Amour et prévention

On fait de la prévention routière, de la prévention contre certaines maladies, l’alcool, le tabac, de la prévention sur l’hygiène de vie, sur le harcèlement à l’école, au boulot … et rien, absolument RIEN sur l’amour. Aucune mise en garde, genre : débrouillez-vous, vous verrez bien. Pourquoi diable aurions-nous l’idée saugrenue de prévenir ? Après tout, l’amour a une connotation positive. Jusqu’au jour où… Il est donc temps que ça change. Prévention.

Prévention sous entend : avant. Donc, prévenons avant qu’il ne soit trop tard.

Temps 1 : La rencontre

On plane, on pense avoir rencontré enfin la bonne personne, on est même sûr/e … Jamais on n’avait ressenti autant d’amour, de paix, de bonheur, de sérénité … oui, on plane.

Et c’est normal !

Tout d’abord il y a sécrétion de notre chère hormone du bonheur grâce aux câlins, à la proximité, aux regards, aux sourires…

Et puis, on se sent aimé pour ce qu’on est. Alors on donne avec plaisir, on donne sans compter (manquerait plus que ça tiens !), on donne parce que ça nous semble NORMAL. Retenons bien ce point capital. Il n’y a absolument aucun intérêt recherché au départ, autre que se faire du bien en faisant du bien à l’autre (de façon tout à fait inconsciente). Donner pour se sentir bien, quoi de plus gratifiant ?

Petite note à l’attention de la lectrice avertie et maman (ça marche aussi pour les messieurs) : quand Bébé vient au monde, il ne donne RIEN et pourtant, qu’est ce qu’on l’aime lui ! voyez bien que c’est possible de donner sans avoir reçu de l’autre. Juste par le don de son existence. Juste parce qu’il est là, juste parce qu’on l’aime.

On donne parce qu’on aime. Point. On donne parce que l’autre nous semble le mériter. C’est tout. C’est logique, normal, sain…

Pourtant, le temps 2 n’est pas très loin.

Temps 2 : La routine

Non que l’amour s’essouffle mais … on ne va pas non plus vivre en autarcie toute le reste de notre vie avec l’élu/e ! Alors on prend un rythme de vie plus « ouvert » à la société. On a aussi d’autres personnes à aimer, d’autres occupations, d’autres centres d’intérêt. Heureusement. C’est probablement ça aussi qui avait fait qu’on « lui » plaisait !

On donne peut-être moins (sans doute) à l’autre qui, petit à petit, fort de ses blessures d’enfance (qu’il n’a pas manqué de ramener avec ses valises), va se rendre compte qu’il lui manque quelque chose et va commencer à … réclamer ! Quand on réclame, on n’est jamais loin du reproche. Allez, soyons honnête, on dit sans le dire que … l’autre devrait ! Et pan ! l’autre se retrouve dans une obligation de donner alors qu’il donnait auparavant de façon naturelle ET spontanée.

Là, sans bien comprendre ce qui vous arrive, petit à petit, le reproche aidant, vous vous sentez pris/e au piège de l’addition (la dette morale) que l’autre vous tend : « J’ai fait ça pour toi, tu me dois ça« . Ah ah ! on ne l’attendait pas celle là n’est-ce pas ?

L’amour n’est soudainement plus du tout gratuit, normal, spontané, fondé sur la valeur de l’autre mais fondé sur le système bien connu d’un point de vue économique : l’échange. Donnant / Donnant.

Et tout va alors avoir un coût. Un coût d’une violence inouïe puisqu’il est émotionnel.

Pauvre petite Pomme qui donnait sans compter (quand elle pouvait certes, pas toujours et surtout pas sur commande) se retrouve à devoir jouer ! à devoir faire semblant !

Me revient à la mémoire cette chanson qui prend maintenant tout son sens :

Donner pour donner, de France Gall :

« Donner pour donner
C’est la seule façon de vivre
C’est la seule façon d’aimer

Pas la peine de vivre enfermé
C’est pas la peine
Pas la peine de rester couché
Non c’est pas la peine
Je te donne sans rien demander
La vie c’est déjà si compliqué »

Alors, prenez garde petites Pommes et Poires de toutes générations : on ne doit donner que parce que ça NOUS fait plaisir de donner, parce que l’autre nous donne ENVIE de donner, non parce que l’autre nous OBLIGE à donner.

Dès que ça commence à coincer dans le couple, vérifiez à quel stade vous en êtes. Vérifiez que l’autre n’est pas en train de vous obliger à l’aimer, comme si c’était un du ! Vérifiez que vous non plus, vous n’obligez pas l’autre à vous aimer. Vérifiez que vous continuez à donner par plaisir. Vérifiez aussi que l’autre vous donne gratos, parce que vous avez de l’importance, parce qu’il a encore de l’amour pour vous, non parce qu’il a épuisé le stock que vous lui aviez constitué (note : il s’agit d’un puits sans fond, d’où l’épuisement). Méfiez-vous toujours de quelqu’un qui a cruellement manqué d’amour. Non qu’il ne mérite d’être aimé mais il lui revient de ne pas faire peser cette dette sur vos frêles épaules. Il réclame un amour maternel (ou paternel), vous ne pouvez que l’aimer en tant que compagne. Ça coince forcément. Qu’il se débrouille avec son déficit, débrouillez-vous avec le vôtre.

A chacun de s’arranger avec la dette dont il a hérité et faire le deuil de ce qu’il n’aura jamais, de la part de quiconque : l’amour non reçu lorsqu’il était enfant.

Sinon, vous risquez fort de vous retrouver à obéir (en amour, ça fait rêver non ?!!!) à celui qui donne pour recevoir, juste pour recevoir. Et donc, crée une autre dette que vous devrez payer tôt ou tard … avec « tout ce qu’il a fait pour vous ! » (ça ne vous rappelle rien ?).

Autre chanson, autre temps, autre mentalité et pourtant si souvent d’actualité – même si l’auteur se leurre grave : il n’aime pas ! :

Si tu ne m’aimes pas je t’aime et si je t’aime, prends garde à toi.

Au final, si on n’y prend pas garde, derrière chaque histoire d’amour, se tient tapie, prête à bondir, une menace.

A la première, il est encore temps de réagir, de dire, de parler, de poser le problème. Si l’autre ne comprend pas et continue à hurler à la mort son amour d’enfant insatisfait, il est peut-être temps de plier bagages. Il y a des vampires de l’amour qui ne sont jamais satisfaits. Ils deviennent rapidement des terroristes de l’amour. Enfin, amour… vous aurez compris qu’il s’agit d’un amour unilatéral. Celui que vous lui devez soudain, par un tour de passe-passe que vous n’avez sans doute pas vu arriver !

