Comment se faire piéger par un toxique ?

Préambule : ce texte (comme beaucoup des textes de Pomme – c’est moi 😁) est au féminin.

Dans ma (riche) vie, j’ai rencontré des messieurs qui auraient pu être des Pommes.

Ils sont moins nombreux pour une raison évidente : dans nos contrées, sous nos tropiques dites évoluées, ils sont élevés à coups de : »sois fort« …

Donc.

Alors oui ! on raconte beaucoup, quand on l’a été, piégée.

Quand on peut raconter …

On raconte ce qu’on a vécu mais on ne donne pas le mode d’emploi POUR se faire piéger. Ou le contre mode d’emploi pour ne pas se faire piéger.

Tout de même important ça non ?

Allez, je vous livre les secrets de l’art de devenir une bonne proie pour les pervers narcissiques et autres toxiques.

L’enfance

Il faudra si possible avoir été dévalorisée dans votre enfance ou au moins peu valorisée. Il vous faudra également une petite touche de soumission du style : je fais comme on me dit de faire pour faire plaisir, pour plaire, pour ne pas déplaire, pour échapper au « qu’en dira-t-on », pour ne pas peiner les parents ou tout adulte s’occupant de nous, sans trop d’empathie, sur le mode « tout le monde fait comme ça« .

Il faudra également avoir tout fait pour ne pas être ce que vous vouliez être, avoir refoulé massivement vos élans, vos envies, vos passions. Il vous faudra avoir appris à vivre pour les autres et non pour vous. Surtout pas pour vous. Le sacrifice. En gros.

Vous ajoutez une petite dose d’absence totale de compliments sur ce que vous faisiez/disiez/aimiez/étiez. Peu de câlins peut aider largement au développement du syndrome de la proie idéale. Interdiction de donner votre avis (on s’en fout complet, d’ailleurs qu’est ce qu’on se marre quand vous le donnez !). Interdiction de penser par vous-même. Interdiction de faire autrement que les autres. Beaucoup d’interdictions. Beaucoup d’obligations. Aucune liberté. Ça vous fout dedans obligatoirement un traitement pareil !

Normalement, vous tentiez, comme tous les enfants, de vous faire aimer pour ce que vous étiez mais vous avez vite intégré (pas forcément compris, pas compris du tout d’ailleurs) qu’il vous fallait entrer dans le moule de la conformité des attentes des « adultes ». Parce que eux, ils savent. Vu qu’ils sont adultes. Parce que vous, vous êtes forcément ignorante, vu que vous êtes enfant. Donc, on vous faisait croire qu’on vous aimait. On vous aimait surtout si vous ne faisiez pas trop de vagues. Si vous ne vous faisiez pas trop remarquer. Que diraient les voisins/profs/oncles/tantes/grand mères/grand pères/marchands/ boulangers/épiciers … ?!

Bon, vous avez grandi. Vous êtes passée de l’autre côté : côté adulte. Maintenant vous savez … tout ce qu’on vous a imposé d’apprendre. Vous ne pensez pas forcément par vous-même puisque vous n’en avez jamais eu trop la possibilité. Vous êtes dans le moule. Yeah ! Une victoire pour les adultes anciens qui diront quand même de votre génération que eux, n’étaient pas comme ça. Qui continueront à vous critiquer parce que décidément, vous ne faites jamais ce qu’il FAUT ! Bref, ça n’ira jamais. Mais ça, c’est la cerise sur le gâteau. Quand il y a du gâteau. Et puis, vous êtes habituée ! au point où vous en êtes …

Options :

Option 1 : vous avez vu votre mère se sacrifier toute sa vie

Option 2 : vous avez vu votre mère se sacrifier ET être malheureuse

Option 3 : vous avez été le témoin impuissant des pleurs de votre mère

Option 4 : vous avez été l’épaule sur laquelle votre mère pouvait se pencher pour épancher ses malheurs

(ce sont des options, qu’il n’y ait surtout pas de généralisation hâtive voire dérangeante)

 

L’adolescence

Vous n’avez pas été épargnée. Il n’y a pas de raison ! Vous avez donc été une adolescente complexée, convaincue qu’elle n’était pas aimable, ni jolie, ni désirable, ni intelligente, ni bonne en classe (surtout en maths, puisqu’il est évidemment connu que les filles sont nulles en maths, comme me disait ma très chère prof de … maths au lycée), ni utile à grand monde …

C’est un peu le propre (quelle expression !) de l’adolescence ! mais bon, le bagage est plus lourd pour certaines que pour d’autres… et puis à force, ça fait l’effet « boule de neige » … forcément qu’elle finit par nous rouler dessus tôt ou tard !

Donc, premières amours.

Généralement, on tâtonne pas mal, on hésite, on rêve à celui là ou celui ci et puis … on prend ce qui se présente.

On n’est pas trop regardant sur la qualité vu qu’on est déjà très contentes qu’il y en ait un qui s’intéresse à notre pomme !

Avec un peu de chance, on en rencontre un, un (peu) mieux et hop ! on vit la grande histoire !

Dans le domaine de l’amour, vous avez un peu de lacunes. A part quelques bouquins glanés à la bibliothèque, vous ne savez qu’une chose : vos émotions sont prêtes à exploser si vous ne faites pas une rencontre dans la minute !

Donc, vous avez rêvé de la robe blanche, du mariage idéal, de la grande fête réunissant toute la famille (ouch ! beurk … tsss tu ne vas pas faire d’histoires ! on ne peut pas ne pas les inviter ! ils nous avaient invités – dialogue en voix off : oui, en même temps, leur mariage hein …).

