Récemment, sur ma page Facebook, j’ai eu le plaisir d’avoir un avis tellement chaleureux, tellement vrai ! tellement … rempli de bon sens !
Cette femme a écrit à propos d’un de mes livres : « A lire et à relire pour se pardonner. »
Bien sûr qu’il faut se pardonner, c’est impératif pour pouvoir revivre, vivre !
Et j’ai le regret … non, pas de regret en fait … j’ai même l’immense joie de vous dire que l’on peut très bien vivre sans avoir pour autant pardonné « l’autre » !
Je suis en colère de lire ces diktats de partout : « pardonnez à celui qui vous a fait ch*** / battu / humilié / fracassé / dénigré … » ! pardonnez à celui qui vous a tué tant qu’on y est !
Ces gens disent qu’on ne peut accéder à la paix intérieure sinon.
C’est monstrueux de faire peser une menace pareille sur le dos d’une victime déjà à terre !
Il serait temps que ces donneurs de leçons malsaines apprennent la différence entre le pardon et la colère !
On peut ne plus être en colère, mais pardonner ? JAMAIS !
… quand je pense qu’on est au 21ème siècle et qu’on avance encore à coups de « pardons » qui légitiment l’acte de l’autre contre nous, qui, limite, nous feraient avoir pitié du bourreau alors qu’on a été les victimes !…
Pardonnez-vous d’avoir été Pomme, videz une bonne fois pour toute votre colère contre l’autre (quitte à relire la lettre), soyez bienveillantes à votre égard. Point.
Une fois encore : l’indifférence et le regard pointé à l’horizon, tout en savourant … le présent, le calme et la sérénité !
NB1 : à ceux et celles qui voudraient me donner une leçon à ce sujet, je les prie de passer leur chemin
NB2 : qu’on ne vienne pas me dire que je suis en colère ! ah ah ! si vous saviez 😀
NB3 : à mon âge, vous n’allez tout de même pas me demander de me justifier ?!
NB4 : je m’appelle peut être Pomme, mais … c’est un pseudo … pour tromper l’ennemi 😀
NB5 : oui, je suis quand même un peu en colère … contre ceux qui incitent les victimes à pardonner à leur bourreau en leur faisant croire qu’elles seront soulagées alors que cela ne fera que renforcer la terrible idée qu’elles le « valaient bien », un tordu pareil … que ce n’est donc pas de sa faute, puisqu’on le pardonne ! stoooooooooooop !
Bon, ça, vous l’aviez compris, c’est l’objet complet du billet alors que ça partait franchement bien avec le conseil de ma lectrice !
Donc, on reprend. Hum hum
Histoire de finir sur une note positive et en lien avec le point de départ : pardonnez-vous d’avoir aimé l’autre, de lui avoir voulu du bien, de ne pas avoir vu l’invisible et d’avoir voulu le sauver tant votre esprit (à vous !!!) est sain, tant vous ne pouviez imaginer que des frappés pareils, ça n’est pas possible que ça existe et qu’il y a forcément une solution.
Pardonnez-vous de lui avoir pardonné tant de fois …
Quand je vous le disais : trop, c’est trop !
Et si justement, on ne leur avait pas autant pardonné, on n’aurait peut-être pas à entendre ou à lire, des conseils au sujet du pardon !
Parce que, tous ces conseilleurs oublient juste un point (comment peuvent-ils se présenter en tant que conseils et en savoir aussi peu sur le sujet ?!) : on leur a pardonné à ces tordus ! PLEIN de fois ! et à CHAQUE fois, ils ont recommencé … alors ? qu’est-ce qu’on nous dit là ? Au bout de combien de pardons ces conseilleurs considèrent-ils que c’est bon ?
Je n’ai de bienveillance que pour ceux qui en valent la peine et de pardon à n’accorder qu’à ceux qui ne l’ont pas fait exprès.
oupssssss … pas pu m’empêcher de recommencer non plus … mais je suis sûre que vous me pardonnerez 😉
… la différence entre « eux » et « nous » c’est que nous, nous avions des intentions positives …