  • Prévenez vos filles, vos sœurs, vos cousines, vos amies, vos voisines.
  • Prévenez vos fils, vos frères, vos cousins, vos amis, vos voisins.
  • Prévenez votre (nouveau) soupirant.
  • Prévenez votre (nouvelle) soupirante.

Cela les incitera peut-être à aller régler leurs comptes anciens avant de vous présenter une addition plutôt salée, alors qu’au départ, c’était plutôt pas mal engagé tout ça …

Oupssssssss j’allais oublier !

Attention ! vous risquez bien aussi de tomber dans un autre piège qu’est la compassion. Mais oui, quand on est du côté des aimants (du verbe aimer, mais aussi, ironie du sort, du verbe aimanter), on a tendance à avoir de la peine, finalement, pour celui qui supplie ainsi qu’on l’aime (après avoir hurlé, menacé…) directement ou indirectement. Donc rappel à l’ordre : la compassion n’est pas de l’amour, c’est même plutôt proche de la pitié et trop proche du pardon inconditionnel. Aucune violence dans un couple n’est tolérable. Elle sera excusable si l’autre fait amende honorable ET ne recommence plus JAMAIS parce qu’il a compris.

Ne nous méprenons pas. Si nous menions des campagnes du type : Attention ! l’amour tue ! , il ne s’agirait bien sûr pas de l’amour de l’autre, mais bien du vôtre, celui que vous avez donné sans compter, alors que l’autre tenait les comptes ! et qu’il considérait évidemment, que ça n’était jamais assez !

Rien n’est plus doux, fort, beau, que se sentir aimé.

Rien n’est plus douloureux que de découvrir qu’on ne l’était pas !

Si vous avez le moindre doute sur les conséquences de tout ça, vous pouvez lire les mémoires de Pomme, et notamment :

http://www.leseditionsdunet.com/autobiographie/4962-pervers-narcissique-ou-autre-toxique-a-nous-deux–chacun-son-tour–pomme-9782312052298.html

Un billet de Pomme ne serait pas un VRAI billet sans un PS, voire deux.

PS : prenez garde, vous aussi de ne pas aimer pour recevoir.

Sinon, ça n’est plus du jeu. Ou plutôt si. C’est un jeu. Qui détruit. Vous voilà prévenu/es.

Je vous câline, vous le méritez sans doute et moi, ça me fait plaisir. 😘💕

PS 2 : j’ai failli oublier !!! BONNE ANNÉE, remplie d’amour, vrai, sincère, profond, durable. De celui qui fait soulever des montagnes et crée une énergie qui inonde le monde. De celui qui grandit et fait sourire à la vie. De celui qui ne s’éteint qu’avec l’âme. De celui qui pourtant, a un écho sur le monde qui fait régner la paix.

Mauvais présage ?

Avouez que ça commence mal toutes ces histoires …

Quelle idée aussi d’avoir appelé ça :

TOMBER amoureuse

(c’est pareil pour les messieurs, oui).

Si on tombe dès le départ, y a guère de chances qu’on s’en relève non ?

Moi je dis : on aurait du se méfier.

Et puis … ne nous parle-t-on pas de flèches envoyées par un certain Cupidon ? Hum !!!

Et puis… on a relié l’amour au cœur. En cas de pépin, c’est lui qui trinque direct ! Hummmm !!!

C’est tout pour aujourd’hui. Je trouve que c’est pas mal. Vu les réflexions que ça va engendrer.

Mais si vous avez d’autres idées pour étayer mon hypothèse qu’avec toutes ces expressions douteuses, on démarrait mal nos histoires, welcome !

 

Aimer, c’est vivre !

 

Aimer c’est donner quelque chose d’invisible mais de bien réel,

Aimer, ça se ressent et ça a le goût du bonheur.

 

Ce n’est pas porter un peu d’intérêt de temps en temps.

Ce n’est pas prendre ou avoir le pouvoir sur l’autre,

Ce n’est pas être sur la retenue de se livrer, de donner,

C’est se retenir de faire du mal à l’autre,

Ce n’est pas faire pleurer ni pleurer,

C’est rire, c’est vivre !

Aimer, c’est prendre soin,

C’est connaitre l’autre, c’est se livrer à l’autre,

C’est l’écouter et être écouté

C’est s’intéresser à ce qu’il est, fait, ressent

C’est penser à l’autre en bien,

C’est dormir en sachant que demain, l’autre sera à nos côtés

C’est s’endormir avec un sourire en pensant à l’autre,

Ce n’est jamais lui prêter des intentions négatives,

C’est tenter de le comprendre avec indulgence

C’est le comprendre et être compris

C’est savoir de quoi l’autre a besoin, c’est devancer ses besoins afin de lui montrer qu’on a pensé à lui

C’est savoir ce qui l’intéresse

Aimer c’est penser régulièrement à l’autre, pas une fois de temps en temps

Être aimé c’est se savoir au cœur de l’existence de l’autre

Aimer c’est partager

Aimer est gratuit, être aimé aussi,

Aimer c’est la douceur

C’est poser des questions et écouter les réponses,

C’est comprendre ce qui fait mal à l’autre pour l’en protéger

C’est s’empêcher de faire du mal à l’autre, c’est se l’interdire

C’est protéger l’autre du mal qu’on pourrait lui faire

C’est le regarder pour s’assurer qu’il est bien réel

C’est un regard posé plein de tendresse,

C’est savoir comment lui faire plaisir

C’est avoir du plaisir à être avec lui

C’est savoir quoi lui dire

C’est avoir quelque chose à lui dire

C’est le connaitre, l’apprécier pour ce qu’il est

C’est aimer lui donner, c’est aimer ce qu’il donne

C’est aimer recevoir de sa part

C’est donner plus qu’on ne reçoit

C’est se satisfaire de sa seule présence

C’est s’inquiéter de son bien être,

C’est avoir des intérêts en commun, des sujets plaisants en commun

C’est partager des moments difficiles en étant sûr que l’on peut compter sur l’autre

C’est savoir que l’on peut poser sa tête sur l’épaule de l’autre et qu’il saura comprendre et soulager le trop plein

C’est pouvoir recevoir la tête de l’autre de la même façon

C’est rassurer quand ça va mal

C’est tenir compte de la charge de l’autre

C’est avoir envie de le tenir dans ses bras, longtemps, souvent

Aimer c’est être la même personne, toujours, pour rassurer l’autre

Aimer, ce n’est pas jouer avec les émotions de l’autre, c’est en tenir compte

Aimer c’est savoir comment l’autre risque de réagir et savoir s’adapter pour ne pas le blesser