Avec encore un peu de chance (si on peut encore appeler ça de la chance), votre mariage est réussi. Il n’y a pas eu un vieil oncle complètement saoul qui a roulé sous la table ou provoqué un scandale. La vieille tante qui râle tout le temps ne vous a envoyé que 3/4 piques au sujet de

1/ votre robe pas à son goût

2/ le vin d’honneur qui dure trop longtemps

3/le repas trop sophistiqué ou pas assez

4/la musique trop forte et …

5/ la température de la salle.

Qu’est ce qu’on l’aime celle là ! Et comme on a été bien élevé, on ne lui dit rien. Voire on se met en 4 pour lui faire plaisir. Sachant qu’elle ne sera jamais contente. Quel beau souvenir que celui là !

Avec une dose supplémentaire de chance (mais faut avouer qu’elle vous a bien laissé tomber celle là ! comme d’ailleurs certaines de vos copines qui vous regardent maintenant bizarrement puisque vous avez pris le risque d’épouser celui là), vous avez donc une belle mère sympathique qui vous accueille à bras ouverts … comme le beau père qui reluque en bavant votre décolleté ! Ses bras à lui, vous les éviteriez volontiers.

Sinon, vous avez glissé sur une marche et vous avez la belle mère aigrie, teigneuse, les sourcils froncés, qui se vante à tout le monde d’avoir cousu elle même son tailleur. N’omettez surtout pas de l’annoncer au micro sous peine d’être haïe à vie. Vous le serez, mais vous pourrez toujours lui rappeler son tailleur pour la calmer de temps en temps ! Jamais ô grand jamais ne lui dites que son tailleur était hideux ou alors le jour où le divorce est prononcé et que vos enfants sont majeurs (sans obligation donc de rendre visite à mamie teigneuse).

Bon, vous voilà entrée dans le monde des adultes pour de bon maintenant. Vous avez répondu à l’obligation sociale qui veut qu’avant 30 ans on soit mariée (et qu’on ait déjà 3 enfants mais ça dépend de la date du mariage ou de la probabilité pour vous d’avoir des triplés à la première grossesse).

Vous avez remarqué qu’à ce stade, pour autant, on ne vous prend toujours pas pour une adulte ? Vous en savez toujours moins que les autres. Les plus âgés. Ne l’oubliez pas ! on vous l’a appris très tôt : vous serez TOUJOURS inférieure à quelqu’un d’autre ! Va quand même pas falloir vous le répéter tout le temps non ?!

ça fait beaucoup pour un seul soir, j’en suis consciente.

J’ironise, j’ironise, mais quand même. Vous l’avez trouvée la part de vérité ?

Je vous laisse cogiter.

NB : commencez dès maintenant à réfléchir pour vos propres enfants. Les proies, comme vous venez de le voir, se fabriquent TRÈS tôt !

L’âge adulte

Considérant que les bases vues précédemment sont établies et ancrées solidement, la proie va pouvoir continuer à se confirmer qu’elle ne vaut pas mieux que ce que le toxique tente de lui faire entrer de force (ou facilement) dans l’esprit : c’est pas qu’elle ne vaut rien, c’est qu’elle est une moins que rien.

Donc reprenons.

Vous êtes tombée follement amoureuse d’un toxique. Pas le premier jour.

J’entends par là que vous ne connaissiez pas le niveau de toxicité du quidam le premier jour. Follement mais pas folle non plus. Disons que c’est l’amour qui était fou. Euh .. enfin, disons que vous étiez quelque peu éblouie et que c’était peut-être, oui, un coup de folie. Quoi que … non, parce que vous avez pris le temps de l’observer quand même. Moins que lui ne vous observait. Certes.

Beaucoup moins. Car lui a posé des questions, a fait semblant de s’intéresser à vous et en a profité pour récolter moult informations sur votre compte. Notamment votre manque d’estime de vous-même. Facile à détecter. Quasi sûr que vous avez lâché une phrase du style « on ne m’a jamais aimée ainsi« . Sur le compte en banque aussi d’ailleurs.
Il vous glissera une question un jour du style « Tu les regardes souvent les comptes ? » , non pour savoir si vous suivez ça de près mais pour pouvoir, accessoirement, retirer de l’argent subtilement sous votre nez, sans que vous ne le voyiez. Bah oui ! on fait confiance à celui qu’on épouse non ? et ses 13 ème mois fileront en douce, sur un compte épargne également. Et le jour du divorce il vous rappellera avoir fait un chèque de 200 euros juste après le mariage et que donc, vous lui en devez la moitié. Bref. Mais quand même. Ça énerve. Non ?

Revenons à la déclaration d’amour …

En écho, il a fait de même. D’ailleurs, il a fait écho à tout ce que vous avez dit. Le toxique a une excellente mémoire et vous ressert à l’envers ce que vous lui aviez servi à l’endroit. Exemple : il vous dit qu’il adore les poivrons farcis à la pâte d’amande (ce qui n’est guère commun) et comme vous avez oublié qu’il l’a entendu de votre bouche, vous hallucinez !

Vous doutez un peu alors vous lui demandez si vous lui en aviez parlé. JAMAIS DE LA VIE ! C’est incroyable non ?!

Bon, revenons à vous, petite proie.

Vous n’êtes absolument pas au courant, depuis votre prime enfance, que vous êtes aimable (au sens propre du terme). Vous doutez de tout : votre beauté, votre intérêt, votre intelligence, vos émotions qui vous envahissent régulièrement… alors dès que toxique va vous parler de votre nez trop petit, il va réveiller votre complexe et bim ! Et comme vous avez peur qu’il ne se mette en colère si vous réagissez et bien … vous ne réagissez pas ! et vous avalez ça. De travers, bien sûr. Au lieu de descendre dans l’estomac, ça va vers le cœur. Il se sert. L’autre, du coup, s’en sert aussi. Il calibre bien votre réaction, s’assure que la pointe est bien plantée dans le cœur et pour vous endormir, vous sert un compliment inversé. Du genre : mais tes yeux ! ah tes yeux ! je n’en ai jamais vus des pareils.

