Mode de fonctionnement des abuseurs

La voix peut vous sembler monocorde, pour autant, attachez-vous au texte.
Extrêmement bien expliqué : vous comprendrez mieux pourquoi les victimes restent auprès de leur bourreau si souvent.
J’ajouterais à ce qui est dit un point de compréhension primordiale : les victimes engluées dans ce genre de relation ont tendance à avoir un profil hautement empathique et à trouver du bien-être à aider ceux qui vont mal.
Partant de ce principe, le narcissique va pouvoir jouer avec ça en utilisant le chaud et le froid : il va mal, il fait une crise, la petite Pomme bienveillante que vous êtes réfléchit, cherche à mettre des mots sur ce qui se passe, trouve et bam ! le piège vient de se refermer sur elle : satisfaction d’avoir trouvé, elle fonce voir le bourreau, lui explique (donc, lui pardonne), l’autre tordu reprend de la puissance, fait un petit compliment et le tour est joué… jusqu’au prochain tir.
Mettez-vous à l’abri !
Il y va de votre santé psychique.

Amour et prévention

On fait de la prévention routière, de la prévention contre certaines maladies, l’alcool, le tabac, de la prévention sur l’hygiène de vie, sur le harcèlement à l’école, au boulot … et rien, absolument RIEN sur l’amour. Aucune mise en garde, genre : débrouillez-vous, vous verrez bien. Pourquoi diable aurions-nous l’idée saugrenue de prévenir ? Après tout, l’amour a une connotation positive. Jusqu’au jour où… Il est donc temps que ça change. Prévention.

Prévention sous entend : avant. Donc, prévenons avant qu’il ne soit trop tard.

Temps 1 : La rencontre

On plane, on pense avoir rencontré enfin la bonne personne, on est même sûr/e … Jamais on n’avait ressenti autant d’amour, de paix, de bonheur, de sérénité … oui, on plane.

Et c’est normal !

Tout d’abord il y a sécrétion de notre chère hormone du bonheur grâce aux câlins, à la proximité, aux regards, aux sourires…

Et puis, on se sent aimé pour ce qu’on est. Alors on donne avec plaisir, on donne sans compter (manquerait plus que ça tiens !), on donne parce que ça nous semble NORMAL. Retenons bien ce point capital. Il n’y a absolument aucun intérêt recherché au départ, autre que se faire du bien en faisant du bien à l’autre (de façon tout à fait inconsciente). Donner pour se sentir bien, quoi de plus gratifiant ?

Petite note à l’attention de la lectrice avertie et maman (ça marche aussi pour les messieurs) : quand Bébé vient au monde, il ne donne RIEN et pourtant, qu’est ce qu’on l’aime lui ! voyez bien que c’est possible de donner sans avoir reçu de l’autre. Juste par le don de son existence. Juste parce qu’il est là, juste parce qu’on l’aime.

On donne parce qu’on aime. Point. On donne parce que l’autre nous semble le mériter. C’est tout. C’est logique, normal, sain…

Pourtant, le temps 2 n’est pas très loin.

Temps 2 : La routine

Non que l’amour s’essouffle mais … on ne va pas non plus vivre en autarcie toute le reste de notre vie avec l’élu/e ! Alors on prend un rythme de vie plus « ouvert » à la société. On a aussi d’autres personnes à aimer, d’autres occupations, d’autres centres d’intérêt. Heureusement. C’est probablement ça aussi qui avait fait qu’on « lui » plaisait !

On donne peut-être moins (sans doute) à l’autre qui, petit à petit, fort de ses blessures d’enfance (qu’il n’a pas manqué de ramener avec ses valises), va se rendre compte qu’il lui manque quelque chose et va commencer à … réclamer ! Quand on réclame, on n’est jamais loin du reproche. Allez, soyons honnête, on dit sans le dire que … l’autre devrait ! Et pan ! l’autre se retrouve dans une obligation de donner alors qu’il donnait auparavant de façon naturelle ET spontanée.

Là, sans bien comprendre ce qui vous arrive, petit à petit, le reproche aidant, vous vous sentez pris/e au piège de l’addition (la dette morale) que l’autre vous tend : « J’ai fait ça pour toi, tu me dois ça« . Ah ah ! on ne l’attendait pas celle là n’est-ce pas ?

L’amour n’est soudainement plus du tout gratuit, normal, spontané, fondé sur la valeur de l’autre mais fondé sur le système bien connu d’un point de vue économique : l’échange. Donnant / Donnant.

Et tout va alors avoir un coût. Un coût d’une violence inouïe puisqu’il est émotionnel.

Pauvre petite Pomme qui donnait sans compter (quand elle pouvait certes, pas toujours et surtout pas sur commande) se retrouve à devoir jouer ! à devoir faire semblant !

Me revient à la mémoire cette chanson qui prend maintenant tout son sens :

Donner pour donner, de France Gall :

« Donner pour donner
C’est la seule façon de vivre
C’est la seule façon d’aimer

Pas la peine de vivre enfermé
C’est pas la peine
Pas la peine de rester couché
Non c’est pas la peine
Je te donne sans rien demander
La vie c’est déjà si compliqué »

Alors, prenez garde petites Pommes et Poires de toutes générations : on ne doit donner que parce que ça NOUS fait plaisir de donner, parce que l’autre nous donne ENVIE de donner, non parce que l’autre nous OBLIGE à donner.

Dès que ça commence à coincer dans le couple, vérifiez à quel stade vous en êtes. Vérifiez que l’autre n’est pas en train de vous obliger à l’aimer, comme si c’était un du ! Vérifiez que vous non plus, vous n’obligez pas l’autre à vous aimer. Vérifiez que vous continuez à donner par plaisir. Vérifiez aussi que l’autre vous donne gratos, parce que vous avez de l’importance, parce qu’il a encore de l’amour pour vous, non parce qu’il a épuisé le stock que vous lui aviez constitué (note : il s’agit d’un puits sans fond, d’où l’épuisement). Méfiez-vous toujours de quelqu’un qui a cruellement manqué d’amour. Non qu’il ne mérite d’être aimé mais il lui revient de ne pas faire peser cette dette sur vos frêles épaules. Il réclame un amour maternel (ou paternel), vous ne pouvez que l’aimer en tant que compagne. Ça coince forcément. Qu’il se débrouille avec son déficit, débrouillez-vous avec le vôtre.

A chacun de s’arranger avec la dette dont il a hérité et faire le deuil de ce qu’il n’aura jamais, de la part de quiconque : l’amour non reçu lorsqu’il était enfant.

Sinon, vous risquez fort de vous retrouver à obéir (en amour, ça fait rêver non ?!!!) à celui qui donne pour recevoir, juste pour recevoir. Et donc, crée une autre dette que vous devrez payer tôt ou tard … avec « tout ce qu’il a fait pour vous ! » (ça ne vous rappelle rien ?).

Autre chanson, autre temps, autre mentalité et pourtant si souvent d’actualité – même si l’auteur se leurre grave : il n’aime pas ! :

Si tu ne m’aimes pas je t’aime et si je t’aime, prends garde à toi.