Aimer c’est prendre soin

C’est chercher à le comprendre, à le connaitre

Être aimé c’est se sentir en sécurité auprès de l’autre

Être aimé c’est avoir totalement confiance en l’autre

Aimer c’est dans la continuité, au fil du temps, pas de façon discontinue

Être aimé c’est sentir que l’autre nous aime

Être aimé c’est être regardé

Aimer c’est pardonner

Aimer c’est ne pas avoir peur

Être aimé c’est ne pas avoir peur

Aimer c’est prendre la main et la caresser,

Aimer c’est poser un baiser délicat

Aimer c’est ne pas s’oublier dans la relation,

Aimer c’est être centré sur l’autre, sur soi, sur le couple

Aimer c’est être libre,

Aimer c’est donner des repères sains à l’autre, être aimé c’est avoir des repères sains

Aimer n’est pas un rapport de force,

Aimer n’est pas dominer

Aimer, ce n’est pas jouer à se quitter pour tester le lien d’attachement.

Il y a tant de choses qui peuvent nous montrer que l’on aime et que l’on est aimé.

L’amour ne s’achète pas, ni par des supplications, ni avec des cadeaux,

L’amour ne se négocie pas.

 

Aimer n’est pas être esclave de l’autre,

L’amour c’est le respect de l’autre, le respect de soi

S’il n’y a pas d’amour, alors on peut se permettre de faire du mal, de penser du mal.

L’amour ne se teste pas, il se reçoit, se prend et se savoure.

L’amour ne se prouve pas, il se donne.

Aimer c’est montrer que l’autre est important,

 

Aimer c’est être certain,

L’amour, c’est la vie.

Aimer, c’est vivre.

 

Valeurs, réseaux et coronavirus

Il n’y en avait pas assez du virus et de sa propagation à vitesse fulgurante, voici ce qui se diffuse sur les réseaux (et ce n’est qu’un échantillon) :

J’ai vu des gens partager en masse des fake news et ne pas les supprimer, même lorsqu’on leur démontrait le contraire, laissant diffuser leur publication presque aussi vite que le virus.

J’ai vu des gens tutoyer le premier ministre (ou le président) pour lui donner des leçons de morale sur ce qu’il aurait du faire (mais en publication réservée aux amis. Courageux, mais pas téméraires).

J’ai lu que certains faisaient des annonces AVANT le gouvernement (notamment sur les aides octroyées) …

J’ai lu des textes (partagés en masse) expliquant l’origine du virus (différente de toutes les autres théories, bien sûr).

J’ai vu des nouveaux sites ou des collectes de fonds émerger, surfant sur la vague du malheur qui nous submerge.

J’ai vu des « gourous » attester de (leurs) vérités avec tant d’aplomb que leurs « fans » les félicitaient (pauvres d’eux !).

J’ai vu des personnes qui sortaient allègrement de chez elles, alors que le confinement est obligatoire, interrogées par les journalistes, se vanter qu’elles continueront à sortir.

J’ai lu des textes certifiant qu’on voulait nous mettre en prison, nous priver de libertés et que cette histoire de coronavirus n’était qu’un prétexte.

J’ai lu des statuts Facebook disant qu’il fallait arrêter de croire ce que nous disait la presse (ou le gouvernement).

J’ai lu des appels à la haine.

J’ai lu des souhaits de contamination (oui oui, pas des souhaits de guérison !).

J’ai lu que c’était scandaleux de nous punir si on sortait.

J’ai lu que certains s’inquiétaient de « qui va payer ».

J’ai lu que certains ne voulaient pas renoncer à leurs journées de vacances, histoire de donner un petit peu pendant cette période où beaucoup d’entreprises vont souffrir de l’après virus (et ne pourront du coup, peut être pas les garder … ce qui leur fera de longues vacances…).

J’ai lu des souhaits de démission du gouvernement (c’est vraiment le moment ?).

J’ai vu des demandes de partage pour des messages haineux, tellement haineux… alors que des milliers de famille de part le monde, pleurent leurs morts

J’ai lu finalement que certains étaient plus prompts à hurler au loup qu’à juste réfléchir, prendre du recul et assumer d’être devenu une grande personne, normalement responsable.

Certains s’évertuent à chercher un coupable, des coupables. Comme si cela allait changer la donner. Comme si on allait échapper à la contamination. N’ont-ils jamais entendu parler que pareille attitude génère de l’énergie négative dont on se passerait bien en ce moment ?

J’ai vu finalement que c’est en pareille circonstance que les vraies valeurs de chacun émergent.

J’ai vu qu’il est possible de déclencher de la solidarité. Même si, depuis notre fenêtre, nous sommes seulement 2 à applaudir tous les soirs (pourtant, on tape fort dans nos mains, je vous l’assure !) pour remercier tous ceux qui aujourd’hui, sont à nos chevets ou à la porte de notre frigo (ne les oublions pas non plus, tous ceux qui travaillent pour qu’on puisse continuer à ne manquer de rien).

Heureusement, je lis aussi que notre humanité peut donner le meilleur d’elle-même et qu’il y a encore de l’espoir.

Si cette histoire était une occasion pour faire baisser le niveau de haine de chacun ?

J’ai fait du tri dans mes amis Facebook. Je n’ai pas pu (les) garder ceux qui faisaient tant d’appels à la haine depuis des jours.

Peut-être que si chacun faisait du tri ainsi, les teigneux seraient moins virulents, ayant perdu leur public !

S’il y a bien un moment où il ne faut pas être trop pomme, c’est maintenant.

 

Ouvrez les yeux aux toxiques psychiques, si vous y arrivez, sinon, faites du tri. Moi, je n’en peux plus !

Comme on a coutume de dire aujourd’hui : prenez soin de vous, des autres et restez chez vous !

PS : il y a évidemment (aussi) certaines chaines TV qui disent trop et du coup, n’importe quoi. Et déclenchent les réactions des teigneux sur les réseaux. Le verbe zapper prend alors tout son sens !

Et si on faisait un peu plus appel à l’amour ?

 

Qui porte malheur ?

Quand j’étais petite, j’ai entendu un jour ma grand-mère dire qu’on n’ouvrait pas un parapluie dans une maison car ça portait malheur.

Présage suivi par bien d’autres :

– on ne pose pas un chapeau sur un lit

– on ne passe pas sous une échelle

– un chat noir porte malheur

Or, ce qui porte malheur, c’est d’y croire.

Parce que, si, un matin, vous avez ouvert votre parapluie pour le laisser égoutter, alors que vous veniez de passer sous une échelle en croisant un chat noir et que, perturbé, vous avez en plus, cassé votre miroir, je vous laisse imaginer la journée bien pourrie que vous allez passer.