Plus tard, vous aurez toujours le doute : que voulait-il dire le fum#** ?

Certaines me diront, et elles auront raison, qu’elles ne se sont pas laissées faire. Vous avez eu raison, oui ! N’empêche qu’il a continué et que la séparation a été laborieuse.

[NB : je précise que je parle des femmes sans enfant, indépendantes financièrement également.

Oui, je précise car une fois qu’il vous a piégé avec les enfants ou depuis le départ avec l’argent, c’est la pire des horreurs et ça ne me fait guère sourire.]

Donc  on ne rétorque pas.

On n’en parle à personne car, comme chacun le sait, le toxique ne se montre pas odieux devant témoin. Pas fou le gaillard !

Vous n’osez donc pas en parler à votre entourage proche surtout si à la première parole, on vous a rétorqué « lui ! si gentil ! oh lala tu as toujours des problèmes ! si tu étais plus tolérante aussi !« . De quoi faire taire n’importe quelle pipelette non ?

Vous allez donc fonctionner uniquement à la peur.

Peur du jugement des autres, peur du courroux de l’autre, peur de vous retrouver seule, peur de vous être trompée et que c’est peut-être lui qui a raison, peur de vous retrouver à la rue, peur de surmonter votre immense déception, peur de devoir tout recommencer, peur qu’on ne vous aime plus …

Ces peurs ajoutées à vos complexes vous empêcheront d’ouvrir les yeux.

On ne maltraite pas quelqu’un qu’on aime. Point.

Personne n’est supérieur à personne. Point.

Personne n’a le droit donc, de prendre le pouvoir sur vous. Point final !

Que diriez-vous à votre fille si elle vivait ça ?

Ah …….

Pourtant, aux premières insultes, vous avez pardonné.

Aux suivantes aussi.

Il a même réussi à renverser la situation, effondré, en larmes pour réveiller en vous l’âme généreuse qui doit (toujours) se sacrifier pour les autres et comprendre l’autre mieux qu’elle même.

Il a utilisé le bon vieux argument de l’enfance malheureuse pour que vous passiez l’éponge.

Alors vous la passez.

Vous faites mieux. Vous culpabilisez !

C’est vrai quoi ! quand même ! avec ce qu’il a pris dans la tête enfant, vous pourriez être un peu plus gentille !

Vous avez juste oublié que vous en avez pris autant sinon plus et que vous, vous ne l’insultez pour autant pas, que vous êtes plutôt humaine quoi !

Allez, je vais être un peu acide (mais j’ai fait pareil) : vous vous gargarisez avec la dose ridicule (on peut bien le dire après) d’amour (faux, bien sûr) qu’il vous a servi au départ. C’était tellement bien ! alors vous vous accrochez désespérément à ça. Au fol espoir (ah là, fou/fol, c’est plus juste non ?) qu’il redevienne comme au premier jour.

C’est un peu comme si vous vouliez qu’un grand gaillard de 1m80, 16 ans, en pleine période adolescente – votre fils adoré – redevienne tout petit petit pour le prendre dans vos bras et le câliner. Vous voyez ?

Et puis il a du vous faire le coup du chantage affectif : je vais partir, je te préviens.

Mieux (pire) : j’en peux plus de tout ça, un jour, tu me retrouveras au bout d’une corde.

Ils sont champions du monde du chantage au suicide.

Et le pompon : je t’aurais prévenue, ce sera de ta faute !

Donc, comme on vous a appris à culpabiliser, que vous faites ça très bien, ça recommence.

Sauf que … personne n’est responsable des actes de l’autre. Personne !

donc, on récapitule :

Une fois qu' »il » est dans votre vie, vous :

– vous laissez insulter sans mot dire

– lui donnez, il prend sans rendre

– pliez l’échine, il bombe le torse

– suppliez, il se gargarise

– êtes malheureuse, il jubile.

Notez que dans tous les domaines de la vie, vous n’osez pas !

Vous n’osez pas parce qu’on vous a tellement de fois demandé de vous taire, de ne pas faire de vagues, de vous faire toute petite… que vous ignorez même qu’il puisse y avoir une autre attitude et une autre altitude.

Pourtant.

Quand l’autre abruti vous fait des appels de phare derrière vous qui roulez pourtant à la bonne vitesse, vous avez le DROIT de ne vous rabattre que lorsque vous-même aurez fini de doubler (un grand classique sur l’autoroute). Vous avez aussi le DROIT de refuser la xième invitation de belle maman à déjeuner et à rester TOUT le weekend pour la 3ème fois ce mois-ci. Vous avez le droit de ne pas vous en vouloir d’avoir refusé de venir chez vos parents saluer la tante du mariage qui tient le choc et est toujours acide « mais bon … elle vieillit et sa vie n’a pas toujours été rose » … (c’est pas une raison pour pourrir celle des autres !

Vous avez le droit de dire à votre médecin que vous ne voulez pas avaler tel cachet parce que ça vous rend malade (plutôt que le prendre à la pharmacie, le mettre dans un placard et le ramener à la pharmacie dans quelques mois, histoire de ne pas trop culpabiliser, avant la date de péremption).
Vous avez le droit de dire à votre collègue de travail qu’il empiète un peu trop sur votre vie et qu’il serait bon qu’il cesse de vous emm**** tous les matins pendant une demi heure.

Vous avez le droit de lui dire aussi que non, vous ne resterez pas plus longtemps ce soir pour l’aider à finir un dossier parce qu’il a passé la moitié de la journée à trainer dans les autres bureaux plutôt que bosser sur le dit dossier.

Vous avez juste le droit de dire « stop » à tout ça !

