Billet d’excuse(s)

Savez quoi ?

J’ai honte !

J’ai fait la fête aux hommes sur plein de billets et maintenant, j’ai comme un remord … enfin, petit hein, faut pas non plus exagérer. Si j’ai dit, c’est qu’il y avait matière aussi. Non ? si ! 😀

En même temps, je n’ai pas généralisé (ou juste un peu). Mais faut avouer … soupir ! qu’y puis-je si les hommes nous jouent de sales tours moi ?

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Après la journée de la femme, la fête de l’homme

Me suis collé un casque sur les oreilles et j’ai branché la Callas. Oui, je sais, faut être un peu maso, mais en même temps, c’est du Verdi. Bon ok, elle hurle son italien dans mes oreilles, je suis sûre qu’elle dit des choses … bon, bref, passons, j’apprendrais l’italien dans une autre vie.

Donc, je poursuis ma saga, isolée des clics clics de mon fils voisin d’informatique. Normalement, pas besoin d’expliquer : les fils savent : ON NE ME PARLE PAS !

Déjà, j’ai rendu un homme heureux aujourd’hui haaaaaaaaaaaa. Bé oui, le Nick qui m’amuse tant, l’est tout joyeux et il m’a même fait l’immmmmentissimme honneur de me mettre en lien sur son blog !  (j’en ai eu pour le coup, un sourire … trés … souriant).

Bon, voilà deux êtres heureux ! hein qu’elle est belle la vie ! (bougez pas, ça va pas durer !)

Ce qu’il ignore encore, c’est que, vu le temps que j’ai passé à le lire, je vais avoir matière à lui dédicacer un certain nombre de billets (non encore déterminés, ce sera selon l’inspiration).

Parce que ça cogite quand même dur de lire des lignes comme les siennes alors qu’il n’est QUE quadra !

Bon, cette partie sera consacrée à casser du sucre sur le dos des hommes qui partent.

ça ne me fera pas de mal et ça me libérera une bonne fois pour toute.

Avant de me lancer, je veux quand même préciser que si ces messieurs (deux) n’étaient pas partis, je serais sans doute en train de m’emmerder à cent sous de l’heure avec eux et que je n’apprécierais pas autant ma vie de célibataire.

N’empêche qu’ils méritent un grand coup de pied aux fesses, voire une grande baffe dans la tronche, histoire de leur remettre un peu les idées en place.

Attention, je m’adresse là à ceux qui, démangés par le démon de midi et leur foutue peur de ne plus plaire, ont quitté femme et enfants, et s’en occupent (des enfants) que de façon aléatoire, parce qu’ils ne sont toujours pas fichus de faire leur vie et que donc, le môme dans les pattes, hein, on évite, ça fait désordre devant les jouvencelles.

Vous comprendrez aussi que je m’adresse (ça sélectionne dur) à ceux qui ont ou approchent la quarantaine et cherchent à revivre ou à finir leur adolescence, tout batman qu’ils rêvent d’être.

Bref, bande de lâches, je vous informe que ce n’est pas le tout de faire des gosses, faudrait voir à les assumer un tantinet plus.

Ils ont besoin de vous les enfants !

Je prends pour exemple le « presque 6 ans » qui pleurait ce matin au téléphone avec son père en lui disant qu’il s’ennuyait de lui.

Alors, soit c’est ce qui lui sert de tête, soit son service 3 pièces (comme dirait Nick) qui fonctionne dans ces cas là, parce que lui répondre : « on se verra bientôt », vous pensez bien que le piou, lui, il vit dans l’instant présent et se fout du bientôt.

Quand il me dit qu’il voudrait voir son papa et que (après plusieurs mois d’expérience, on évite les dégâts, n’est ce pas) je lui réponds qu’il travaille, c’est moi qui séche les pleurs.

C’est maman qui explique, ou qui tente, qui subit les mêmes chagrins que son enfant qui ne comprend rien à cette vie qu’il a.