Tout contrarié que vous êtes, il se peut fort bien que vous déclenchiez, sans le vouloir, une autre série (vous savez, la fameuse « loi des séries » …) qui vous confirme bien qu’ouvrir un parapluie sur un lit, installé sous une échelle sur lequel dort un chat noir, waouh ! ça porte vraiment malheur !

Ne vous laissez pas influencer par le négatif, créez vous-même votre état d’esprit positif.

Parce qu’à force, on ne croit plus dans le possible.

On ne croit plus en rien.

On croit que tout est impossible (ou que rien n’est possible, ce qui revient au même, OK).

On n’avance plus.

On stagne, voire on régresse.

On subit.

On se fait ratatiner par les oiseaux noirs (eux aussi tiens, portent malheur, mais c’est à force de les écouter).

On écoute et on croit ceux qui prêchent le pire.

Faites votre propre constat : être optimiste, ça porte bonheur 😉

 

NB : j’adorais ma grand-mère
Elle était victime de ce que les autres rapportaient…

Vous me suivez ?

Je me demande si on ne serait pas en train de fabriquer une société d’hypocrites ou … si tout ça existait déjà et qu’ils s’en donnent à cœur joie … ou … ?
Origine : les réseaux sociaux.

Si ça n’est pas déjà fait, rejoignez-les et savourez !

Je commence par le petit dernier (pour moi) découvert il y a quelques mois : Inst.***

Voyons le mode d’emploi.

(pour bien suivre, on appellera « follow » le fait de suivre – ça tombe bien, ça veut dire « suivre »)

Donc, on se follow les uns les autres.

Enfin, non.

On se fait follower (oui oui).

Une fois followé (je ne vous parle pas de l’ego quand un compte qui a des milliers de followers daigne vous suivre, vous et vos 45 followers !), vous êtes tenté de remercier en followant à nouveau.

Erreur !
Car dès que le nouveau follower aura vu que vous êtes tombé dans le piège, il retire son follow.

Vous me suivez toujours ? (eux non)

Bon, l’idée est simple : avoir beaucoup de followers pour qu’ils puissent devenir des influenceurs.

Ils followent peu, ils n’ont pas le temps (eux) !

Alors quid influenceurs me direz-vous ?

Et bien ce sont des personnes qui vont dire : j’ai acheté ce pantalon chez xxx ou yyy et qui recevront donc d’autres pantalons gratuitement de chez xxx ou yyy. Et donc à qui on va dire : « vous êtes beaux ! oh ! que vous êtes beaux et importants ! »

Ainsi, si on décortique tout le système : des personnes ont fait croire aux autres qu’elles étaient intéressées par leur profil juste pour qu’on s’intéresse à elles et les jeter comme un bon vieux kleenex (qui ne sponsorise pas d’ailleurs. Un tort !). Et toutes ces personnes qui sont restées à follower un influenceur n’ont pas bougé le petit doigt pour enlever leur follow !

C’était facile, il suffisait d’y penser !

Ça m’a épuisée, je ne développerai pas les autres réseaux. De toute façon c’est la même chose avec les pages !

Ça ne vous rappelle rien ce mode opératoire tordu/hypocrite du mensonge pour endormir l’autre ? …

Juste une traduction  : « Car dès que le nouveau follower aura vu que vous êtes tombé dans le piège, il retire son follow. = car dès que le nouvel amoureux aura vu que vous êtes tombé dans le piège, il ne vous aime plus » … notons qu’il ne vous aimait pas au départ ! Il n’a plus qu’à vous endormir avec de la poudre aux yeux et le tour est joué : vous aimez, pas lui / vous followez, pas lui

Mais vous pouvez toujours suivre ma page Facebook, sans vouloir influencer personne, bien sûr 😀

La culture de la haine

Tant que la société n’aura pas reconnu officiellement le statut de victimes à toutes ces femmes violentées, maltraitées, rabaissées, dénigrées, « objetisées », écrasées par le patriarcat ambiant et la culture de la domination masculine, alors il ne faudra pas s’étonner qu’elles, ces victimes qui ont trop souvent été à terre, se relèvent, se révoltent et deviennent agressives envers tous ceux qui sont incapables de comprendre ce qu’elles ont vécu, ce qu’elles vivent encore.

Ce qu’elles ont vécu, c’est la négation d’elles, c’est une souffrance qu’elles devaient taire pour ne pas déplaire à la société qui donne dans l’hypocritement correct.

Ce qu’elles ont vécu, c’est l’humiliation d’être une femme, simplement une femme.

Ce qu’elles vivent aujourd’hui, c’est l’incompréhension de la justice, de la société qui ne trouve pas anormal de maltraiter des femmes, des mères, leurs enfants. Cette société qui les abandonne aux mains de leur agresseur.

Je vous laisse juste imaginer quelques mots de ce que pense une femme dont l’agresseur n’a pas été puni : « Il doit être ravi, il a eu raison aux yeux de la justice, il ne sera pas puni, il recommencera, je ne vaux rien puisqu’on ne m’a pas crue, entendue !… Si la justice est de son côté, que va-t-il se permettre encore ?… C’est juste fou ! pourquoi lui a ce droit ? Quel regard portera-t-on sur moi maintenant qu’il a été reconnu innocent ?!!! Si lui est innocent alors … ce serait moi la coupable ?! … » . Peine à perpétuité pour la victime !

J’ai vu des femmes douces et tendres se mettre en colère, révoltées. Je les ai entendues hurler leur colère.

Avec toute la tendresse que je peux éprouver à leur égard, j’ai eu mal pour elles.

Mal de les voir passer de l’autre côté. Celui de la haine.

Et qui pourrait leur en vouloir ? Je suis moi-même passée par là, anéantie par l’incompréhension de ce que j’avais vécu et qui semblait normal pour notre société.

Ce qu’elles entendent encore trop souvent ce sont les donneurs de bons conseils leur suggérer des solutions d’une simplicité telle qu’on pourrait imaginer qu’elles n’ont pas de cervelle pour ne pas y avoir pensé plus tôt !

Non ! ce n’est pas si simple de faire ses bagages et partir !

Non ! ce n’est pas si simple de stopper l’agresseur quand en plus, il abuse de la force physique qu’elles n’ont forcément pas !

Non ! ce n’est pas évident qu’elles auraient du se rendre compte AVANT du sordide personnage qu’elles ont épousé (ou fréquenté) !

En serions-nous encore au stade de croire qu’un homme violent l’est dès la première rencontre ?!

Que l’homme a un cerveau et pas la femme ?