 

Coupable ?!

A une petite Pomme égarée, qui pensait devoir porter toute la responsabilité de l’échec avec un toxique, j’écrivais aujourd’hui :

il y a deux choses :

– ceux qui sont responsables avec des intentions néfastes

– ceux qui sont responsables avec de bonnes intentions.

Nous, les Pommes, nous sommes coupables de vouloir être aimées, parce que nous avons du mal à nous aimer nous-mêmes. Alors on donne cette responsabilité à l’autre, et quand l’autre est toxique, il fond sur nous pour nous engloutir.

J’ai appris à m’aimer, j’ai appris à me faire respecter pour ne plus jamais me poser la question précisément que vous vous posez ! Pensez-y.

Ne vous auto-flagellez pas, il s’en est chargé lui même.

Repérez où sont vos failles (je ne sais pas si vous avez lu mes livres mais j’en parle, bien sûr) et travaillez dessus en prenant du temps pour apprendre à vous pardonner. Au fond, nous sommes coupables de quoi ? ne pas savoir aimer, ne pas savoir être aimée, mais certainement pas d’avoir aimé !

Qui porte malheur ?

Quand j’étais petite, j’ai entendu un jour ma grand-mère dire qu’on n’ouvrait pas un parapluie dans une maison car ça portait malheur.

Présage suivi par bien d’autres :

– on ne pose pas un chapeau sur un lit

– on ne passe pas sous une échelle

– un chat noir porte malheur

Or, ce qui porte malheur, c’est d’y croire.

Parce que, si, un matin, vous avez ouvert votre parapluie pour le laisser égoutter, alors que vous veniez de passer sous une échelle en croisant un chat noir et que, perturbé, vous avez en plus, cassé votre miroir, je vous laisse imaginer la journée bien pourrie que vous allez passer.

Tout contrarié que vous êtes, il se peut fort bien que vous déclenchiez, sans le vouloir, une autre série (vous savez, la fameuse « loi des séries » …) qui vous confirme bien qu’ouvrir un parapluie sur un lit, installé sous une échelle sur lequel dort un chat noir, waouh ! ça porte vraiment malheur !

Ne vous laissez pas influencer par le négatif, créez vous-même votre état d’esprit positif.

Parce qu’à force, on ne croit plus dans le possible.

On ne croit plus en rien.

On croit que tout est impossible (ou que rien n’est possible, ce qui revient au même, OK).

On n’avance plus.

On stagne, voire on régresse.

On subit.

On se fait ratatiner par les oiseaux noirs (eux aussi tiens, portent malheur, mais c’est à force de les écouter).

On écoute et on croit ceux qui prêchent le pire.

Faites votre propre constat : être optimiste, ça porte bonheur 😉

 

NB : j’adorais ma grand-mère
Elle était victime de ce que les autres rapportaient…

Toi l’assassin !

Toi qui lève la main sur ta femme,

Toi qui manque de respect à celle que tu prétends aimer,

Peux-tu expliquer comment il te vient l’idée de devoir faire mal pour obliger l’autre à t’aimer et à t’obéir ?

Quelles sont les idées qui t’envahissent quand tu frappes jusqu’à donner la mort ?

Te dis-tu qu’elle l’avait bien cherché ?

Penses-tu que tu avais le pouvoir sur elle ?

Penses-tu que, puisqu’elle avait daigné aimer sincèrement un être (aussi abject que toi), elle était devenue ta chose ?

As-tu la moindre idée de la signification du verbe « aimer » ?

Penses-tu qu’elle méritait de mourir juste parce qu’elle t’a contrarié (es-tu fragile !), d’une manière ou d’une autre, juste parce qu’elle ne supportait plus tes coups et tes humiliations ?

Qui es-tu pour penser détenir ce pouvoir de vie ou de mort sur une femme qui partage ta vie, qui a partagé ta vie, qui a voulu donner sans que tu sois capable de recevoir, celle que tu as trahie, celle à qui tu as manqué totalement de respect.

Te penses-tu respectable, maintenant que tu as frappé ? Te crois-tu fort ? Penses-tu qu’une autre, après « ça », devrait t’aimer, avec tes mains sales de mort, de douleur et de frayeur, ton cœur rempli de haine et ton visage transformé par la mort que tu as donnée ?

Crois-tu avoir un pouvoir particulier, toi à qui on aurait du apprendre qu’un être humain se respecte ? Qu’il soit « toi » ou « elle ».

Te rends-tu compte qu’elle n’a aucune chance de s’en sortir quand tu lui sers le cou après avoir été frappée plusieurs fois ?

C’est cela qui te donne la force de continuer ? te battre contre quelqu’un qui ne peut se défendre ?

Pourtant, à bien y réfléchir, c’est se battre à armes égales qui permet de se rendre compte si on est fort.

Quelles pensées auras-tu maintenant que tu es capable de moments de furie qui donnent la mort, qui tentent de la donner ?

Tu n’avais donc aucun vocabulaire pour t’exprimer ? Aucun amour propre pour devenir un assassin, froid, calculateur ?

Tes congénères, qui ont eu les mêmes gestes destructeurs avaient une rage folle à l’idée que leur femme puisse ne plus les aimer.

Tu crois que l’amour c’est une obligation, qu’il faut cogner pour être aimé ? ou cogner quand on ne l’est plus ?

Tu vois le problème ?

Qu’as-tu supprimé au fond ?

N’est-ce pas la peur d’être abandonné.

J’espère que tu garderas toute ta vie en tête le visage de celle à qui tu as supprimé la vie, qu’elle viendra hanter tes nuits, que plus jamais tu ne pourras entendre la voix d’une  femme sans qu’elle te rappelle celle de ton ex. J’espère que tu seras torturé nuit et jour en repensant à tout ça.