Au final, si on n’y prend pas garde, derrière chaque histoire d’amour, se tient tapie, prête à bondir, une menace.

A la première, il est encore temps de réagir, de dire, de parler, de poser le problème. Si l’autre ne comprend pas et continue à hurler à la mort son amour d’enfant insatisfait, il est peut-être temps de plier bagages. Il y a des vampires de l’amour qui ne sont jamais satisfaits. Ils deviennent rapidement des terroristes de l’amour. Enfin, amour… vous aurez compris qu’il s’agit d’un amour unilatéral. Celui que vous lui devez soudain, par un tour de passe-passe que vous n’avez sans doute pas vu arriver !

  • Prévenez vos filles, vos sœurs, vos cousines, vos amies, vos voisines.
  • Prévenez vos fils, vos frères, vos cousins, vos amis, vos voisins.
  • Prévenez votre (nouveau) soupirant.
  • Prévenez votre (nouvelle) soupirante.

Cela les incitera peut-être à aller régler leurs comptes anciens avant de vous présenter une addition plutôt salée, alors qu’au départ, c’était plutôt pas mal engagé tout ça …

Oupssssssss j’allais oublier !

Attention ! vous risquez bien aussi de tomber dans un autre piège qu’est la compassion. Mais oui, quand on est du côté des aimants (du verbe aimer, mais aussi, ironie du sort, du verbe aimanter), on a tendance à avoir de la peine, finalement, pour celui qui supplie ainsi qu’on l’aime (après avoir hurlé, menacé…) directement ou indirectement. Donc rappel à l’ordre : la compassion n’est pas de l’amour, c’est même plutôt proche de la pitié et trop proche du pardon inconditionnel. Aucune violence dans un couple n’est tolérable. Elle sera excusable si l’autre fait amende honorable ET ne recommence plus JAMAIS parce qu’il a compris.

Ne nous méprenons pas. Si nous menions des campagnes du type : Attention ! l’amour tue ! , il ne s’agirait bien sûr pas de l’amour de l’autre, mais bien du vôtre, celui que vous avez donné sans compter, alors que l’autre tenait les comptes ! et qu’il considérait évidemment, que ça n’était jamais assez !

Rien n’est plus doux, fort, beau, que se sentir aimé.

Rien n’est plus douloureux que de découvrir qu’on ne l’était pas !

Si vous avez le moindre doute sur les conséquences de tout ça, vous pouvez lire les mémoires de Pomme, et notamment :

http://www.leseditionsdunet.com/autobiographie/4962-pervers-narcissique-ou-autre-toxique-a-nous-deux–chacun-son-tour–pomme-9782312052298.html

Un billet de Pomme ne serait pas un VRAI billet sans un PS, voire deux.

PS : prenez garde, vous aussi de ne pas aimer pour recevoir.

Sinon, ça n’est plus du jeu. Ou plutôt si. C’est un jeu. Qui détruit. Vous voilà prévenu/es.

Je vous câline, vous le méritez sans doute et moi, ça me fait plaisir. 😘💕

PS 2 : j’ai failli oublier !!! BONNE ANNÉE, remplie d’amour, vrai, sincère, profond, durable. De celui qui fait soulever des montagnes et crée une énergie qui inonde le monde. De celui qui grandit et fait sourire à la vie. De celui qui ne s’éteint qu’avec l’âme. De celui qui pourtant, a un écho sur le monde qui fait régner la paix.

Mauvais présage ?

Avouez que ça commence mal toutes ces histoires …

Quelle idée aussi d’avoir appelé ça :

TOMBER amoureuse

(c’est pareil pour les messieurs, oui).

Si on tombe dès le départ, y a guère de chances qu’on s’en relève non ?

Moi je dis : on aurait du se méfier.

Et puis … ne nous parle-t-on pas de flèches envoyées par un certain Cupidon ? Hum !!!

Et puis… on a relié l’amour au cœur. En cas de pépin, c’est lui qui trinque direct ! Hummmm !!!

C’est tout pour aujourd’hui. Je trouve que c’est pas mal. Vu les réflexions que ça va engendrer.

Mais si vous avez d’autres idées pour étayer mon hypothèse qu’avec toutes ces expressions douteuses, on démarrait mal nos histoires, welcome !

 

Despotes de l’amour et de l’ambiance, maitres des humeurs

Ça arrive sans qu’on s’en rende compte, insidieusement, comme tout ce qui arrive avec une personne toxique.

Qu’il s’agisse de votre vie au travail ou en privé, dès lors que vous côtoyez un toxique, vous n’y échapperez pas.

Sauf si …

Vous ouvrez les yeux !

Retournons quelques mois/années en arrière.

Vous êtes joyeuse (ça marche aussi pour vous, les messieurs). Vous aimez rire, vivre. Vous croquez la vie à pleines dents.

Et puis un jour, il (elle) arrive dans votre vie.

Soit parce que vous venez d’arriver dans une nouvelle boite, soit que vous soyez tombée amoureuse. Vous ne tombez d’ailleurs pas amoureuse. Vous tombez éperdument [et dans « éperdument », vous noterez qu’il y a … perdu. Hum !] amoureuse.

Pas du patron, enfin, je vous déconseille.

Ni du chef de service.

Enfin, ça dépend, s’il n’est pas toxique, pourquoi pas.

Mais c’est tout de même très très dangereux.

Bref.

Donc, vous qui étiez toute guillerette de bon matin, voilà que le chef de service/patron va vous faire stopper net votre élan de bonne humeur.

Si ça n’est pas le chef de service, c’est peut-être la collègue qui arrive en pleurnichant, comme souvent, comme tous les matins finalement, quand on y regarde bien. Même quand elle ne pleurniche pas en dehors, elle le fait en dedans. Et comme vous êtes une éponge, vous la sentez, la mauvaise ambiance intérieure de la collègue (du chef de service, du patron …).

Elle qui vous regarde toujours avec un air suspicieux … il n’est tout de même pas normal d’être aussi enjouée … avec tout ce qui se passe : en France, en Belgique, aux États Unis, en Chine, Russie (le vaste monde ne manque pas d’endroits où il fait mal vivre, elle trouvera, faites lui confiance, même quand il y fait bon vivre), dehors, dans les banlieues, en bas de chez elle, au boulot, à la cantine, à la pause, chez elle, pire ! avec tout ce qui pourrait se passer si  … (rayez les mentions inutiles).

Sinon, c’est l’autre. Celui à qui vous adressez depuis des mois votre plus beau sourire, celui que vous tentez d’entrainer dans votre valse vivante de rires et de bonheurs, petits et grands. Celui qui commence à se souvenir que c’est mieux d’être triste. Parce qu’il n’a pas appris autre chose. Parce qu’il se sent mieux en mode fausse dépression. En mode « tu vas arrêter d’être heureuse oui !?!!!« . Celui qui a appris, via Maman et/ou via Papa, que pour mériter d’être en vie, il fallait en ch*** et … en faire ch*** les autres. Tant qu’on est lancé hein !