Qui est assez abruti pour imaginer une chose pareille ?

Qui peut encore se dire : « Elle n’avait qu’à faire attention ! » , alors que ces hommes là mettent des semaines parfois des mois avant de se révéler tels qu’ils sont ?

On pourrait s’interroger aussi sur les raisons de ce brusque réveil et même, tant qu’on y est, incriminer la victime (« elle, aussi, avec ce qu’elle disait/faisait/pensait, elle n’avait pas besoin de le chercher … » , on n’est plus à ça près d’entendre des inepties !) mais la violence, quand elle a eu lieu une fois (de trop) NE DOIT PAS se reproduire si l’individu a un peu de plomb dans la tête. Au mieux il se fait soigner, au mieux encore, c’est lui qui part. Point.

Encore faut-il qu’il en ait, du plomb dans la tête !

Parce que, forcément, l’individu va (se) trouver mille raisons d’avoir levé le poing et dix mille de l’avoir baissé !

Qu’adviendra notre société si elle est incapable d’entendre les victimes de bourreaux qu’elle fabrique, qu’elle approuve en ne les punissant pas ?

Il en est de même pour les enfants qui ne sont pas épargnés par cette indifférence à leur égard.

Qu’adviendra-t-il de nos fils qui verront leur père frapper ?

Et de nos filles qui verront leur mère se faire massacrer ?

Et que deviendront nos enfants violentés ou témoins innocents de tout ça ?

Je vous laisse l’imaginer, mais c’est évident, puisque c’est la société d’aujourd’hui transposée de générations en générations !

 

Croyez-vous que notre société puisse encore longtemps vivre de cette façon sans qu’il n’y ait de réactions fortes de la part des femmes victimes ?

Si certains s’interrogent sur l’origine de la colère (ou de l’agressivité) de ces femmes actuellement sur les réseaux sociaux, en voici la réponse :

elles n’en peuvent plus de ces injustices.  Elles sont furieuses de voir à quel point on fait fi de leur histoire, des coups pris, des menaces, des passages à l’acte aussi sur leur sœur, leur mère, leur amie, leur fille !

Notre société pourra-t-elle encore longtemps effacer la culpabilité des coupables et enfoncer encore plus profond le couteau dans le cœur de ces femmes qui ont le malheur de vouloir juste aimer, être aimées et heureuses ?!

La culture de l’indifférence du sort des femmes et des enfants violentés finira par générer la culture de la haine des hommes.

Est-ce vraiment cela que nous voulons pour les générations à venir ?

On parle de guerres de religions. La guerre des sexes a commencé et il n’appartient qu’à nos élus qui votent les lois de l’enrayer.

Qu’ils inscrivent leur nom dans l’histoire pour une cause juste, intelligente et réfléchie !

 

Si ces femmes demandent la reconnaissance de leur statut de victimes ce n’est pas pour se plaindre, c’est pour pouvoir passer à autre chose, une fois lavée cette injustice. C’est si compliqué que ça à comprendre ?!

Alors seulement, elles pourront dire que l’autre a été puni pour ce qu’il a fait et que non, elles ne méritaient pas cela.

Alors seulement, elles pourront avancer et vivre sans ce fardeau épuisant qu’est l’envie de révolte contre tant d’injustices.

En attendant, tant que les agresseurs courent les rues et continuent à violenter, elles n’entendent qu’une chose : la société s’en fout d’elles ! et ça, ça génère beaucoup, beaucoup de haine !

Toutes les victimes n’ont pas la force de relever la tête dignement et de se dire qu’elles « passent » à autre chose.

Certaines ont leurs nuits hantées de cauchemars de scènes de violences répétitives.

Certaines ont des nausées des souvenirs de terreurs vécues.

 

Parfois, je perds mon sens de l’humour.

C’est sans doute à force de lire la douleur de mes copines de galère.

C’est sûrement aussi à force de voir le décompte de ces femmes tuées sous les coups de leur ex.

Je plains de tout cœur les familles qui vivent tout cela.

Je plains sincèrement ces messieurs qui sont sains, équilibrés et gentils. Ils se retrouvent au milieu d’une bataille dont ils ont bien du mal aussi à y trouver des repères.

Parce qu’il n’y a finalement que 2 sortes d’hommes : les bons et les méchants (qui sont des brutes oui !). Nous n’allons tout de même pas laisser une société entière se laisser gangréner par des bas de plafond ?!

Pour ceux et celles qui ont mon livre sur les toxiques,  je vous laisse y glisser ce billet d’humeur, il y aura sa place ! Sans rire !

http://www.leseditionsdunet.com/autobiographie/4962-pervers-narcissique-ou-autre-toxique-a-nous-deux–chacun-son-tour–pomme-9782312052298.html

 

 

Pomme

Nos abeilles, notre planète, les lois et les politiciens

Tous ceux qui veulent le pouvoir (qui prennent le pouvoir) veulent aussi au moins une chose : laisser leur nom dans l’histoire.

Pour preuve, au moins en France, dans ce pays qui regorge de lois, les noms donnés aux dites lois : la loi machin, la loi truc, la loi xxx

Se disent-ils que s’ils nous trouvaient des lois qui aient un sens profond, celui de sauver notre planète par exemple, leur nom serait lié à une grande cause ? Et que, pour le coup, personne, absolument personne ne les oublierait ?

S’ils se trompent de lois, ils risquent fort de laisser un nom dans l’histoire d’une planète … qui aura disparu !

Peut-être qu’il faut donner le pouvoir à quelqu’un qui ne le prendrait pas uniquement pour son ego …

Peut-être qu’il faut cesser de donner le pouvoir à une seule personne dans nos contrées (dites) civilisées …

Je ne sais pas vous, mais moi, ça m’épuise ces histoires de destruction de notre planète. Si « ils »ont le pouvoir, la planète ne leur appartient pour autant pas. Serait temps qu’ils se calment !

La journée de la planète !?!