Moi qui ne suis pas haineuse, tu me donnes la nausée d’être aussi lâche.

 

Voici, pour mes lecteurs, le terrible bilan des féminicides conjugaux :

https://www.liberation.fr/france/2018/01/08/feminicides-conjugaux-au-dela-du-fait-divers-un-fait-social_1620279

 

C’est parti pour une année !

A mes fidèles lectrices & lecteurs,

à ceux qui le sont moins,

à ceux qui commentent,

à ceux qui restent silencieux,

à ceux qui prendront le temps d’écrire un petit mot,

à ceux qui n’oseront pas,

à ceux qui oseront un jour,

à ceux qui m’ont réchauffé le cœur tout au long de l’année 2018,

qui m’ont attendrie,

qui m’ont fait rire,

qui m’ont soutenue,

que j’ai rencontrés,

que je rencontrerai un jour,

à ceux que j’ai appris à connaitre,

à ceux que j’ai appris à apprécier,

à ceux que j’ai appris à aimer.

A vous tous, j’adresse très sincèrement mes vœux pour une année douce et sereine,

une année remplie de joie, de bonheur, d’amour,

une année où les résolutions seront celles que l’on peut tenir,

une année où vos projets émergeront, verront le jour, grandiront,

une année où votre miroir vous renverra une belle image.

Une année loin, très très loin des toxiques !

Je vous souhaite un pied ferme pour vous en éloigner.

Un talon efficace pour leur en donner un coup s’ils venaient à vous embêter.

Je vous souhaite une année de belles surprises !

Promesses et mensonges

Je crois que le problème majeur quand on ne parvient pas à se passer des toxiques c’est que l’on veut impérativement qu’ils nous aiment.

L’impression absolue qu’on passe à côté d’une « belle histoire » nous empêche de voir ce qui saute aux yeux. Ils nous ont fait une promesse qu’ils n’ont pas tenu, ça a de quoi énerver.

Mais on la joue différemment, tout simplement parce qu’on espère encore qu’ils changeront et reviendront.

Et ils reviennent !

Alors forcément, l’espoir renait. Surtout qu’aux anciennes promesses, d’autres viennent s’ajouter.

Ils sont tellement forts en mensonges qu’on les croit.

Piégées !

Amies Pommes, Poires etc, cessez de croire qu’une promesse d’amour puisse être suivie ensuite par des insultes, dénigrements et inversement !

Eux croient fermement en une chose : que vous les croirez !

Alors, prenez un peu de recul. Comptez les fois où ils ont promis et recommencé.

Comptez.

Et partez !

NB : n’oubliez pas une chose : ils ne vous doivent rien. Mais l’inverse est vrai aussi.

La vie existe.

Mais pas avec eux.

Et si vous avez le moindre doute, lisez :

http://www.leseditionsdunet.com/autobiographie/4962-pervers-narcissique-ou-autre-toxique-a-nous-deux–chacun-son-tour–pomme-9782312052298.html

Vous me suivez ?

Je me demande si on ne serait pas en train de fabriquer une société d’hypocrites ou … si tout ça existait déjà et qu’ils s’en donnent à cœur joie … ou … ?
Origine : les réseaux sociaux.

Si ça n’est pas déjà fait, rejoignez-les et savourez !

Je commence par le petit dernier (pour moi) découvert il y a quelques mois : Inst.***

Voyons le mode d’emploi.

(pour bien suivre, on appellera « follow » le fait de suivre – ça tombe bien, ça veut dire « suivre »)

Donc, on se follow les uns les autres.

Enfin, non.

On se fait follower (oui oui).

Une fois followé (je ne vous parle pas de l’ego quand un compte qui a des milliers de followers daigne vous suivre, vous et vos 45 followers !), vous êtes tenté de remercier en followant à nouveau.

Erreur !
Car dès que le nouveau follower aura vu que vous êtes tombé dans le piège, il retire son follow.

Vous me suivez toujours ? (eux non)

Bon, l’idée est simple : avoir beaucoup de followers pour qu’ils puissent devenir des influenceurs.

Ils followent peu, ils n’ont pas le temps (eux) !

Alors quid influenceurs me direz-vous ?

Et bien ce sont des personnes qui vont dire : j’ai acheté ce pantalon chez xxx ou yyy et qui recevront donc d’autres pantalons gratuitement de chez xxx ou yyy. Et donc à qui on va dire : « vous êtes beaux ! oh ! que vous êtes beaux et importants ! »

Ainsi, si on décortique tout le système : des personnes ont fait croire aux autres qu’elles étaient intéressées par leur profil juste pour qu’on s’intéresse à elles et les jeter comme un bon vieux kleenex (qui ne sponsorise pas d’ailleurs. Un tort !). Et toutes ces personnes qui sont restées à follower un influenceur n’ont pas bougé le petit doigt pour enlever leur follow !

C’était facile, il suffisait d’y penser !

Ça m’a épuisée, je ne développerai pas les autres réseaux. De toute façon c’est la même chose avec les pages !

Ça ne vous rappelle rien ce mode opératoire tordu/hypocrite du mensonge pour endormir l’autre ? …

Juste une traduction  : « Car dès que le nouveau follower aura vu que vous êtes tombé dans le piège, il retire son follow. = car dès que le nouvel amoureux aura vu que vous êtes tombé dans le piège, il ne vous aime plus » … notons qu’il ne vous aimait pas au départ ! Il n’a plus qu’à vous endormir avec de la poudre aux yeux et le tour est joué : vous aimez, pas lui / vous followez, pas lui

Mais vous pouvez toujours suivre ma page Facebook, sans vouloir influencer personne, bien sûr 😀

Unilatéralité

C’est sans doute le billet le plus court que vous trouverez ici …

Mais voilà …

Vous vous rendez compte :

– Qu’un homme demande la main de sa fille à un père (et on trouve ça tellllllllement romantique …)

– Qu’il ne viendrait jamais à l’idée d’une jeune femme de demander la main de son fils à un père …

Ah oui, il y a aussi : la femme qui prend le nom du mari.