Avec un toxique, le rire doit être rangé au placard. Pour longtemps. Pour toujours.

Le temps qu’il vire de votre vie et qu’il aille voir ailleurs comment la vie ne mérite pas d’être vécue.

Parce que, ce qui les dérange, les toxiques, c’est qu’ils sont incapables de se lâcher comme vous, avec votre rire facile et communicatif (pas chez eux, ils ne communiquent pas).

Donc un jour, vous vous rendez compte que vos humeurs, finalement, dépendent curieusement des leurs.

Il y a fort à parier qu’ils ont été élevés au gré des humeurs familiales. (On ne le répétera jamais assez : regardez les parents avant de vous lancer dans une aventure. Dommage qu’on ne puisse pas le faire dans le monde du travail 😉 )

Pour avoir croisé dans ma vie une (belle) (ah ah ah !!!) mère toxique (HYPER toxique), je vous l’assure, le sourcil froncé est ancré au dessus de l’œil, comme une vieille ride, rendant le regard profondément haineux. Même son sourire se dessine à l’envers, tant elle déteste la joie et ce qui en découle.

Genre sourire machiavélique. Celui du psychopathe qui jubile. Genre sourire qui dit : « tu vas me le payer, ris bien maintenant, ça ne va pas durer, crois-moi« .

[Note pour le lecteur interdit devant cette histoire de paie : on paie toujours quand on fréquente un toxique, on ne sait jamais quoi, mais on paie. Parfois cher. Parfois de notre vie.]

Donc, élevé à renforts de sourcils froncés, votre toxique (ne le gardez pas trop longtemps et faites en sorte de vous en éloigner rapidement, ça non plus, on ne le dira jamais assez !) ne sait pas rire, vivre, danser, chanter, siffloter, respirer le bonheur. Il ne sait qu’être triste, maussade, éteint, mort ; mais pas assez pour ne plus vous en faire voir, juste ce qu’il faut pour vous éteindre.

Il était déjà assez bien qu’on le mette au monde, il n’aurait plus manquer qu’il ose être joyeux tiens !

[à bien y penser, il doit, lui, payer le fait d’avoir déchiré les « entrailles » de Madame la mère toxique, d’avoir eu l’outrecuidance d’occuper son ventre. Elle oublie madame, qu’elle y a mis un peu du sien pour qu’on en arrive là …] [NB : ceci n’est valable que pour les mères toxiques ayant rejeté instantanément l’enfant juste né]

Tous les sourcils froncés valent un coup de casserole sur la tête pour calmer le potentiel heureux du (futur) toxique.

La joie est un automatisme du cerveau. Tout le monde cherche spontanément à être joyeux. Sauf eux, les toxiques. Eux, ils cherchent spontanément à abattre les joyeux. A coup de sourcils froncés.

Ainsi, le toxique est devenu celui qui mènera la danse et décidera de votre humeur du jour.

Autant le dire, vous allez avoir des surprises.

Car il aime jouer, en plus de donner des coups de sourcils.

Il va par exemple, rire avec vous. Pour, le temps d’un sourcil froncé, en un instant, abattre sur vous son courroux.

L’instant, pour lui, tient en 1/10000 ° de seconde. C’est fulgurant. C’est rapide comme l’éclair. D’ailleurs, c’est la foudre qui vous tombe dessus. Ça calme n’est ce pas, la foudre ? Ah ! on rigole moins là hein ? On plie. On plie à l’humeur de toxique. On plie au despotisme de la relation. On plie aux sourcils. On ne plie plus de rire. On plie sous le choc, sous la violence, sous l’incompréhension.

Si vous vous levez le matin et que plus jamais vous n’avez envie de rire, c’est qu’il a décidé de ce que sera votre vie.

Si vous avez perdu votre joie de vivre, c’est qu’il vous l’a éteinte.

STOP !

On se reprend, on se secoue, on ouvre l’œil. On ouvre les deux yeux, pour être sûre. On se remet à danser, à chanter, à siffloter, on sourit à nouveau. Aux autres. Pas à lui. Il pense que c’est une insulte à l’éducation qu’il a reçue. Il pense qu’il offense père et mère en prenant le sourire qu’on lui offre. Il pense que vous lui voulez du mal. Il pense qu’il va prendre un coup de sourcil froncé s’il ose rire. Il ne pense peut être pas dans ces cas là, il obéit.

Mais on s’en fiche de ce qu’il pense.

Vous, remettez-vous à penser. Vite.

Dans l’ordre :

– ouvrez les yeux

– reprenez le contrôle

– ouvrez lui la porte

Pour qu’il s’en aille.

J’en connais une qui reviendra plus vite qu’elle n’est partie. Votre joie de vivre. Parce qu’elle n’est qu’endormie. Foi de Pomme !

PS : parfois, le toxique ne sait pas qu’il est toxique. Mais il n’est pas sourd. Dites-le lui. Et s’il est vraiment sourd, on revient à l’option ci-dessus.

PS 2 : parfois, il ne se rend donc pas compte. Ouvrez-lui les yeux. Et s’il est aveugle, option ci-dessus à nouveau.

PS 3 : parfois, il voudrait bien changer. Dites-lui qu’il existe des psychologues, psychiatres, psychothérapeutes HYPER doués pour ça. Et s’il n’y va pas, … vous avez compris 😉

NB : s’il revient en vous disant que le psy… lui a dit qu’il n’avait pas besoin d’un suivi, jouez-la réjouie, heureuse, épanouie et préparez au mieux la fuite, sans tarder !

NB 2 : il a peut-être été TRÈS malheureux enfant, ce n’est pas une raison pour vous pourrir votre vie ! On ne va pas se mentir, la votre d’enfance, elle était nickel ? hum ! Bon !

Faites-en sorte de ne plus jamais faire dépendre votre humeur de quiconque.

JA-MAIS ! QUI-CON-QUE ! OK ? (vous avez noté … dans « quiconque » …)

Aimer, c’est vivre !

 

Aimer c’est donner quelque chose d’invisible mais de bien réel,

Aimer, ça se ressent et ça a le goût du bonheur.

 

Ce n’est pas porter un peu d’intérêt de temps en temps.

Ce n’est pas prendre ou avoir le pouvoir sur l’autre,

Ce n’est pas être sur la retenue de se livrer, de donner,

C’est se retenir de faire du mal à l’autre,

Ce n’est pas faire pleurer ni pleurer,

C’est rire, c’est vivre !