J’apprends qu’aujourd’hui est « la journée de la terre ».
J’ignorais qu’il fallait une journée pour permettre aux basiques de comprendre le minimum :
– non, on ne détruit pas la nature pour le plaisir
– non, l’Homme n’est en rien supérieur à un autre vivant sur cette terre
– non, on ne jette pas à terre quoi que ce soit sous prétexte que des « gens » sont payés pour les ramasser
– non, on ne jette pas de la fenêtre de sa voiture quoi que ce soit sous prétexte qu’on ne fait que passer (dans la région)/ qu’on n’est pas « chez nous »
– non, on ne fabrique pas des produits sur emballés en faisant ensuite culpabiliser celui qui l’achète de ne pas trier
C’est tous les jours que l’on doit y penser, à cette planète qui nous offre toutes ses richesses que des tordus revendent à d’autres à prix d’or.
Ah oui ! l’or : imaginez que l’on a réussi à nous « vendre » l’idée que c’était précieux (car rare) et que le premier qui l’attrapait, en était propriétaire, qu’il pouvait donc le vendre à prix … d’or alors qu’au fond, pensez-y, ça sert à quoi, sinon à faire croire qu’on est riche ?
Mais on l’était forcément puisqu’on avait l’argent pour l’acheter. Non ?
Et après ?
Après, pour en faire quelque chose, il faut le revendre. Donc, récupérer une partie de l’argent dépensé pour l’acheter.
Hum !
Si la planète en a pris un sale coup, je vous le dis : c’est la faute au verbe AVOIR.
Comme on a oublié d’être, comme on ne sait même pas comment faire, alors on a.
Une maison, un jardin, une voiture, un gros réfrigérateur, plein de choses de dedans, plein de choses inutiles dehors.
Ah oui, autre chose : non ! on ne crée pas des armes pour tuer l’autre pour être supérieur. Facile d’être supérieur quand il n’y a plus personne à qui se comparer.
NB : merci de ne pas me servir le contre argument : « on fabrique des armes pour se défendre » … comme à la maternelle « c’est pas moi, c’est l’autre » !
Ah ! que ça m’agace !
Mais au final, tout ceci n’est aussi qu’une question de respect non ?
PS : pour celles et ceux qui auraient raté : j’en parlais récemment ICI.
Et LA aussi !

Les amis d’alors

Vous avez sans doute connu cette impression terrible que « les autres » (amis, famille) s’éloignaient de vous petit à petit, qu’ils ne comprenaient pas ce que vous leur racontiez, qu’ils semblaient limite s’en ficher complètement ?

 

Je ne suis pas sûre que les autres se fichent de nos histoires (sordides, certes) puisqu’au contraire, ils parlent beaucoup des histoires des autres (du style : « han !!! t’es au courant pour machin/machine ? »  (vous avez remarqué aussi ?). Je pense d’ailleurs que nos histoires les passionnent et qu’ils en parlent à d’autres.

Donc, le souci vient d’ailleurs.

Ils ne savent pas quoi nous dire !

Ils ne savent pas quoi faire de tout ça, ni conseiller, ni aider. Rien.

Nous n’avons pas été préparés à aider notre prochain. Surtout quand il est dans les griffes d’un personnage particulièrement odieux.

Parce que peut-être qu’il pourrait s’en prendre à nous, si on défendait sa proie ?! horreur !

Peut-être que nos « amis » se disent : « Mais qu’est ce qu’elle vient encore me saouler avec ça ? A force, je vais trinquer aussi !« .

Peut-être que nos « amis » sont superstitieux ?! Peut-être pensent-ils que le malheur est contagieux ?

Il y a en tout cas beaucoup de raisons qui font qu’on se retrouve isolées à la sortie (quand on en est sorti !) ou dans le déroulement de nos histoires.

Je n’imagine même pas ce que ça aurait pu donner si on leur avait raconté plus du quart du centième de ce que l’on a vécu !

Ah oui, parce qu’ils ne savent pas tout. Tout n’est pas racontable. Tout n’est pas traduisible par des mots. Tout est long à raconter parce que c’est de l’ordre de la manipulation et qu’elle a une force dans la répétition. Que ces « amis » ne trouvent pas « dramatique » que l’autre puisse nous avoir soutenu une chose puis son contraire l’instant d’après. Qu’il est juste impossible d’imaginer que ce que l’on raconte soit … possible !

Des années après, finalement, on se dit que peut-être, il ne fallait pas qu’ils comprennent. Qu’ils n’étaient pas là « pour ça ». Des années après … il ne reste que très peu d’amis d’alors. Et si on a pardonné à certains proches, pour les autres, la sentence est tombée. Après la leur. Aucun intérêt. Même sentence au final que celle qu’ils avaient fait tomber à notre sujet.

Il n’empêche qu’il y a des amis formidables et que leur soutien fait un bien fou.

Ou au moins, leur écoute et leurs mots gentils qui compensent la haine versée sur nous par l’autre.

Quoi qu’il en soit, amies Pommes, relevez la tête et soyez fières. Il vaut mieux être Pomme qu’assassin ou lâche ou dépourvu d’empathie !

Et si vous avez perdu des plumes et des amis, c’est toujours mieux que d’être restée.

 

Protégeons la planète de son ennemi juré : l’Homme

Alors voilà.

J’ai vu une vidéo ce matin d’un bilan sur la planète et il semblait plutôt positif.

A savoir que certains humains auraient pris conscience de l’importance de préserver NOTRE « maison » pour la transmettre à NOS descendants.

De pensées en pensées, je me disais qu’aucun animal ne détruit l’endroit où il vit. Aucun.

Par contre l’humain justifie certains actes par des excuses du type :

– il y a trop de … lapins (par exemple) , ils se reproduisent trop vite, il faut les éliminer (on pourrait en dire autant des toxiques non ? parce que si on y regarde de plus près, les toxiques se reproduisent aussi et ont parfois des descendances tout aussi toxiques)

– il y a trop de … renards : ils tuent nos poules (il n’y a pas trop de poules, vous avez remarqué ?) (on pourrait tout autant dire : il y a trop de maris (ou ex) qui tuent leur femme, pourquoi certains Hommes ne se disent pas ça ? à partir de combien, considère-t-on donc que c’est « trop » ? …)
– on rend service à la nature en chassant (là encore, « on » ne chasse pas certaines espèces qui sont sous le joug de l’Homme)

… au lieu de protéger la planète des animaux sauvages, on ferait mieux de la protéger des humains fous furieux et imbéciles !

J’ai entendu qu’un politique aurait pu abolir une pratique ancestrale et bourgeoise (imbécile et dépourvue d’intérêt) mais ne l’a pas fait. Cela aurait pourtant épargné de la souffrance inutile à des animaux innocents.

Peut être que beaucoup de politiques auraient pu mettre en place plein de mesures pour épargner d’autres humains. Mais ne l’ont pas fait.

Parce que.

Parce que quoi ?

Parce que d’autres ne le voulaient pas.

L’Homme a pris possession de la planète comme s’il était intelligent, sans jamais observer ce que les animaux font, dépourvus, soit disant, d’intelligence.

L’Homme a pris le pouvoir sur tant de choses qu’on se demande encore comment le monde tient.