Et puis : les enfants qui portent le nom du père.

Tout est dit non ?

Après on s’étonne que certains hommes prennent la grosse tête !

Alors forcément, après, il y a des Pommes qui s’énervent !

http://www.leseditionsdunet.com/autobiographie/4962-pervers-narcissique-ou-autre-toxique-a-nous-deux–chacun-son-tour–pomme-9782312052298.html

La culture de la haine

Tant que la société n’aura pas reconnu officiellement le statut de victimes à toutes ces femmes violentées, maltraitées, rabaissées, dénigrées, « objetisées », écrasées par le patriarcat ambiant et la culture de la domination masculine, alors il ne faudra pas s’étonner qu’elles, ces victimes qui ont trop souvent été à terre, se relèvent, se révoltent et deviennent agressives envers tous ceux qui sont incapables de comprendre ce qu’elles ont vécu, ce qu’elles vivent encore.

Ce qu’elles ont vécu, c’est la négation d’elles, c’est une souffrance qu’elles devaient taire pour ne pas déplaire à la société qui donne dans l’hypocritement correct.

Ce qu’elles ont vécu, c’est l’humiliation d’être une femme, simplement une femme.

Ce qu’elles vivent aujourd’hui, c’est l’incompréhension de la justice, de la société qui ne trouve pas anormal de maltraiter des femmes, des mères, leurs enfants. Cette société qui les abandonne aux mains de leur agresseur.

Je vous laisse juste imaginer quelques mots de ce que pense une femme dont l’agresseur n’a pas été puni : « Il doit être ravi, il a eu raison aux yeux de la justice, il ne sera pas puni, il recommencera, je ne vaux rien puisqu’on ne m’a pas crue, entendue !… Si la justice est de son côté, que va-t-il se permettre encore ?… C’est juste fou ! pourquoi lui a ce droit ? Quel regard portera-t-on sur moi maintenant qu’il a été reconnu innocent ?!!! Si lui est innocent alors … ce serait moi la coupable ?! … » . Peine à perpétuité pour la victime !

J’ai vu des femmes douces et tendres se mettre en colère, révoltées. Je les ai entendues hurler leur colère.

Avec toute la tendresse que je peux éprouver à leur égard, j’ai eu mal pour elles.

Mal de les voir passer de l’autre côté. Celui de la haine.

Et qui pourrait leur en vouloir ? Je suis moi-même passée par là, anéantie par l’incompréhension de ce que j’avais vécu et qui semblait normal pour notre société.

Ce qu’elles entendent encore trop souvent ce sont les donneurs de bons conseils leur suggérer des solutions d’une simplicité telle qu’on pourrait imaginer qu’elles n’ont pas de cervelle pour ne pas y avoir pensé plus tôt !

Non ! ce n’est pas si simple de faire ses bagages et partir !

Non ! ce n’est pas si simple de stopper l’agresseur quand en plus, il abuse de la force physique qu’elles n’ont forcément pas !

Non ! ce n’est pas évident qu’elles auraient du se rendre compte AVANT du sordide personnage qu’elles ont épousé (ou fréquenté) !

En serions-nous encore au stade de croire qu’un homme violent l’est dès la première rencontre ?!

Que l’homme a un cerveau et pas la femme ?

Qui est assez abruti pour imaginer une chose pareille ?

Qui peut encore se dire : « Elle n’avait qu’à faire attention ! » , alors que ces hommes là mettent des semaines parfois des mois avant de se révéler tels qu’ils sont ?

On pourrait s’interroger aussi sur les raisons de ce brusque réveil et même, tant qu’on y est, incriminer la victime (« elle, aussi, avec ce qu’elle disait/faisait/pensait, elle n’avait pas besoin de le chercher … » , on n’est plus à ça près d’entendre des inepties !) mais la violence, quand elle a eu lieu une fois (de trop) NE DOIT PAS se reproduire si l’individu a un peu de plomb dans la tête. Au mieux il se fait soigner, au mieux encore, c’est lui qui part. Point.

Encore faut-il qu’il en ait, du plomb dans la tête !

Parce que, forcément, l’individu va (se) trouver mille raisons d’avoir levé le poing et dix mille de l’avoir baissé !

Qu’adviendra notre société si elle est incapable d’entendre les victimes de bourreaux qu’elle fabrique, qu’elle approuve en ne les punissant pas ?

Il en est de même pour les enfants qui ne sont pas épargnés par cette indifférence à leur égard.

Qu’adviendra-t-il de nos fils qui verront leur père frapper ?

Et de nos filles qui verront leur mère se faire massacrer ?

Et que deviendront nos enfants violentés ou témoins innocents de tout ça ?

Je vous laisse l’imaginer, mais c’est évident, puisque c’est la société d’aujourd’hui transposée de générations en générations !

 

Croyez-vous que notre société puisse encore longtemps vivre de cette façon sans qu’il n’y ait de réactions fortes de la part des femmes victimes ?

Si certains s’interrogent sur l’origine de la colère (ou de l’agressivité) de ces femmes actuellement sur les réseaux sociaux, en voici la réponse :

elles n’en peuvent plus de ces injustices.  Elles sont furieuses de voir à quel point on fait fi de leur histoire, des coups pris, des menaces, des passages à l’acte aussi sur leur sœur, leur mère, leur amie, leur fille !

Notre société pourra-t-elle encore longtemps effacer la culpabilité des coupables et enfoncer encore plus profond le couteau dans le cœur de ces femmes qui ont le malheur de vouloir juste aimer, être aimées et heureuses ?!