Aimer, c’est prendre soin,

C’est connaitre l’autre, c’est se livrer à l’autre,

C’est l’écouter et être écouté

C’est s’intéresser à ce qu’il est, fait, ressent

C’est penser à l’autre en bien,

C’est dormir en sachant que demain, l’autre sera à nos côtés

C’est s’endormir avec un sourire en pensant à l’autre,

Ce n’est jamais lui prêter des intentions négatives,

C’est tenter de le comprendre avec indulgence

C’est le comprendre et être compris

C’est savoir de quoi l’autre a besoin, c’est devancer ses besoins afin de lui montrer qu’on a pensé à lui

C’est savoir ce qui l’intéresse

Aimer c’est penser régulièrement à l’autre, pas une fois de temps en temps

Être aimé c’est se savoir au cœur de l’existence de l’autre

Aimer c’est partager

Aimer est gratuit, être aimé aussi,

Aimer c’est la douceur

C’est poser des questions et écouter les réponses,

C’est comprendre ce qui fait mal à l’autre pour l’en protéger

C’est s’empêcher de faire du mal à l’autre, c’est se l’interdire

C’est protéger l’autre du mal qu’on pourrait lui faire

C’est le regarder pour s’assurer qu’il est bien réel

C’est un regard posé plein de tendresse,

C’est savoir comment lui faire plaisir

C’est avoir du plaisir à être avec lui

C’est savoir quoi lui dire

C’est avoir quelque chose à lui dire

C’est le connaitre, l’apprécier pour ce qu’il est

C’est aimer lui donner, c’est aimer ce qu’il donne

C’est aimer recevoir de sa part

C’est donner plus qu’on ne reçoit

C’est se satisfaire de sa seule présence

C’est s’inquiéter de son bien être,

C’est avoir des intérêts en commun, des sujets plaisants en commun

C’est partager des moments difficiles en étant sûr que l’on peut compter sur l’autre

C’est savoir que l’on peut poser sa tête sur l’épaule de l’autre et qu’il saura comprendre et soulager le trop plein

C’est pouvoir recevoir la tête de l’autre de la même façon

C’est rassurer quand ça va mal

C’est tenir compte de la charge de l’autre

C’est avoir envie de le tenir dans ses bras, longtemps, souvent

Aimer c’est être la même personne, toujours, pour rassurer l’autre

Aimer, ce n’est pas jouer avec les émotions de l’autre, c’est en tenir compte

Aimer c’est savoir comment l’autre risque de réagir et savoir s’adapter pour ne pas le blesser

Aimer c’est prendre soin

C’est chercher à le comprendre, à le connaitre

Être aimé c’est se sentir en sécurité auprès de l’autre

Être aimé c’est avoir totalement confiance en l’autre

Aimer c’est dans la continuité, au fil du temps, pas de façon discontinue

Être aimé c’est sentir que l’autre nous aime

Être aimé c’est être regardé

Aimer c’est pardonner

Aimer c’est ne pas avoir peur

Être aimé c’est ne pas avoir peur

Aimer c’est prendre la main et la caresser,

Aimer c’est poser un baiser délicat

Aimer c’est ne pas s’oublier dans la relation,

Aimer c’est être centré sur l’autre, sur soi, sur le couple

Aimer c’est être libre,

Aimer c’est donner des repères sains à l’autre, être aimé c’est avoir des repères sains

Aimer n’est pas un rapport de force,

Aimer n’est pas dominer

Aimer, ce n’est pas jouer à se quitter pour tester le lien d’attachement.

Il y a tant de choses qui peuvent nous montrer que l’on aime et que l’on est aimé.

L’amour ne s’achète pas, ni par des supplications, ni avec des cadeaux,

L’amour ne se négocie pas.

 

Aimer n’est pas être esclave de l’autre,

L’amour c’est le respect de l’autre, le respect de soi

S’il n’y a pas d’amour, alors on peut se permettre de faire du mal, de penser du mal.

L’amour ne se teste pas, il se reçoit, se prend et se savoure.

L’amour ne se prouve pas, il se donne.

Aimer c’est montrer que l’autre est important,

 

Aimer c’est être certain,

L’amour, c’est la vie.

Aimer, c’est vivre.

 

Un monde sans femmes

J’ai été invitée hier, comme beaucoup d’entre nous, femmes que nous sommes, à changer ma photo de profil sur les réseaux sociaux (FB) par un fond noir.

L’idée, avec une intention qu’il faut souligner, était de dire : « Voyez messieurs, si vous continuez à nous tuer, ce que sera le monde sans nous, les femmes« .
Je voudrais croire que ce message aurait pu sensibiliser.

Je voudrais même croire que « ceux qui tuent » aient l’idée de venir sur les réseaux, et en voyant tout ce noir, de se demander ce qui se passe, de réaliser qu’il n’y a plus de femmes et soudainement… de devenir … humain (?).

Seulement voilà.

S’ils tuent, c’est qu’il y avait déjà un fond violent, une colère bouillante, en eux.

S’ils tuent, c’est qu’ils ont déjà peut-être, sûrement, frappé.

S’ils tuent c’est qu’ils N’aiment PAS.

(note : celui qui aime, ne tue pas)

(note pour les sceptiques : vous tueriez ceux que vous aimez vous ?)

Si ces gestes là, ces sentiments, répétés ou non, ne les ont pas réveillé, alors, je n’imagine pas qu’une image noire les émeuve.

Sans être trop pessimiste (mais d’en avoir fréquenté au moins un, on peut le prédire sans trop de risque de se tromper) ils diront qu’on les emmer*** encore, que nous faisons – encore – notre crise … ils diront qu’on fait ch*** le monde à se plaindre encore… encore, encore, encore …

Vous voyez le souci là ? ils sont las des actions de ce type, ils sont las des femmes en général, parce qu’ils se fichent royalement de tout ça.

TOUT CECI NE LES TOUCHE PAS.

Seul le besoin de flatter leur orgueil les intéresse.

Bref, on se positionnera, au pire, comme une victime.

Or, ils adorent ça les victimes. Ce n’est pas contre la guerrière qu’ils vont se battre, ce sont des lâches.

Non, ils viseront la photo noire. Ils risquent même, tordus qu’ils sont, de vous interpeler pour vous féliciter… pour mieux tirer à vue ensuite.

Mais croyez-le bien, ils sont morts de rire (eux, meurent de rire, les salopards !) de voir tout ça.

Et entre eux, ils vont se délecter toute la journée.

Rien ne les touche parce qu’ils n’ont aucune sensibilité !

La seule sensibilité qu’ils pourraient avoir c’est pour eux mêmes, quand ils passent en mode Caliméro. Agressés qu’ils sont par toutes ces « bonnes » femmes. C’est dire s’ils sont fragiles ! et du coup, ça justifie presque leurs gestes plein de haine !

Ce mouvement se voulait sans doute solidaire et nous, femmes ayant laissé notre photo, sourire en avant, avons pu donner l’impression de nous en fiche.

Mais ne nous mentons pas. Ceux qui pourraient être tristes d’un monde sans femmes, sont justement ceux qui les aiment. Et ceux qui les aiment ne les frappent pas et dénoncent eux aussi ces violences.

Aucun furieux qui frappe une femme ne s’est dit un jour : « Tiens, si je la frappais ? » alors qu’il était, la veille, sincère, doux comme un agneau, bienveillant et très aimant. AUCUN !

Et ça, ça peut permettre aussi aux femmes qui doutent encore de réaliser que le furieux est incapable d’amour.

N’oubliez jamais ça : ils aiment que vous les aimiez. Point.

Le jour où vous osez remettre en question une attitude qu’ils ont eue, une action, une erreur, n’importe quoi qui salisse leur image, alors, vous êtes condamnée à être humiliée, peut-être frappée, peut-être tuée.

