas de la même façon parce que, avant celui là, bien des années avant, j’avais eu le père des grands qui ne vaut guère mieux dans le genre. Mais tous deux ne sont pas restés si longtemps que ça dans ma vie.

    De plus, je me suis toujours interrogé sur leurs comportements, sur le mien aussi, mais moins en profondeur.
    Passer 5 ans avec un PN et en passer 20, ça fait une grosse différence.
    La sensation du rouleau compresseur qui nous est passé dessus doit s’estomper plus vite peut être.

    J’ai les mêmes termes à son égard : je le trouve « sale » mais dans les 2 sens du terme !

    Je crois Mireille, que nous disons la même chose avec d’autres mots, tout simplement. Je dis parfois « quel soulagement » en me référant au passé oui !

  80. bonsoir,
    j’ai voulu vous répondre hier mais je me suis laissée prendre par la lecture de vos articles et des commentaires qu’ils inspirent à vos différents interlocuteurs…
    je n’ai pas pu tout lire encore mais je m’y remet très bientôt… avec plaisir.
    Je crains, d’après votre réponse, avoir été trop véhémente sur ma position quant à la nécessité de ne pas nier le passé mais de l’intégrer dans notre histoire. D’ailleurs il est loin d’être nier sur ce blog. Et je pense aussi que nous avons un ressenti commun sur ces « êtres » et que nous pouvons avoir les mêmes mots pour en parler et si nous en parlons encore longtemps après la séparation c’est qu’il s’agit d’une histoire marquante dans la découverte de cette pathologie plus qu’aux sentiments qui nous rattachent encore à eux…
    C’est une histoire de huit ans pour ma part dont deux en vie commune où le masque est tombé pour ma plus grande stupéfaction…
    J’ai la quarantaine également et j’ai grandi en regardant Candy et en écoutant Myke Brant (entre autres, comme vous sans doute) aussi le contraste avec la réalité est plutôt saisissante avec la rencontre de ces personnages.
    « Le mien » soigner plutôt son image extérieure très importante pour lui mais la noirceur de son âme ne retrouvera jamais sa couleur initiale si couleur il y a eu…
    Paisible ou endiablé, une très bonne soirée à vous.

  81. Bonsoir Mireille !

    Il se peut que ce soit moi qui l’ai été … véhémente ! mais le sujet déclenche tant de passions aussi.
    Je pense que, quelque soit la façon dont nous avons vécu notre enfance, nous avons toutes cru au Prince Charmant et il est certain que ces personnages là savent en jouer.
    Alors bien sûr, la découverte d’un profil pareil nous laisse babas !
    Je sais, pour ma part, que je n’ai jamais pu expliquer vraiment ce que j’avais vécu à mes proches. Les mots me manquaient, tant il pouvait donner l’image inverse aux autres.
    Tant aussi, sûrement, je craignais qu’on ne me croit pas.

    Mais le plus dur, je crois, c’est de pouvoir expliquer les jeux psychologiques auxquels ils jouent parce que justement, ils sont pervers.
    S’ils étaient « clairs », personne ne se ferait avoir et le problème ne se poserait pas !

    Je crois que ce qui me choque le plus, finalement, c’est la froideur de ces gens là. Rien ne les touche et on s’épuise à tenter d’allumer une quelconque étincelle en eux.

    Bonne soirée à vous Mireille, la mienne est obligatoirement paisible (et ce, depuis de nombreux mois ! avec un plaisir qui ne s’explique même pas tant il est logique.)

  82. Chere Pomme
    Merci pour tes articles , c’est rassurant et à la fois horrible de voir le nombre de pervers manipulateur de ce monde..
    Et quand je lis des commentaires aussi mediocres que ceux d’alphonse je ne peux m’empêcher de me dire qu ils sont encore plus nombreux!
    Courage Pomme chez tous les pervers tes articles raisonneront et tu auras des commentaires de basses fréquences
    Courage à toi
    Et merci pour nous toutes!!!

  83. Chère Fraise,
    Quel petit mot gentil je découvre là ! La société doit encore évoluer pour espérer voir diminuer les manipulateurs ! Ils ne me font pas peur, Fraise, parfois, ils pourraient même m’amuser mais je pense à leurs victimes et je ris nettement moins.
    On en parle partout maintenant. Ce n’était pas le cas quand j’ai écrit cet article. ALors peut être qu’il y aura moins de victimes 🙂
    Merci à toi Fraise pour ton message, il m’a fait grandement plaisir.

  84. Bonjour reinedespommes,

    Face à un article comme celui-ci, je me trouve incapable de ne pas réagir; peut-être parce qu’il sonne tellement juste que je tenais à te dire merci d’en avoir parlé. Il n’y a rien de plus à dire, sinon appuyer sur le fait que les techniques du PN sont si bien rodées (et parfois si subtiles, sans jamais virer dans les extrêmes) que la victime elle-même doute de ce qui arrive, et pense que le PN est « victime » d’un malentendu, ou de tensions sous-jacentes.
    Personnellement, je ne suis qu’une victime « périphérique », et pourtant il a laissé sa marque. Puisse le temps réparer tout cela…

    Un conseil à tous: à l’instant où vous avez le sentiment — même diffus — que quelque chose cloche, prenez vos distances. N’hésitez pas à en parler à des proches, ou à une aide extérieure. SURTOUT NE VOUS ISOLEZ PAS.
    En espérant que vous n’ayez jamais à affronter ce genre d’individu.