La culture de l’indifférence du sort des femmes et des enfants violentés finira par générer la culture de la haine des hommes.

Est-ce vraiment cela que nous voulons pour les générations à venir ?

On parle de guerres de religions. La guerre des sexes a commencé et il n’appartient qu’à nos élus qui votent les lois de l’enrayer.

Qu’ils inscrivent leur nom dans l’histoire pour une cause juste, intelligente et réfléchie !

 

Si ces femmes demandent la reconnaissance de leur statut de victimes ce n’est pas pour se plaindre, c’est pour pouvoir passer à autre chose, une fois lavée cette injustice. C’est si compliqué que ça à comprendre ?!

Alors seulement, elles pourront dire que l’autre a été puni pour ce qu’il a fait et que non, elles ne méritaient pas cela.

Alors seulement, elles pourront avancer et vivre sans ce fardeau épuisant qu’est l’envie de révolte contre tant d’injustices.

En attendant, tant que les agresseurs courent les rues et continuent à violenter, elles n’entendent qu’une chose : la société s’en fout d’elles ! et ça, ça génère beaucoup, beaucoup de haine !

Toutes les victimes n’ont pas la force de relever la tête dignement et de se dire qu’elles « passent » à autre chose.

Certaines ont leurs nuits hantées de cauchemars de scènes de violences répétitives.

Certaines ont des nausées des souvenirs de terreurs vécues.

 

Parfois, je perds mon sens de l’humour.

C’est sans doute à force de lire la douleur de mes copines de galère.

C’est sûrement aussi à force de voir le décompte de ces femmes tuées sous les coups de leur ex.

Je plains de tout cœur les familles qui vivent tout cela.

Je plains sincèrement ces messieurs qui sont sains, équilibrés et gentils. Ils se retrouvent au milieu d’une bataille dont ils ont bien du mal aussi à y trouver des repères.

Parce qu’il n’y a finalement que 2 sortes d’hommes : les bons et les méchants (qui sont des brutes oui !). Nous n’allons tout de même pas laisser une société entière se laisser gangréner par des bas de plafond ?!

Pour ceux et celles qui ont mon livre sur les toxiques,  je vous laisse y glisser ce billet d’humeur, il y aura sa place ! Sans rire !

http://www.leseditionsdunet.com/autobiographie/4962-pervers-narcissique-ou-autre-toxique-a-nous-deux–chacun-son-tour–pomme-9782312052298.html

 

 

Pomme

Et puis il y a ceux là aussi …

Les antibiotiques, c’est pas automatique. C’est plutôt même … inquiétant !

Voilà ce qui était écrit :

Effets indésirables :

  • réactions allergiques (dont démangeaisons, gonflements divers, difficultés à respirer … ) ces difficultés peuvent être fatales
  • éruptions cutanées
  • fièvre, douleurs articulaires, gonflement des ganglions
  • plaques rougeâtres ou violacées
  • bosse sous la peau, cloques, pustules, desquamation …
  • symptômes de type grippal
  • problèmes au niveau des cellules sanguines
  • diarrhées (parfois accompagnées de sang)
  • effets indésirables graves au niveau du foie
  • mycoses
  • problèmes rénaux
  • convulsions
  • vertiges
  • hyperactivité
  • dégradation excessive des globules rouges

(par ordre décroissant de fréquence)

Sauf que… je n’ai pas lu la notice parce que ce médicament me semblait tellement anodin, courant même …

Je m’en sors bien, je n’ai, pour le moment qu’une tâche type brulure sous l’aisselle.

Mais j’ai fait aussi une crise d’angoisse en pleine nuit.

Sinon, … il ne m’a été d’aucune utilité, j’ai toujours le même souci à une gencive !

En résumé, pour (ne pas) soigner un petit souci, j’en ai eu d’autres et ça aurait pu être pire.

Et comme le lien de cause à effet n’a pas été établi de suite, j’ai pris toute la boite comme prescrit.

 

Veau, vache, cochon ?

C’est tout de même impressionnant que l’humain préfère regarder ce qui se passe ailleurs plutôt que dans son propre jardin/esprit/miroir. Encore plus qu’il ait choisi d’insulter d’autres humains avec des noms d’animaux !

Prenons la vache. En quoi peut-on estimer qu’une vache est grosse ? Par rapport à quoi ? Et … est-ce donc « grave » d’être une vache et grosse ? N’est-ce pas logique et prévisible physiologiquement parlant ? Sinon, nous avons aussi l’insulte « vieille vache » … autant vous dire que je n’ai toujours pas compris le lien à faire avec la méchanceté sous-entendue.

Le veau, notons-le également, n’est guère épargné !

Prenons le cochon, dit aussi, « porc ». S’il se roule dans la boue, c’est pour se protéger des parasites qui le polluent. Pas pour le plaisir d’être sale ! Faudrait se renseigner un peu avant de lâcher des insultes de ce type non ?

Depuis le moyen-âge, on a inventé … Internet ! et Internet, ce n’est pas seulement les réseaux sociaux pour insulter, reluquer, espionner ou diffamer !

Notons que l’insulte « vache » envers une femme est la même que « truie », la saleté en supplément. L’humain est généreusement idiot.

La morue. Qu’a-t-elle fait pour subir pareil sort ?!

La liste pourrait continuer !

Nous avons : la hyène, le blaireau, la tortue (insulte des instituteurs intolérants/incapables/limités envers les enfants qui n’avancent pas au rythme instauré par l’éducation nationale), le pigeon, le chien (espèce de chien … quel rapport ?! je cherche encore), la loutre (à rapprocher de la vache et de la truie)…

Un point s’impose.