Un furieux n’arrête pas son geste, il le déploie et l’amplifie.

N’oublions jamais (non plus) que la haine se construit dans le cœur d’un enfant puis d’un adulte. N’oublions jamais qu’aucun enfant ne vient au monde avec la rage au ventre.

Cette rage est apprise, imitée, acquise, développée et sur développée au fil des années, à coups de maltraitances pour faire obéir, pour faire plier.

Comme si il était impossible à un enfant de comprendre…

Mais surtout comme si il était impossible à un parent de comprendre qu’un enfant ne risque guère de lui faire du mal et ne cherche pas à le dominer.

Il faut savoir raison garder.

Il faut savoir réfléchir un peu.

Éduquons les enfants avec de l’amour et non de la haine. Montrons leur des exemples positifs.

A l’heure des réseaux sociaux, il serait peut-être utile de dire au plus grand nombre que l’enfant d’aujourd’hui est l’adulte de demain et qu’en le frappant aujourd’hui, on lui apprend juste à obéir demain ou … à se rebeller, mais certainement à aimer !

NB : ceci ne m’empêche pas d’être solidaire. C’est évident. Mais ça va mieux en le disant.

NB 2 : on pourrait m’avancer que cette idée de noir était pour sensibiliser aussi les autres. Mais dans ce cas, pourquoi leur envoyer un message aussi violent alors qu’eux, n’y peuvent pas grand chose, sinon dire à leur voisin, ami, collègue, que non ! il ne faut pas violenter sa femme. Rares sont ceux qui s’en vantent. Et quand c’est le cas, ils sont bien tous d’accord ensemble !

NB 3 : pas facile …

Lettre au promeneur du dimanche (5 avril)

Quel manque de respect !

Quelle prétention !

Quel manque de discernement !

Tu détiens le record.

Voilà donc que tu n’en pouvais plus dimanche. Tu n’en pouvais plus par un grand soleil. Parce que, soyons clairs, s’il avait plu des cordes, tu te serais bien gardé de t’évader n’est-ce pas ?  Et même curieusement, pour tes enfants, qui soit-disant, avaient envie de sortir, tu aurais utilisé les arguments écrans liés au virus. Là, tu aurais su trouver les mots, non ? Et si tu n’as pas d’enfant (Dieu nous en protège !), tu aurais bien réussi à faire de l’auto conviction et trouver un bon bouquin ou un peu de ménage à faire.

(Tu ne lis certainement pas beaucoup, pour en être arrivé à faire cette énorme conner*#% , mais un petit bouquin, avec des images aurait fait l’affaire)

Tu n’aurais pas pris l’excuse des enfants.

Tu n’aurais pas pris d’excuse du tout.

Des excuses, pour dimanche, tu n’en as AUCUNE.

 

Te crois-tu un être unique qui a besoin de sortir PLUS que les autres en ce moment ? Bien sûr, comme tu es sorti, tu t’es rendu compte qu’il n’y avait pas que toi dehors. Et donc, tu t’es senti moins coupable. Il y avait tous tes complices. Tous ceux qui pourraient bien contribuer à piétiner les efforts des autres. Ceux par qui la pandémie pourrait avoir encore de beaux jours devant elle. De beaux jours, tu vois ?

Et puis, surtout, surtout … crois-tu que les soignants, tous ceux qui se penchent sur NOS malades (visiblement, toi, tu n’es pas touché, de près ni de loin), tous ceux qui se sacrifient pour sauver des vies ou pour continuer à te servir ton petit confort quotidien et remplir ton assiette au moins 3 fois par jour, crois-tu vraiment qu’ils n’auraient pas envie de sortir avec leurs enfants ?

Tu ne vas sans doute pas en revenir, mais tu ne devineras jamais pourquoi ils ne sortent pas, eux …

Dans le désordre, il y en a  :

  • ils sont éloignés de leur famille (parce qu’ils viennent d’une autre région pour aider leurs collègues dans les hôpitaux, région vers laquelle maintenant, ils doivent vraiment avoir envie de repartir, vu ton comportement …),
  • ils ne s’approchent pas de leur famille parce qu’ils craignent forcément d’être contagieux. Des malades, c’est leur quotidien. Le virus, ils savent de quoi on parle,
  • ils sont fatigués de leur semaine, parce qu’ils bossent, que ce soit dans les hôpitaux ou dans l’alimentation ou toute entreprise encore ouverte pour maintenir le pays à flot,
  • ils ne le font pas parce que le danger, ils le croisent tous les jours
  • IL EST INTERDIT DE SORTIR.

Nos soignants voient la vie partir, impuissants. Tous ceux qui sont OBLIGES de sortir, sont inquiets à l’idée de l’attraper ou de contaminer leurs proches.

 

Pas toi.

 

Ils te voient aussi depuis leur fenêtre si c’est leur jour de repos.

Ah oui, jour de repos … tu vois à peu près à quoi ça correspond, toi qui est chez toi depuis 3 semaines, payé, à attendre que le temps passe et que la planète soit nettoyée au mieux de ce satané virus ?

Tu sais quoi ? le PV devrait être bien pire : on te sucre ce que tu devrais toucher disons … de moitié. C’est une idée ça non ?

Tu crois peut-être que tu devrais en plus être compris, avec le peu de respect que tu as eu dimanche ? Toi, si prétentieux, que tu pensais pouvoir passer au dessus des lois. Tout comme ton frère, ou quelqu’un des tiens sans doute (comme nous aurait dit La Fontaine) , qui a pris la voiture pour … partir en vacances (sucrage de la totalité du mois pour lui).

Vraiment, sur le moment, je n’y ai pas cru.

Et puis j’ai lu les journaux et pour être tout à fait objective, j’ai lu aussi ce qu’on raconte dans les régions dites balnéaires du nord, de l’ouest ou du sud.  Vous êtes bien arrivés. Les locaux doivent vous haïr. On ne saurait les blâmer !

Si, si ! il y en a qui se sont crus en vacances, ne doutant pas un instant qu’ils pouvaient en être dispensés à l’heure actuelle alors qu’ils risquaient d’aller offrir à la région balnéaire, le virus.

Je me demande juste comment on peut avoir envie d’être en vacances, en ce moment, vu les conditions…

Est-ce encore quelqu’un des tiens qui glisse des lettres anonymes à nos soignants ou pompiers (qui ne partent pas en vacances, eux !) pour leur demander … de s’éloigner de ton lieu de vie ?

On notera que les policiers n’ont pas reçu de lettre anonyme, pourtant eux aussi en première ligne, quand ils doivent te contrôler ! Aurais-tu peur de leur écrire ?

Tu devrais vraiment faire gaffe parce que la poignée de porte qu’utilise le soignant, le pompier, le policier…, pour rentrer dans l’immeuble, c’est la même utilisée par le promeneur du dimanche … ton voisin … ou toi !

Est-ce ton frère qui s’est soudain trouvé la passion de faire du sport ?