  85. Merci Miss pour ce message. C’est tout à fait juste : ils sont surprenants et pourtant ….. ils fonctionnent TOUS pareils, alors, il suffit, du coup, de lister leurs phrases, comportements … et de trouver des moyens de les contrer. C’est la première idée qui est difficile, les autres viennent toutes seules et la première fois qu’on teste … waouh ! la libération !

    Un seul mot en effet : fuir !

  86. merci on ne se sent plus seule après vous avoir lu moi je n avais pas d enfants avec lui mais quand j aime quelqu un je me donne complètement aprés un lourd passé depuis mon enfance puis un mariage raté après 22 ans et un enfant ayant eu une leucémie j ai cru à nouveau au grand amour il était tellement attentionné mais il savait surtout manipuler les autres par son enthousiasme ses belles paroles je me me retrouver à lui payer son tabac les restos ses courses les tournées au bar pour ses connaissances et j ai découvert qu il me trompé il jouait également en pleurant car son petits fils lui manquait alors que j allais le chercher pour qu il puisse le voir il m a fait soit disant une dépression mais il n y a que moi qu il ne voulait pas voir pour soit disant ne pas me faire de mal verbalement mais il s éclatait en allant ds les clubs de basket ou au café mais sans arret il m appelé pour que je lui apporte telle ou telle chose ou un dépannage d argent j ai méme fait un prét pour lui en 2014 de 4000 euros qu il devait me rembourser j attend tjrs pas un centime de reversé enfin j en passe j ai réussi à mettre un terme à notre relation qui a durée 3 ans et demi en avril 2016 après nous avons bcp de mal à faire confiance à nouveau et j ai des amis hommes qui ont connu aussi cette situation

  87. Toujours difficile de lire autant de douleurs vécues à cause de tordus de cette espèce ! Quand on sort de leurs griffes, la vie a un autre goût ! Soyez vigilante surtout à ne pas retomber dans un piège identique. C’est notre (trop) grand coeur qui nous piège ! quand on le sait, on prend moins de risques et on fait très attention 😉 foi de Pomme !

  88. Je tombe par hasard (ou pas .. car je ne crois pas au hasard) sur cet article.
    Il décrit exactement ce que j’ai vécu
    .. moi qui je suis, « sauveuse », lui son attitude, ses comportements et ses menaces vis-à-vis de ma fille (dont il est le géniteur -pardon mais il ne mérite pas le titre de père-) , ce que j’ai vécu, à mots couverts pendant trois ans (l’enfer que je n’ai pas la force d’évoquer à un psy), .. J’ai aussi refait ma vie très rapidement ensuite pour les mêmes raisons que vous ..
    Tout, absolument tout ce que vous avez écrit est la stricte réalité de ma vie d’alors et personne, à part celles qui ont vécu cet enfer, ne peut le comprendre.
    Merci de ce partage

  89. Je ne crois pas non plus au hasard Marie !
    Malheureusement oui, il est très difficile pour les « autres » de nous entendre. Heureusement qu’il existe internet 😉
    J’espère pour vous que tout c’est arrangé pour vous.
    Pour moi, la vie a repris le dessus et ce ne sont que des souvenirs dont je ne souffre plus.
    Bienvenue sur mon blog Marie.

  90. Bonjour,
    Je viens de lire avec attention votre récit, je sors également des griffes d’une femme perverse après quatorze années de vie commune et deux enfants communs (j’ai aussi une belle fille que cette femme a eu d’une précédente union). Quand je dis je sors, je l’ai quitté après qu’elle m’eut trompé avec une autre homme (un cousin par alliance de surcroît !!!). J’ai quitté ma région pour aller demeurer à 230 kilomètres d’elle, je devais la fuir… Cela fait 15 mois maintenant.
    Je suis blessé au plus profond de moi moralement, que je vis dans la peur d’une nouvelle trahison, l’infidélité entre autre. ma compagne, cette femme merveilleuse qui sais me soutenir et m’accompagner chaque jour dans mon combat de reconstruction de vie, tente de me rassurer chaque fois que cette peur resurgir… Elle est tellement patiente, je l’admire.
    J’aimerais trouver une solution radicale pour abolir une fois pour toute cette peur et vivre notre union dans la sérénité.
    Certaines blessures guérissent même si les cicatrices restent, je retrouve le bonheur de vivre une vivre normale aux côtés de cette femme merveilleuse, ma compagne.
    Je tenais à faire un petit témoignage car oui les hommes aussi peuvent en être victime.
    Cordialement,
    Olivier

  91. Bonsoir Olivier,
    Je vous conseille de vous faire aider par un spécialiste en EMDR, c’est très efficace pour les chocs traumatiques.
    Je vous souhaite le meilleur dans votre reconstruction, c’est difficile mais on s’en sort 😉

  92. Bonjour
    Je vous remercie vivement pour votre conseil, je me rapproche d’un spécialiste de ma région pour commencer au plus tôt une thérapie, j’en suis tellement fatigué…
    Merci également pour vos encouragements
    Cordialement
    Olivier

  93. Donnez de vos nouvelles, ça me fera plaisir de savoir qu’une ancienne victime mort la vie à pleines dents maintenant !
    Mille souhaits !

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