Ça arrive sans qu’on s’en rende compte, insidieusement, comme tout ce qui arrive avec une personne toxique.

Qu’il s’agisse de votre vie au travail ou en privé, dès lors que vous côtoyez un toxique, vous n’y échapperez pas.

Sauf si …

Vous ouvrez les yeux !

Retournons quelques mois/années en arrière.

Vous êtes joyeuse (ça marche aussi pour vous, les messieurs). Vous aimez rire, vivre. Vous croquez la vie à pleines dents.

Et puis un jour, il (elle) arrive dans votre vie.

Soit parce que vous venez d’arriver dans une nouvelle boite, soit que vous soyez tombée amoureuse. Vous ne tombez d’ailleurs pas amoureuse. Vous tombez éperdument [et dans « éperdument », vous noterez qu’il y a … perdu. Hum !] amoureuse.

Pas du patron, enfin, je vous déconseille.

Ni du chef de service.

Enfin, ça dépend, s’il n’est pas toxique, pourquoi pas.

Mais c’est tout de même très très dangereux.

Bref.

Donc, vous qui étiez toute guillerette de bon matin, voilà que le chef de service/patron va vous faire stopper net votre élan de bonne humeur.

Si ça n’est pas le chef de service, c’est peut-être la collègue qui arrive en pleurnichant, comme souvent, comme tous les matins finalement, quand on y regarde bien. Même quand elle ne pleurniche pas en dehors, elle le fait en dedans. Et comme vous êtes une éponge, vous la sentez, la mauvaise ambiance intérieure de la collègue (du chef de service, du patron …).

Elle qui vous regarde toujours avec un air suspicieux … il n’est tout de même pas normal d’être aussi enjouée … avec tout ce qui se passe : en France, en Belgique, aux États Unis, en Chine, Russie (le vaste monde ne manque pas d’endroits où il fait mal vivre, elle trouvera, faites lui confiance, même quand il y fait bon vivre), dehors, dans les banlieues, en bas de chez elle, au boulot, à la cantine, à la pause, chez elle, pire ! avec tout ce qui pourrait se passer si  … (rayez les mentions inutiles).

Sinon, c’est l’autre. Celui à qui vous adressez depuis des mois votre plus beau sourire, celui que vous tentez d’entrainer dans votre valse vivante de rires et de bonheurs, petits et grands. Celui qui commence à se souvenir que c’est mieux d’être triste. Parce qu’il n’a pas appris autre chose. Parce qu’il se sent mieux en mode fausse dépression. En mode « tu vas arrêter d’être heureuse oui !?!!!« . Celui qui a appris, via Maman et/ou via Papa, que pour mériter d’être en vie, il fallait en ch*** et … en faire ch*** les autres. Tant qu’on est lancé hein !

Avec un toxique, le rire doit être rangé au placard. Pour longtemps. Pour toujours.

Le temps qu’il vire de votre vie et qu’il aille voir ailleurs comment la vie ne mérite pas d’être vécue.

Parce que, ce qui les dérange, les toxiques, c’est qu’ils sont incapables de se lâcher comme vous, avec votre rire facile et communicatif (pas chez eux, ils ne communiquent pas).

Donc un jour, vous vous rendez compte que vos humeurs, finalement, dépendent curieusement des leurs.

Il y a fort à parier qu’ils ont été élevés au gré des humeurs familiales. (On ne le répétera jamais assez : regardez les parents avant de vous lancer dans une aventure. Dommage qu’on ne puisse pas le faire dans le monde du travail 😉 )

Pour avoir croisé dans ma vie une (belle) (ah ah ah !!!) mère toxique (HYPER toxique), je vous l’assure, le sourcil froncé est ancré au dessus de l’œil, comme une vieille ride, rendant le regard profondément haineux. Même son sourire se dessine à l’envers, tant elle déteste la joie et ce qui en découle.

Genre sourire machiavélique. Celui du psychopathe qui jubile. Genre sourire qui dit : « tu vas me le payer, ris bien maintenant, ça ne va pas durer, crois-moi« .

[Note pour le lecteur interdit devant cette histoire de paie : on paie toujours quand on fréquente un toxique, on ne sait jamais quoi, mais on paie. Parfois cher. Parfois de notre vie.]