Le problème vois-tu, c’est que tu n’es pas le seul à avoir eu l’idée de nous mettre en colère, nous tous qui ne bougeons que le strict minimum. Redoutant à la fois le virus, et maintenant, de croiser des types comme toi. Tes postillons en avant. Ganté de ton orgueil qui n’a rien à envier à ta conn%*# ! (Note : type peut ici s’entendre au féminin ou au masculin)

Vous étiez TRÈS nombreux à étouffer entre 4 murs dimanche alors que d’autres étouffent à l’hôpital puis… finissent … entre 4 planches.

Ah oui, autre chose. Pour faire l’analogie avec une guerre et des bombes, des tirs etc, tu sortirais si tu savais qu’on peut te tirer dessus, sur toi ou tes enfants ?

Ah non ! ça ne te viendrait pas à l’idée. Le danger, c’est mieux pour les autres n’est-ce pas !

Dommage, parce que le danger actuel, il vaut toutes les bombes du monde. Tu devrais allumer la télévision tous les soirs. Il y a un décompte. Mortel.

 

Je ne te salue pas. Je te déteste.

 

NB : je ne parle évidemment pas des personnes confinées avec des proches en situation de handicap. Ce sont peut-être même elles qui sortent le moins … prends exemple, ça te grandira !

NB 2 : ce billet, je l’ai classé dans la catégorie « Les tordus« , c’est tout ce que tu m’as inspiré. Parce qu’il faut vraiment l’être pour avoir mis la vie des autres en danger pour un rayon de soleil.

NB 3 : j’ai mis un masque sur la bouche pour m’adresser à toi, ce n’était pas pour ne pas te contaminer, c’était pour me retenir de te dire ce qui me venait un peu (trop) spontanément à ton sujet

École à la maison

👩‍🏫

Leçon du jour : compréhension de texte.

Pour éviter un choc trop violent, l’exemple utilisé sera court : « Restez chez vous »

RESTER : verbe signifiant qu’il ne faut pas changer d’endroit. Il est conjugué ici en mode dit « impératif » pour indiquer qu’on n’a pas le droit (donc) de changer d’endroit. En clair : c’est le contraire de sortir. Ou de bouger. Mais bouger, à l’intérieur, vous pouvez. C’est pour cela qu’on ajoute :

CHEZ : Préposition qui est employée devant un être animé mais qui indique pour autant un endroit selon l’être qui lui est associé (ex : chez lui, chez soi, chez l’autre et justement, en ce moment, c’est : chacun chez soi. Donc non, vous ne pouvez pas aller chez l’autre, ni chez lui). Attention, ce n’est pas parce que « chez » précède un être animé qu’il faut vous agiter et sortir puisqu’il est précédé par « rester » (vous me suivez toujours ? suivre, enfin, attention … sans sortir !)
Donc, dans le cas présent, il est associé à :

VOUS : Indique la personne à qui l’on s’adresse. Attention : ceci concerne aussi votre voisin bien sûr. Votre voisine aussi, tant qu’on y est. Ainsi, associé à « chez » , cela veut dire : votre lieu d’habitation. L’extrapolation à la rue n’est pas possible. Chez vous ne signifiant pas : votre rue, votre ville ni le périphérique de votre ville.

Les exceptions : certains pensent donc être des exceptions et l’on peut considérer à ce jour qu’ils font effectivement exceptions à la règle de « je pense donc je suis ». Ils appartiennent même à une règle spécifique qui est : « je ne pense pas donc je suis … » (complétez à loisir, ce sera notre petite récréation !).

Des questions ? 🧐

Valeurs, réseaux et coronavirus

Il n’y en avait pas assez du virus et de sa propagation à vitesse fulgurante, voici ce qui se diffuse sur les réseaux (et ce n’est qu’un échantillon) :

J’ai vu des gens partager en masse des fake news et ne pas les supprimer, même lorsqu’on leur démontrait le contraire, laissant diffuser leur publication presque aussi vite que le virus.

J’ai vu des gens tutoyer le premier ministre (ou le président) pour lui donner des leçons de morale sur ce qu’il aurait du faire (mais en publication réservée aux amis. Courageux, mais pas téméraires).

J’ai lu que certains faisaient des annonces AVANT le gouvernement (notamment sur les aides octroyées) …

J’ai lu des textes (partagés en masse) expliquant l’origine du virus (différente de toutes les autres théories, bien sûr).

J’ai vu des nouveaux sites ou des collectes de fonds émerger, surfant sur la vague du malheur qui nous submerge.

J’ai vu des « gourous » attester de (leurs) vérités avec tant d’aplomb que leurs « fans » les félicitaient (pauvres d’eux !).

J’ai vu des personnes qui sortaient allègrement de chez elles, alors que le confinement est obligatoire, interrogées par les journalistes, se vanter qu’elles continueront à sortir.

J’ai lu des textes certifiant qu’on voulait nous mettre en prison, nous priver de libertés et que cette histoire de coronavirus n’était qu’un prétexte.

J’ai lu des statuts Facebook disant qu’il fallait arrêter de croire ce que nous disait la presse (ou le gouvernement).

J’ai lu des appels à la haine.

J’ai lu des souhaits de contamination (oui oui, pas des souhaits de guérison !).

J’ai lu que c’était scandaleux de nous punir si on sortait.

J’ai lu que certains s’inquiétaient de « qui va payer ».

J’ai lu que certains ne voulaient pas renoncer à leurs journées de vacances, histoire de donner un petit peu pendant cette période où beaucoup d’entreprises vont souffrir de l’après virus (et ne pourront du coup, peut être pas les garder … ce qui leur fera de longues vacances…).

J’ai lu des souhaits de démission du gouvernement (c’est vraiment le moment ?).

J’ai vu des demandes de partage pour des messages haineux, tellement haineux… alors que des milliers de famille de part le monde, pleurent leurs morts

J’ai lu finalement que certains étaient plus prompts à hurler au loup qu’à juste réfléchir, prendre du recul et assumer d’être devenu une grande personne, normalement responsable.

Certains s’évertuent à chercher un coupable, des coupables. Comme si cela allait changer la donner. Comme si on allait échapper à la contamination. N’ont-ils jamais entendu parler que pareille attitude génère de l’énergie négative dont on se passerait bien en ce moment ?

J’ai vu finalement que c’est en pareille circonstance que les vraies valeurs de chacun émergent.

J’ai vu qu’il est possible de déclencher de la solidarité. Même si, depuis notre fenêtre, nous sommes seulement 2 à applaudir tous les soirs (pourtant, on tape fort dans nos mains, je vous l’assure !) pour remercier tous ceux qui aujourd’hui, sont à nos chevets ou à la porte de notre frigo (ne les oublions pas non plus, tous ceux qui travaillent pour qu’on puisse continuer à ne manquer de rien).

Heureusement, je lis aussi que notre humanité peut donner le meilleur d’elle-même et qu’il y a encore de l’espoir.

Si cette histoire était une occasion pour faire baisser le niveau de haine de chacun ?

J’ai fait du tri dans mes amis Facebook. Je n’ai pas pu (les) garder ceux qui faisaient tant d’appels à la haine depuis des jours.