Je souhaite, parce que les vœux sont de circonstance, que l’Homme place enfin ses priorités dans le sens de la solidarité, la clairvoyance, l’intelligence au service des autres, de lui même, la nature …

Certains appelleront ça « le pays des Bisounours ». Moi j’appelle cela : la réflexion. Si chacun y met du sien, le bilan pour toutes les prochaines années sera peut être : il n’y a plus de guerre dans tel pays// la paix règne enfin sur tel pays, il n’y a plus de famine dans tel autre // plus personne ne crève de faim, il n’y a plus de SDF dans un pays dit évolué // le pays a enfin mis en place des vraies solutions, il n’y a plus de violence intrafamiliale (parce qu’enfin, on a réfléchi aux vraies origines, donc, aux vraies solutions)…  qui sait ?
Je vous laisse continuer la liste.

Je ne crois pas à l’inéluctable, je crois par contre à l’égoïsme et à la bêtise de l’humain. Comme vous l’avez sans doute vu, lu : l’être humain ne nait pas perverti. C’est bien une question d’éducation. Il suffit donc de lui apprendre à cohabiter, à partager, à ne plus se placer au dessus de quiconque.

Il y a deux origines possibles à tout ça : la peur et l’argent.

On peut combattre la peur en expliquant (et en ne la faisant plus régner).

On fait quoi pour l’argent ? Si on expliquait un peu mieux la notion d’équité maintenant ? Si on expliquait que « réussir sa vie » n’a pas forcément pour sens d’appauvrir les autres et qu’on peut très bien réussir sans qu’il y ait des « perdants » ?

Le problème étant identique de l’œuf et de la poule : ceux qui veulent l’argent font régner la peur…

Je vous souhaite de longues et belles réflexions.

Je vous souhaite de semer des petites graines de bienveillance tout autour de vous et de les voir grandir et s’épanouir comme de jolies fleurs.

Profil noir

J’ai reçu un message Facebook qui m’invitait à changer ma photo (perso) de profil pour y mettre une image complètement noire.

La raison est : montrons aux hommes ce que serait un monde sans femmes, histoire de réveiller les consciences.

Je n’ai pas l’intention de changer ma photo.

Et pourtant, ce n’est pas faute d’être solidaire avec toutes ces femmes harcelées, violentées, violées, malmenées et détruites par des hommes menés par un sentiment de haine incontrôlable à l’égard de ces femmes qu’ils disent aimer en prouvant le contraire.

Quel sera l’impact de ce nouveau mouvement ?

Les hommes qui seront choqués (seraient) de ne plus voir de photos de femmes ne sont pas ceux qui les maltraitent.

Cela veut dire que ceux qui sont concernés et doivent réagir (les furieux en somme) ne seront pas touchés, pas frôlés même. Ils s’en foutent ! point !

J’ai même la sensation que ça va les faire bien rire…
Je repense à une phrase lue dans le livre de Luc Frémiot (« Je vous laisse Juges ») (procureur ayant demandé, pour rappel, qu’Alexandra Lange ne soit pas condamnée pour l’assassinat de son mari ultraviolent) : un juge qui lui répond : « on ne va pas s’emmerder avec ces trucs de bonne femme » (si vous n’avez pas lu ce livre, c’est une urgence absolue !).

On ne rend pas sensible un insensible en utilisant un argument comme la photo noire.

Au mieux, on crée un mouvement de masse mais il faut qu’il serve à quelque chose.

La presse prendra le relai comme pour le #moiaussi , en espérant que celui là reçoive un feedback intelligemment pensé par nos « dirigeants ». Ou la presse sautera sur le prochain événement qui fait vendre et on passera à autre chose.

Réfléchissons à l’origine de tout ce massacre des femmes et de cette violence des hommes. Et invitons les hommes non violents et respectueux à se joindre à un vrai mouvement pour isoler les toxiques, ça, ça serait utile ! il y aurait alors, peut être, par phénomène de miroir, une réflexion de la part des violents. Peut être …

Même si, pour les non connectés réguliers, cela reste un danger de se voir taxer de toxique alors même qu’ils n’étaient pas au courant …
J’ai lancé l’idée, cogitons ensemble pour une meilleure solution que le fossé femmes // hommes.

Droit de mort

Tu fais la « Une » régulièrement, toi l’assassin, le criminel, qui ose t’attaquer à celle et à ceux qui t’ont sûrement aimé un jour.
Tu tues lâchement, femme et enfant(s) pour leur signifier, quelle horrible ironie !, qu’ils t’appartenaient, que tu leur refusais le droit d’être « heureux » sans toi, loin de toi. Alors que bien souvent, ta femme ne faisait que survivre et n’aurait sûrement pas été si heureuse après des années de souffrance auprès de toi. Elle aurait tenté de continuer son chemin et pansé ses blessures…

Tu prends la vie de personnes innocentes et, qui plus est, sans défense. Tu ne leur donnes même pas une « chance » de vivre loin de toi, loin de ta tyrannie. Tu t’es parfois accordé des années à les faire souffrir, à les humilier, à les tuer à petit feu pour donner le coup ultime, le jour où cette femme a osé partir avec les enfants.
Ce matin encore, tu as tué ton « ex ». « Ton » ! bien voyons ! tu crois donc qu’une femme peut t’appartenir ?! Est-ce en hommage à ta mère que tu tues une femme ? Ta mère qui t’avait peut être mal traité au point que tu en arrives à haïr toutes les femmes sur cette terre et à décider qu’elles n’auraient le droit de vivre qu’avec ton accord ?

Tu t’es peut être dit que si les femmes donnent la vie, les hommes donnent la mort ?!

Tu as donc été suffisamment lâche pour ne pas dire à ta propre mère toute la haine que tu ressentais à son égard et la verser sur une autre mère bien souvent, celle qu’était devenue ton « ex » ou ta future « ex ».

Ou ton père ? pas assez courageux pour l’affronter ?

Qu’en est-il du droit de vivre pour toi ? à quel moment tu as perdu tout contrôle  ? quand tu l’as rencontré et que tu as décidé qu’elle t’appartiendrait ? quand elle est devenue mère à son tour ? tu n’as donc pas supporté que cette mère aime un enfant ? le tien ! tu as eu peur de perdre son amour ? tu n’as donc rien compris à la différence qui existe entre une mère, une femme, une fille ?!

Si la société ne te condamne pas à la hauteur de ce que tu as fait, j’espère que tu l’es au fond de toi, condamné.

Condamné à revivre le moment où tu as osé prendre la vie.

Condamné à souffrir de ce vide que tu ressens en toi et qui te ronge, je l’espère.

A moins que tu n’aies choisi de te tuer après, histoire de ne pas subir la sentence de la société ? trop lâche pour vivre après et te regarder dans un miroir ?