Donc, élevé à renforts de sourcils froncés, votre toxique (ne le gardez pas trop longtemps et faites en sorte de vous en éloigner rapidement, ça non plus, on ne le dira jamais assez !) ne sait pas rire, vivre, danser, chanter, siffloter, respirer le bonheur. Il ne sait qu’être triste, maussade, éteint, mort ; mais pas assez pour ne plus vous en faire voir, juste ce qu’il faut pour vous éteindre.

Il était déjà assez bien qu’on le mette au monde, il n’aurait plus manquer qu’il ose être joyeux tiens !

[à bien y penser, il doit, lui, payer le fait d’avoir déchiré les « entrailles » de Madame la mère toxique, d’avoir eu l’outrecuidance d’occuper son ventre. Elle oublie madame, qu’elle y a mis un peu du sien pour qu’on en arrive là …] [NB : ceci n’est valable que pour les mères toxiques ayant rejeté instantanément l’enfant juste né]

Tous les sourcils froncés valent un coup de casserole sur la tête pour calmer le potentiel heureux du (futur) toxique.

La joie est un automatisme du cerveau. Tout le monde cherche spontanément à être joyeux. Sauf eux, les toxiques. Eux, ils cherchent spontanément à abattre les joyeux. A coup de sourcils froncés.

Ainsi, le toxique est devenu celui qui mènera la danse et décidera de votre humeur du jour.

Autant le dire, vous allez avoir des surprises.

Car il aime jouer, en plus de donner des coups de sourcils.

Il va par exemple, rire avec vous. Pour, le temps d’un sourcil froncé, en un instant, abattre sur vous son courroux.

L’instant, pour lui, tient en 1/10000 ° de seconde. C’est fulgurant. C’est rapide comme l’éclair. D’ailleurs, c’est la foudre qui vous tombe dessus. Ça calme n’est ce pas, la foudre ? Ah ! on rigole moins là hein ? On plie. On plie à l’humeur de toxique. On plie au despotisme de la relation. On plie aux sourcils. On ne plie plus de rire. On plie sous le choc, sous la violence, sous l’incompréhension.

Si vous vous levez le matin et que plus jamais vous n’avez envie de rire, c’est qu’il a décidé de ce que sera votre vie.

Si vous avez perdu votre joie de vivre, c’est qu’il vous l’a éteinte.

STOP !

On se reprend, on se secoue, on ouvre l’œil. On ouvre les deux yeux, pour être sûre. On se remet à danser, à chanter, à siffloter, on sourit à nouveau. Aux autres. Pas à lui. Il pense que c’est une insulte à l’éducation qu’il a reçue. Il pense qu’il offense père et mère en prenant le sourire qu’on lui offre. Il pense que vous lui voulez du mal. Il pense qu’il va prendre un coup de sourcil froncé s’il ose rire. Il ne pense peut être pas dans ces cas là, il obéit.

Mais on s’en fiche de ce qu’il pense.

Vous, remettez-vous à penser. Vite.

Dans l’ordre :

– ouvrez les yeux

– reprenez le contrôle

– ouvrez lui la porte

Pour qu’il s’en aille.

J’en connais une qui reviendra plus vite qu’elle n’est partie. Votre joie de vivre. Parce qu’elle n’est qu’endormie. Foi de Pomme !

PS : parfois, le toxique ne sait pas qu’il est toxique. Mais il n’est pas sourd. Dites-le lui. Et s’il est vraiment sourd, on revient à l’option ci-dessus.

PS 2 : parfois, il ne se rend donc pas compte. Ouvrez-lui les yeux. Et s’il est aveugle, option ci-dessus à nouveau.

PS 3 : parfois, il voudrait bien changer. Dites-lui qu’il existe des psychologues, psychiatres, psychothérapeutes HYPER doués pour ça. Et s’il n’y va pas, … vous avez compris 😉

NB : s’il revient en vous disant que le psy… lui a dit qu’il n’avait pas besoin d’un suivi, jouez-la réjouie, heureuse, épanouie et préparez au mieux la fuite, sans tarder !

NB 2 : il a peut-être été TRÈS malheureux enfant, ce n’est pas une raison pour vous pourrir votre vie ! On ne va pas se mentir, la votre d’enfance, elle était nickel ? hum ! Bon !

Faites-en sorte de ne plus jamais faire dépendre votre humeur de quiconque.

JA-MAIS ! QUI-CON-QUE ! OK ? (vous avez noté … dans « quiconque » …)

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