Peut-être que si chacun faisait du tri ainsi, les teigneux seraient moins virulents, ayant perdu leur public !

S’il y a bien un moment où il ne faut pas être trop pomme, c’est maintenant.

 

Ouvrez les yeux aux toxiques psychiques, si vous y arrivez, sinon, faites du tri. Moi, je n’en peux plus !

Comme on a coutume de dire aujourd’hui : prenez soin de vous, des autres et restez chez vous !

PS : il y a évidemment (aussi) certaines chaines TV qui disent trop et du coup, n’importe quoi. Et déclenchent les réactions des teigneux sur les réseaux. Le verbe zapper prend alors tout son sens !

Et si on faisait un peu plus appel à l’amour ?

 

On se console comme on peut

En fin d’année, j’ai vu le compteur macabre de féminicides atteindre les 149.

Depuis le début 2020, c’est reparti. Inlassablement, des hommes tuent de ne plus être aimés, de haine, de goût de pouvoir.

Alors, une amie d’une des victimes avait écrit un texte.

Sublime.

Triste.

Désespéré.

Et puis avant, une autre avait aussi parlé aux journalistes, tentant de faire passer un message.

Le même.

Presque à chaque fois.

Il dit que la victime avait tenté de se protéger. Il dit que la victime avait tenté de porter plainte aussi. Ou qu’elle l’avait fait. Mais qu’une fois de plus, elle n’a pas été prise au sérieux.

A moins qu’elle l’ait été mais que c’était égal pour ceux qui l’ont entendue ?

Peut-on imaginer ça ?

Et pourtant …

Nous appartenons à une société qui fait de l’argent la priorité absolue et pour qui une mort par ci ou par là, tant que ça n’est pas un membre d’une famille politique au pouvoir, bah, c’est quantité négligeable. Le même sort est réservé aux SDF. Les morts de l’hiver derniers ont été comptabilisés. Certains ont fait parler d’eux, le temps d’un journal du soir et puis, ils ont été balayés par d’autres nouvelles.

Et puis on a partagé sur les réseaux sociaux. Espérant sensibiliser. Espérant qu’enfin, il se passe quelque chose pour que ce fléau stoppe. On se console comme on peut.

On se console comme on peut d’avoir perdu une amie, une sœur, une mère, … on se console comme on peut oui.

On imagine même que cette mort là, ça sera peut être la dernière, parce qu’il y aura une réaction quelque part, au gouvernement, dans un bureau, même un tout petit. Mais dirigé par quelqu’un qui pourrait enrayer tout ça. On se dit : « enfin, là, quand même ! ça va bouger non ? » . Et le compteur continue…

Imaginons un seul type isolé, qui tue des femmes, quasiment de la même façon.

On appellerait ça un massacre. Toute la presse s’emparerait de l’affaire, ça ferait vendre.

Alors qu’une femme de temps en temps …

Ceux qui ont le pouvoir peuvent changer les choses. Ceux qui ont une plume aussi. Les journalistes seraient bien inspirés de ne rien lâcher. Parce que peut être malheureusement, un jour, ça pourra être une des leurs qui alimentera la rubrique de leurs faits divers.

En attendant, c’est une de nous toutes et on en a marre !

J’ai mal pour ces femmes qui sentent la mort les frôler comme j’ai pu le sentir aussi. J’ai mal pour ces femmes qui ont vu leur mort arriver. J’ai mal pour ces enfants qui sont témoins du drame qui se déroule sous leurs yeux, préparant ainsi une vie d’adultes déchirés, prêts à rejouer les mêmes scénarios. J’ai mal pour ces familles qui vont pleurer leur fille/sœur/cousine… perdue. Juste parce que personne ne semble vouloir que ça cesse.

L’art d’endormir l’autre

Comment va donc s’y prendre le toxique pour vous endormir si bien que la situation se retournera contre vous sans que vous n’ayez rien vu arriver ?

Simple !

Son comportement à votre égard commençant sérieusement à vous chauffer, vous êtes de plus en plus ferme dans vos attentes.

Logique !

Alors il va modifier une petite chose. Attention …

Il vaut mieux être prêt(e) à lire ce qui suit :

Il se conduit très mal, mais vraiment très mal dans une situation bien précise.

Prenons un exemple banal : il vous pourrit toutes vos vacances depuis des années.

Pirouette !

Sur une période de vacances, il va « bien » se conduire (note au passage : il vous en a pourri un paquet de vacances auparavant, avant de changer de technique). Donc, il va avoir une attitude que le quidam standard appellerait « normale ». Il va insister pour que vous valorisiez cet « effort » qu’il a daigné faire pour VOUS, exigeante que vous êtes. Il va en faire des tonnes. il va faire en sorte que ce comportement NORMAL soit considéré comme exceptionnel.

Astucieux non ?

De sorte que vous ne pourrez plus lui reprocher quoi que ce soit.

Il n’a pour autant RIEN fait d’extraordinaire. Il s’est comporté comme n’importe quel homme normal doit se comporter avec son épouse pendant une période dite de détente.

Vous voyez comment la valeur d’un acte peut être modifiée juste de par le regard que l’on pose dessus et selon un repère différent ?

C’est comme si on vous donnait des claques et qu’on arrête. Qui aurait l’idée de demander à valoriser l’arrêt d’un acte qui fait mal ? le toxique !

En fait, chaque fois qu’il va se comporter de façon normale, il va demander à ce que ce comportement soit mis en valeur.

L’idée est bien évidemment de vous embrouiller pour changer vos repères puisque, comme vous trouvez ça normal, il va vous dire que vous n’êtes jamais contente. Le tour est joué. C’est vous la vilaine et lui le gentil.

Il va même mettre en avant qu’il a fait des efforts (entendez : pour vous, il a souffert) et que vous devriez lui être reconnaissante plutôt que geindre encore et toujours.

Parce qu’à force, vous êtes vraiment pénible hein !

On ne vous donne pas, vous râlez. On vous donne, vous râlez.

Ah oui ! il va jouer aussi avec les mots.

Par exemple, vous lui faites remarquer qu’il ne fait jamais quelque chose dans la maison (choisir au hasard : la vaisselle, les carreaux, les poussières, nettoyer la salle de bain, l’aspirateur…)(choisir au hasard est facile : il ne fait jamais rien, prétextant que LUI, est occupé à d’autres choses/est fatigué). Il va reprendre la phrase en disant qu’il ne le fait en effet pas souvent. Vous lui demandez quand date la dernière fois. Il vous répondra qu’il ne se souvient plus et qu’en effet, il ne le fait pas souvent. Il va jouer sur les mots de manière à ce que votre remarque soit minimisée. Il ne le fait pas « jamais », il ne le fait pas souvent. C’est quand même pas pareil bon sang ! Faites donc un effort s’il vous plait pour apprendre le langage du toxique. Comment voulez-vous que ça aille entre vous sinon ?