Et quand tu choisis de laisser la vie sauve aux enfants, les privant ainsi d’une mère et les condamnant à grandir avec l’idée que leur propre père a tué leur mère … les mots manquent pour qualifier tout ça.

Ah oui, il y a aussi l’ultime punition. Tu te fous en l’air avec tes enfants. Histoire que ton ex meurt de chagrin. Histoire de lui infliger la pire des souffrances…

Certains journalistes choisissent encore d’appeler cela des drames familiaux, voire pire … des crimes passionnels ! Qu’y a-t-il de passionnel dans un crime ? Qui peut croire encore aujourd’hui que l’on tue quelqu’un qu’on aime ? que l’on tue par amour ? à quel moment ils n’ont pas compris ces journalistes ?

Qui veut encore (nous faire) croire une aberration pareille ?

Je veux vraiment te laisser le bénéfice du doute et imaginer que ta propre mère ne t’aimait pas, ne t’a pas aimé, n’a pas su te construire avec tout cet amour qui donne des ailes. Je le veux très fort car, je ne peux imaginer non plus un seul instant qu’un fils élevé dans l’amour peut devenir un jour un tueur. Je ne peux d’autant plus l’imaginer que j’ai moi même élevé des fils qui sont remplis d’amour et d’empathie. Ils aiment, ils ressentent, ils sont la preuve vivante qu’un homme est capable d’être … un homme, doux, prévenant et pour autant, fort quand il le faut. La virilité, vois-tu, ne se place pas dans le fait de frapper mais justement, de protéger !  A moins que tu n’aies imité ton père ? … je tente de te chercher non pas des excuses, mais des « origines ».
Jamais personne ne me fera croire qu’on vient au monde avec autant de haine et de fureur en soi. Jamais.

Il existe tant d’enfants qui ont été maltraités et qui pour autant, ne sont pas devenus des criminels !

Ne pouvais-tu pas demander de l’aide quand tu faisais tes crises ? Entendre le cri de douleur de celle qui te suppliait ? de tes enfants qui te demandaient de cesser de faire du mal à leur mère, à eux-mêmes ?

C’est devenu insupportable de lire tes méfaits dans les journaux, dans les « faits divers », parce que la société n’a toujours pas trouvé les mots qu’il fallait pour qualifier tout ça. Ou pire, a fini par banaliser tes monstruosités …

Je n’avais pas envie de m’adresser à toi au départ de ce billet et puis, je me suis dit que tu méritais quand même qu’on te la claque cette vérité. En pleine tête. Comme les coups de poings que tu as un jour envoyé dans celle de ta compagne.

Semer la terreur n’a jamais été une prouesse. C’est presque à la portée de tout le monde. Protéger en revanche est un acte héroïque ! et ça, ça manque à l’appel dans ta construction.

Il y a quelques années, je disais volontiers qu’on peut pardonner à un enfant parce qu’il doit apprendre. On ne peut rien pardonner à un adulte qui, de sang froid, est capable de s’octroyer le droit de mort.

Tu vois, y’en a marre de tout ça ! Y’en a marre de voir ce compteur sur Facebook qui augmente. Ce compteur qui indique le nombre de féminicides depuis le début de l’année !

 

MERCI !

Je n’aurais jamais pensé avoir un jour autant de lecteurs…
Quand j’ai lancé ce blog, j’avais (juste) (surtout) besoin d’épancher un cœur TRES lourd, chargé d’incompréhensions aussi bien que de peines voire de rancœurs et de rages.

Découvrir que tout ça a été vu + de 200 000 fois (dont 45 000  depuis l’été dernier où j’ai édité le premier livre), ça me laisse sans voix ! (j’ai pourtant la langue bien pendue ! 😀 )

Découvrir que les textes ayant eu le plus de succès sont liés aux pervers narcissiques (PN) et autres toxiques, ça me donne un mélange de sentiments curieux :

Je me dis qu’ils rendent, sans le vouloir, un sacré service aux victimes qui se (les) reconnaissent ici et là dans mes écrits.

Du coup, ça les aide (les victimes).

Du coup, le soleil brille un peu mieux (plus) dans leur cœur.

Et ça, ça fait gonfler le mien bien plus que tout l’amour que j’espérais recevoir à l’époque où je trônais au royaume des Pommes.

Ne nous leurrons pas, il y a beaucoup de personnes toxiques.

On peut toujours se voiler la face ou considérer que c’est dramatique d’avoir attiré autant de monde sur un sujet de cette espèce. Je ne crois pas. Ce qui serait dramatique, serait de ne pas en parler et ce qui l’est plus encore … c’est qu’il y a tant de personnes perverses, se nourrissant du mal qu’elles font aux autres.

 

( Lettre à mon (ex) bourreau : vues 19 027
J’ai aimé un pervers : vues : 11 581)

Merci à tous mes lecteurs de ce blog et de mes livres.

Je me sentais une âme de guerrière prête à révolutionner le monde à une époque. Je n’ai plus envie de guerre, mais toujours de révolutions. Celles qui permettront aux parents de changer de mode d’éducation pour leurs enfants en n’en faisant plus de futurs tortionnaires ou victimes, en ouvrant les yeux sur les conséquences gravissimes d’un manque d’amour ou de la maltraitance physique ou psychologique, que ce soit pour les victimes ou les bourreaux d’aujourd’hui, devenus adultes.

Alors oui, je suis fière !

J’ai appris qu’on peut être fière de soi tout en gardant l’humilité qui fait de nous des êtres doués de sensibilité et d’empathie à l’égard de son prochain. La grande différence avec les prétentieux qui tentent d’écraser les petites Pommes, c’est qu’on peut être fier pour soi, de ce que l’on a fait, ce que l’on fait, non par rapport à l’autre. Bannir le « je suis plus que, ou moins que ». Insulter l’autre et le rabaisser n’a jamais grandi qui que ce soit !

« Il faut que la honte change de camps » dit-on souvent. Alors il faut aussi que la fierté revienne à qui de droit.

Petites Pommes écrabouillées par les toxiques, relevez le nez, regardez le ciel (même s’il pleut), regardez l’horizon (le plus loin possible, quitte à changer d’angle de vue), regardez-vous dans un miroir et autorisez-vous enfin à vous trouver belles.

Soyez fières d’être celle que vous êtes. Je vous rappelle que c’est de rage que l’autre furieux s’en est pris à vous. Parce qu’il aurait tant voulu être comme vous … parce qu’il aurait tant voulu que vous lui soyez exclusives.

NB 1 : ça marche aussi pour les hommes

NB 2 : pour les nouveaux lecteurs, tous les livres sont disponibles auprès de mon éditeur. Cliquez.