Comme vu de nombreuses fois ici et là, nous avons d’un côté la nature :

Et de l’autre, la résultante d’actes irresponsables émanant de ceux qui utilisent les animaux pour se soulager peut-être l’esprit d’être les pires salopards de la planète !

 

Il y a en ce moment un mouvement écologique qui prend de l’ampleur, qui consiste à faire son jogging ET ramasser ce qui jonche le sol.

Je me suis dit dans un premier temps que c’était toujours les « autres » qui devaient « payer » pour les uns.

Et puis je me suis demandé si finalement, le regard que l’on pourrait porter sur toi, immense salopard qui jette à tout vent ce qui t’encombre, ne finira pas par te déranger. Oui, parce qu’on va finir par te repérer. Voire t’en coller une, histoire de te déboiter la mâchoire ! ou le genou. Comme ça, tu ne pourras plus marcher. Comme ça, tu ne pollueras que TON espace. Les deux peut-être. Pour être sûrs.

Petit à petit, les pollueurs ne vont-ils pas ressentir une certaine gêne d’être les seuls à laisser l’endroit d’où ils partent, aussi sales que leur esprit ?

Petite compensation (morale) : leur esprit les suit et pour le nettoyage, ce n’est pas gagné !

Optimisme !

Sinon, oui, il y a les « grands » pollueurs. Les entreprises. Grâce à elles, nous polluons encore plus qu’avant : double emballage dans les paquets de biscuits, pour ne citer qu’eux. Et à qui on demande de faire attention ? …

Moi, je fais TRÈS attention … de ne plus acheter leurs biscuits sur emballés ! Je m’améliore peu à peu. Je tente.

Alors, cet été, ouvrez l’œil ! Insultez les bas du front de sagouins, de pollueurs, tout ce qui vous passe par la tête mais pas « porc » ! S’il vous plait !

Et si un minable jette quelque chose, soyez gentils, interpelez-le de loin (histoire qu’on vous regarde) « machin ! machin! vous avez perdu quelque chose » et ramenez-lui avec un sourire 😁 .

(note : oui, oui, c’est bien « moi » en bas à droite … je surveille !)

 

Pour finir, une autre aberration qui me met TRÈS en colère : selon les villes ou villages où vous habitez, le tri n’est pas le même.

Exemple : là où j’habitais il y a 5 ans, nous pouvions mettre dans la poubelle recyclage les pots de yaourts et les emballages des packs d’eau. Ce n’est pas le cas où j’habite maintenant. Pourtant tout va aux mêmes endroits. Alors ?

Alors .. question d’argent : c’est fonction du poids ramassé par les communes : plus on pollue (en jetant dans les poubelles recyclages) plus ça coûte à la commune. Ah ah !
Vous me direz : c’est nous qui payons.
Oui, mais si on veut être réélu, autant ne pas se faire trop détester. Le poste est convoité.

Et cerise sur le gâteau : nous avons reçu un courrier récemment qui nous informait que certaines poubelles seront prises au hasard pour vérifier qu’on n’est pas des … vilains petits canards ! (pauvres canards !)

N’est-ce pas Jean de la Fontaine qui avait le premier utiliser les métaphores des animaux pour montrer à quel point les humains sont … bêtes ? 😉

 

PS : on me souffle dans l’oreillette que sagouin est un animal …

Donc, insulte libre mais pas sagouin non plus ! ah lala !

Nos abeilles, notre planète, les lois et les politiciens

Tous ceux qui veulent le pouvoir (qui prennent le pouvoir) veulent aussi au moins une chose : laisser leur nom dans l’histoire.

Pour preuve, au moins en France, dans ce pays qui regorge de lois, les noms donnés aux dites lois : la loi machin, la loi truc, la loi xxx

Se disent-ils que s’ils nous trouvaient des lois qui aient un sens profond, celui de sauver notre planète par exemple, leur nom serait lié à une grande cause ? Et que, pour le coup, personne, absolument personne ne les oublierait ?

S’ils se trompent de lois, ils risquent fort de laisser un nom dans l’histoire d’une planète … qui aura disparu !

Peut-être qu’il faut donner le pouvoir à quelqu’un qui ne le prendrait pas uniquement pour son ego …

Peut-être qu’il faut cesser de donner le pouvoir à une seule personne dans nos contrées (dites) civilisées …

Je ne sais pas vous, mais moi, ça m’épuise ces histoires de destruction de notre planète. Si « ils »ont le pouvoir, la planète ne leur appartient pour autant pas. Serait temps qu’ils se calment !

Pub !

Pomme fait sa pub.

Parce qu’il n’y a pas de raison (pour ne pas en faire).

Parce qu’on me demande où on peut lire des extraits.

Parce que c’est le weekend.

Et … bientôt les vacances d’été !

Et lire Pomme, ça rafraichit 😀

Donc :

Tome spécial « toxiques » :

L’extrait : CLIQUEZ

 

http://www.leseditionsdunet.com/autobiographie/4962-pervers-narcissique-ou-autre-toxique-a-nous-deux–chacun-son-tour–pomme-9782312052298.html

 

Le tome 1 : Extrait : CLIQUEZ 

http://www.leseditionsdunet.com/autobiographie/4318-je-suis-la-reine-des-pommes-memoires-d-outre-vie-pomme-9782312045221.html

Tome 2 : Extrait : CLIQUEZ 

http://www.leseditionsdunet.com/autobiographie/4675-je-suis-encore-la-reine-des-pommes-pomme-9782312049113.html9782312049113.html

 

Tome 3 : Extrait : CLIQUEZ

http://www.leseditionsdunet.com/autobiographie/4954-je-suis-toujours-la-reine-des-pommes-mais-plus-pour-longtemps-tome-3-pomme-9782312052212.html

Et si vous êtes sages, peut être le tome 5 cet été !