Autre exemple : il ne répond jamais aux questions qui le dérangent ou il les contourne. Faible que vous êtes, vous ne supportez pas et fuyez l’échange vain qui est en train d’avoir lieu. Vous fuyez sa mauvaise foi en fait, mais ça, il n’y a que votre petite voix qui vous le dit. Parce que sa grosse voix à lui vous dit que vous êtes une lâche puisque vous fuyez le dialogue. D’ailleurs il vous fait remarquer que vous refusez le dialogue. Il est amusant (une fois qu’on a envie de s’amuser, c’est à dire rarement quand on vit avec un toxique) de constater qu’il n’existe pas de dialogue justement avec un toxique.

Cela fait des mois/années que vous monologuez face à lui (qui fait comme s’il ne comprenait pas ou comme si vous étiez vraiment la pire des abruties et qu’on ne comprend rien à ce que vous racontez ou qui joue les offusqués ou qui est surpris ou qui ne voit pas bien de quoi vous parlez…).

Donc la phrase fuse, vous obligeant à faire demi tour (n’oubliez jamais qu’un toxique s’entraine depuis des années à l’être et qu’il sort d’un milieu lui même hautement toxique… des chats ne faisant toujours pas des chiens et inversement).

Il a un don particulier : vous faire sortir de vos gonds.

Sa mauvaise foi est un sujet inépuisable. Et tout avec lui est une histoire sans fin. Démonstration :

Prenons un sujet fâcheux qu’il vous promet mordicus de ne plus aborder, vous assurant que le problème est résolu. Il revient dessus (parce qu’il ne peut s’empêcher d’être bien toxique, sa raison de vivre) et une fois que ça a bien claqué entre vous à ce sujet, il laisse passer un peu de temps et vous fait remarquer que c’est fini. Sauf que avec lui, c’est toujours fini … jusqu’à la prochaine fois.

On ne le répétera jamais assez : fuyons !

 

PS : pour l’histoire du ménage … pareil : dès qu’il fait un (tout petit) truc, vous êtes priée de l’encenser. Merci pour son ego.

Il ne sera peut-être pas deux fois

Il était une fois la Terre.

Et il semblerait qu’il ne sera qu’une fois.

On pourrait justifier la bêtise humaine par de nombreuses (mauvaises) raisons.

On pourrait dire par exemple, que l’Homme a cherché à se protéger de nombreuses peurs et que, par là même, il aurait développé un instinct de tuer pour se protéger des énormes bêtes qui tentaient de l’attaquer.

On pourrait dire aussi qu’il a voulu se nourrir et qu’ainsi, il tuait pour manger. Comme l’animal et son instinct.

Cela lui permettrait de présenter une face digne.

On pourrait aussi se dire qu’il a développé la « connaissance » et donc appris à se méfier de ce qui lui était nuisible.

On pourrait se dire qu’il a développé l’intelligence de se protéger des énormes bêtes qui tentaient de l’attaquer.

On pourrait (au passage) ne pas oublier que ces énormes bêtes ne l’attaquent, elles, que pour se nourrir, sans volonté de détruire gratuitement.

Cela lui permettrait de se regarder dans un miroir.

Mais nous savons tous que ça ne tiendrait pas longtemps ces vaines explications. Car ça s’est vite gâté.

Par exemple, comment expliquer que des hommes aient l’idée d’aller massacrer des enfants, des peuples entiers, des personnes innocentes, des femmes qu’ils prétendaient aimer ?

Comment expliquer que des enfants disparaissent un jour et qu’on n’ait plus jamais de nouvelles ?

Comment expliquer que des femmes se font massacrer par leur ex. Juste parce qu’elles ne les aimaient plus, parce qu’ils ne savaient pas les aimer ?

Comment expliquer que les Hommes massacrent la nature, les animaux, leurs paires ?

Comment trouver un chemin qui ferait reculer et anéantirait cette volonté de toute puissance ?

Comment imaginer que la connaissance ne soit pas suffisante pour atteindre la soit disante intelligente humaine pour qu’enfin, unis, nous sauvions la planète et ceux qui la peuplent ?

Aujourd’hui, j’ai vu que des fous furieux avaient eu l’idée monstrueuse de faire des trous sur le flanc des vaches pour atteindre plus facilement leur estomac et y aller puiser ce qu’ils recherchent : comment améliorer la production de lait ?!

Aujourd’hui j’ai vu et revu passer des photos d’enfants disparus, des photos d’enfants exploités, des photos d’enfants mourant de faim, de leurs parents massacrés, des photos d’enfants frappés jusqu’à la mort pour les forcer à obéir.

Un vent de folie a soufflé sur les Hommes.

Il était une fois une planète qui n’avait finalement pas besoin des Hommes.

Il était une fois des Hommes qui ne méritaient pas de vivre.

Les plus riches cherchent le moyen d’envahir une autre planète pour rejouer le même scénario massacreur.

Il n’y a qu’un fléau : celui de la volonté de pouvoir.

Les Hommes ont pris le pouvoir sur tout, absolument tout !

Et si d’autres ont laissé faire, c’est parce qu’on les a endormis avec de la poudre magique : on leur a créé l’envie d’avoir, l’envie de posséder, la peur de ne pas avoir, la peur de perdre.

Il était une fois. Il ne sera peut-être pas deux fois.
Ça vaut le coup d’y réfléchir non ?

Meurtre psychique

Aujourd’hui, j’ai lu dans la presse qu’une petite jeune fille a choisi de mourir pour mettre fin à ses souffrances, suite à des violences sexuelles subies lorsqu’elle était plus jeune.

Elle n’a pas pu, pas su, surmonter ce terrible traumatisme qui lui a brisé sa jeune vie.

Les médecins et spécialistes n’ont pas réussi non plus à l’aider à vivre avec « ça ».

Et quelque part, sur terre, 2 hommes vivent encore.

Ils vivent alors qu’ils ont tué psychiquement une enfant qui n’avait que l’innocence comme bagage et qui démarrait sa vie.

Ils ont tué un cœur et une âme pour soulager un instinct odieux d’avoir envie du corps d’une enfant.

Ils vivront peut-être encore longtemps.

Ils vivront sûrement sans se soucier un instant de leur crime.

Ils pourront se regarder dans un miroir sans aucun scrupule.

Leur cerveau ne sera pas atteint par cette mort injuste d’une enfant qui ne méritait même pas qu’ils portent leur regard sur elle.

Je ne peux que me demander de quoi peut être fait le cerveau d’un humain qui s’attaque ainsi à un être sans défense.

Aucun animal ne commettrait un crime pareil. Alors non, ce n’est pas bestial, c’est inhumain, c’est odieux, c’est à vomir !

Ce danger permanent qui pèse sur nos enfants et sur toutes les femmes, de croiser des monstres pareils, me rend haineuse.

Quand la société s’intéressera-t-elle enfin aux crimes ainsi commis, de façon sérieuse ?

Comment est-ce possible de détruire ainsi une vie, juste pour un instant, juste pour quelques minutes, qui pèsent si lourd dans le corps, le cœur et l’esprit de toutes ces victimes ?

Ce soir, j’ai une peine immense pour cette petite jeune fille.
Un des articles se trouve ici.