Bon, ok, j’ai trouvé plein de solutions pour gérer ça au quotidien.

Ca ne glorifie en rien le pére !

Quand le petit, toujours inquiet de ce qui va arriver, hurle pour rester avec sa maman, de peur qu’elle ne revienne pas, comme son père, c’est encore maman qui explique, qui rassure, qui prend sa dose de stress aussi.

Oui, tout cela remonte à quelques mois en arrière, mois qui m’ont semblés être des années de souffrance pour lui, qui l’ont marqué pour un bon moment aussi.

Au passage, j’en profite pour informer ceux qui décident de rencontrer les enfants de madame, histoire de voir si ça pourrait coller (entendons donc là les rencontres de tentative de reconstitution de couples) que les enfants ne sont pas vides de sentiments et que si vous avez la bonne idée d’être gentils avec eux, ils vont vous réclamer régulièrement jusqu’à ce que madame décide une bonne fois pour toute qu’il y en a marre et …… enterre l’ex.

Voilà, j’avoue, je l’ai fait avec le 4° fantôme. Il est mort. En fait, il avait eu un accident, mais le piou qui n’a pas bien la notion d’hôpital, de jambes cassées (je lui avais cassé les deux, tant qu’à faire), a continué. Alors je lui ai demandé s’il savait ce que voulait dire « mort ».

Il a cette vague notion qu’il voit à travers ses jeux d’enfants. Alors, hop ! enterré le D ! et paf, ça lui apprendra !

Riez, moquez vous, ça a marché, voilà au moins 3 semaines que je n’ai pas entendu : « il revient quand ? » ou « je m’ennuie de lui ». Et le tout, sans larmes ! héhé.

Bon, vous, les mecs qui avez laissé madame s’occuper de votre progéniture, qui ne vous en occupez qu’occasionnellement (il parait qu’ils bossent ces messieurs, et nous, on fait quoi ?), sachez que vous êtes de piteux « hommes ».

Tout ravis que vous êtes de les sortir de temps en temps pour les exhiber et en tirer votre fierté de mâle, vous ne leurrez personne. Et surtout pas vos enfants … qui grandiront, qui grandissent et savent voir la différence !

Sachez enfin, que nous, femmes et enfants payons pendant des années VOS erreurs passées.

Petit paragraphe pour vous expliquer (mais je me doute que ça vous est égal), que nous, les femmes, pour refaire notre vie, bonjour la galère ! Je sais, j’ai testé, et puis renoncé. Faut caser les enfants, trouver des excuses pour sortir, des explications, réfléchir au choix draconien de présenter ou non les enfants, expliquer à l’homme en vue pourquoi pas ce soir, pourquoi la liberté n’est pas la même que la sienne, bref, on s’épuise !

Je n’épiloguerai que très rapidement sur les femmes qui en font de même pour deux raisons : j’en connais peu et surtout, elles, quand elles le font, ne se vantent que très rarement d’être mère. Elles se contentent d’oublier qu’elles ont mis des enfants au monde. Pathétique tout autant non ?

Allez, note positive : j’aime tous les autres hommes … mais de loin.

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Amis (s’il en reste quelques uns) lecteurs, amies lectrices (elles sont toutes mes amies 😀 ), ceci est un extrait de ce que Pomme est capable de raconter.

Il existe 2 volumes (j’aime le mot « volume », ça fait « grand écrivain » !) déjà disponible :

le premier : http://www.leseditionsdunet.com/autobiographie/4318-je-suis-la-reine-des-pommes-memoires-d-outre-vie-pomme-9782312045221.html

et le deuxième : http://www.leseditionsdunet.com/autobiographie/4675-je-suis-encore-la-reine-des-pommes-pomme-9782312049113.html

Si vous n’avez pas lu le premier, le second pourra vous interpeler. Remarquez, si vous n’avez pas lu le second, le premier vous interpellera quand même !